ὥρισαν καὶ φυλάγουν Θερμοπύλες.
Ποτὲ απὸ τὸ χρέος μὴ κινοῦντες·
δίκαιοι κι ἴσιοι σ' ὅλες των τὲς πράξεις,
ἀλλά μὲ λύπη κιόλας κ' εὐσπλαχνία·
γενναῖοι ὁσάκις εἶναι πλούσιοι,
κι ὅταν εἶναι πτωχοί, πάλ' εἰς μικρὸν γενναῖοι,
πάλι συντρέχοντες ὅσο μποροῦνε·
πάντοτε τὴν ἀλήθεια ὁμιλοῦντες,
πλὴν χωρὶς μῖσος γιὰ τοὺς ψευδομένους.
Καὶ περισσότερη τιμὴ τοὺς πρέπει
ὅταν προβλέπουν (καὶ πολλοὶ προβλέπουν)
πὼς ὁ Ἐφιάλτης θὰ φανεῖ στὸ τέλος,
κ' οἱ Μῆδοι ἐπὶ τέλους θὰ διαβοῦνε.
inviata da Gian Piero Testa - 10/9/2011 - 11:35
Onore a quanti nella loro vita
fissarono Termopili e le presidiano.
Sempre a piè fermo per il dovere;
giusti e diritti in ogni loro atto,
ma con una tristezza anche ed una compassione:
generosi qualora siano ricchi, e, quando
sono poveri, ancora generosi del loro poco,
ancora pronti a soccorrere come gli riesce;
dicendo sempre la verità
senza odio neppure per i mentitori.
E ancora lor tocca più grande onore
quando prevedono (e molti sanno prevedere)
che alla fine apparirà Efialte,
e i Medi (1) alla fine passeranno.
inviata da Gian Piero Testa - 10/9/2011 - 11:40
Trovata qui
Pare che durante l’ultima tornata di negoziato il premier greco Tsipras ad un certo punto si sia sfilato la giacca e l’abbia offerta alla controparte: “Volete prendervi anche questa?”, avrebbe domandato. Ma sembra che quegli altri non si siano accontentati e che addirittura ne abbiano voluto la testa. E’ facile infatti che nei prossimi giorni Tsipras e Syriza si facciano da parte per lasciare il posto ad un “governo tecnico di unità nazionale” (dove l’ho già sentito?) guidato da personaggi più euroaffidabili e uomini di Goldman Sachs.
Io non so se Tsipras sia stato o meno un incapace, se abbia fatto o meno tutto il possibile, se la sua sia stata una sconfitta onorevole o una clamorosa débâcle. Ho paura comunque che nei prossimi tempi i greci dovranno continuare a versare lacrime e sangue. Il referendum, come volevasi dimostrare, è stato solo un ultimo diversivo che ha rivelato l’inesistenza di un piano greco alternativo. E forse la Grecia non ha mai avuto nessuna chance di spuntarla con degli strozzini cravattari del calibro di Deutsche Bank e FMI.
Resta il fatto che Tsipras ha combattuto le sue Termopili, i Persiani sono passati in un modo o nell’altro e la Grecia è ancora una volta sotto dominazione.
Onore a quanti nella loro vita
decisero difese di Termopile.
Mai dal loro dovere essi recedono;
in ogni azione equilibrati e giusti,
con dolore, peraltro, e compassione,
se ricchi, generosi; anche nel poco
generosi, se poveri; solerti
a soccorrere gli altri più che possono,
capaci solo della verità,
senza neppure odiare i mentitori.
E di più grande onore sono degni
se prevedono (e molti lo prevedono)
che spunterà da ultimo un Efialte
e i Persiani, alla fine, passeranno.
inviata da Bernart Bartleby - 14/7/2015 - 09:28
Da: Costantino Kavafis, Cinquantacinque poesie, a cura di Nelo Risi e Margherita Dalmati; Milano, Einaudi, 1968.
Onore a quanti in vita
si ergono a difesa di Termopili.
Mai che dal dovere essi recedano
in ogni circostanza giusti e retti,
agendo con pietà e con tenerezza,
generosi se ricchi, generosi
ugualmente quanto possono se poveri,
conforme ai loro mezzi sempre sovvenendo
e sempre veritieri ma senz'astio
verso coloro che mentiscono.
E un onore più grande gli è dovuto
se prevedono e (molti lo prevedono)
che spunterà da ultimo un Efialte
e che i Medi finiranno per passare.
inviata da Riccardo Venturi - Ελληνικό Τμήμα των ΑΠΤ "Gian Piero Testa" - 9/7/2016 - 11:34
Traduzione inglese di Edmund Keeley e Philip Sherrard
Μετέφρασαν στα ἀγγλικά ὁ Ἐντμουντ Κήλυ καί ὁ Φίλιπ Σέρραρντ
Honor to those who in the life they lead
define and guard a Thermopylae.
Never betraying what is right,
consistent and just in all they do
but showing pity also, and compassion;
generous when they are rich, and when they are poor,
still generous in small ways,
still helping as much as they can;
always speaking the truth,
yet without hating those who lie.
And even more honor is due to them
when they foresee (as many do foresee)
that in the end Ephialtis will make his appearance,
that the Medes will break through after all.
inviata da Riccardo Venturi - 9/7/2016 - 00:26
Chanson grecque – Θερμοπύλες - Konstandinos P. Kavafis ou Κωνσταντίνος Πέτρου Καβάφης – 1979
d'après la version italienne de Gian Piero Testa – TERMOPILI – 2011
Honneur à ceux qui dans leur vie
Résolurent de défendre des Thermopyles,
Rendus immobiles par le devoir,
Justes et droits dans tous leurs actes
Avec toutefois une tristesse et une compassion :
Généreux quand bien même ils fussent riches, et, quand
Ils étaient pauvres encore généreux du peu qu'ils avaient.
Toujours prêts à secourir comme ils le pouvaient,
Disant toujours la vérité
Sans haine même pour les menteurs
Il leur revient de plus grands honneurs encore
Quand ils prévoient (et nombre savent prévoir)
Qu'à la fin apparaîtra Efialte (1)
Et que les Perses (2) finalement passeront.
inviata da Marco Valdo M.I. - 10/9/2011 - 22:53
Lorenzo - 10/9/2011 - 12:18
Un "clerico"-compagno solo da immaginare - 10/9/2011 - 19:05
Comme GPT cite Piero Calamandrei, je dirai aussi que je fréquente assez bien ce que ce « père de la République » a écrit ou dit. J'indique qu'une telle fréquentation est rare pour un locuteur de langue française. (je ne sais trop pour les locuteurs italiens...)
À mes yeux, il existe donc une sorte de pensée internationale – à défaut d'être tout simplement humaine (ca qui veut dire : mondiale). Pendant longtemps, et c'est là aussi l'importance des interventions de notre ami (s'il accepte que nous le nommions ainsi) Gian Piero Testa et sans aucun doute de Riccardo Venturi, pendant longtemps, les Grecs ( le peuple et les penseurs, philosophes, poètes, chanteurs, musiciens – toutes gens sans crédit) – que l'Europe martyrise idiotement pour le moment au lieu de foutre un coup de pied dans le cul des malades mentaux des « marchés » ou des infantiles de la possession – les Grecs ont pensé et voulu le monde, ont pensé et voulu l'humaine nation. Et à mon sens, c'est là une de leurs plus grandes gloires.
Il nous faut – c'est aussi une de ces petites volontés qu'on découvre avec les CCG – il nous faut réhabiliter la pensée et l'intelligence. Non pas qu'il n'y en ait pas dans notre temps, mais elle est souvent ou méprisée (voir la télévision... et certains hommes d'argent et de pouvoir) ou mise sous naphtaline, enfermée dans des musées, des centres de recherche, des lieux d'expertise... Je vous en prie, mettons l'intelligence dans la rue... Libérons l'intelligence de la chanson, rendons lui le monde, à elle qui est encore une des voix – des voies possibles.
Un des intérêts de l'évolution des CCG est précisément qu'elles sont parties d'une sorte de consensus mou : « Paix ici, paix là... », « Bêêê, ici, bêêêla »... Un cri de peur, un cri de détresse... Mais quand arrive la meute, on doit y faire face. Certes, je ne méprise en rien la fuite (Henri Laborit) et je la pratique avec une certaine dextérité... Mais faire fuir des peuples entiers, c'est plus difficile. Tout le monde ne peut séparer en deux un océan. Même, pour dire les choses relativement à la Shoah, par exemple, personne n'a pu le faire - en temps et heure. On connaît la suite de cette impuissance.
En somme, pour un « pacifiste » conséquent, il s'agit tout simplement de tuer la guerre dans l'œuf... Et le vieux mot d'ordre « Guerre à la Guerre ! est, dans ce sens, toujours d'actualité, et plus encore. Les Républicains espagnols avaient-ils tort de résister à la furia franquiste ? Tuer le tueur majuscule est un acte de salubrité publique. La seule question qui se pose est de le reconnaître à temps.
Personnellement, Lucien l'âne et moi, nous détestons la guerre et tout spécialement, la Guerre de Cent Mille Ans, car elle est la cause de toutes les guerres et de toutes les formes de guerres, de toutes les apparences qu'une guerre peut prendre pour cacher sa vraie nature. Par exemple, la guerre économique. Celle-ci n'est pas celle qu'on croit généralement ; la guerre économique est une des dimensions de la Guerre de Cent Mille Ans... On appelle ses diverses formes : marchés, commerce, productivité, profit... Une vraie « science » économique, si tant est qu'elle soit possible (et Lucien l'âne et moi, on est prêts à en débattre), aurait comme objet de mettre à jour tous les mécanismes, les événements, les alchimies et l'histoire de cette guerre économique, menée impitoyablement et de façon parfaitement immorale contre l'humaine nation, contre les pauvres. En somme, von Clausewitz, qui disait je le rappelle : « La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens » avait raison - mais, à rebours... C'est la politique qui est une des formes de la guerre... Une des... Il y en a d'autres. Enfin, je paraphrase pour redresser la sentence : la paix (dans son mode actuel – tant qu'on n'aura pas mis fin à la Guerre de Cent Mille Ans, tant qu'on n'aura pas banni la richesse, l'idée-même, le concept-même et l'envie de richesse...) est la continuation de la guerre en civil. J'insiste : LA PAIX EST LA CONTINUATION DE LA GUERRE EN CIVIL. Par exemple, on peut fort bien comprendre qu'un homme politique milliardaire mène « normalement » (car telle est la norme... dans sa « weltanschauung », dans l'idée qu'a du monde la société qu'il fréquente) la guerre contre les pauvres du pays où il exerce sa domination. Ou qu'un homme qui a accédé au pouvoir mène cette guerre pour continuer à bénéficier des avantages de sa fonction... C'est en cela que le pouvoir corrompt... et on ne me fera jamais accepter que c'est faux. Et ainsi de suite.
J'arrête ici, mais nous y reviendrons...
En tous cas, je lui promets à GPT une traduction de sa traduction des Thermopyles...
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Marco Valdo M.I. - 10/9/2011 - 22:03
Certo, Marco Valdo, sono ben lieto e onorato di stringere la tua mano amica.
E da amico ti suggerisco due o tre correzioni alla tua traduzione, lanciandomi addirittura nel francese: non tradurre "les Thermopyles", ma "des Thermopyles". Erano, insomma Termopili (così la intendo io, con evidente anacronismo) anche quelle dei maquis, degli andartes e dei partigiani.
E sostuisci "inexpugnables" con una parola che significhi "celui qui ne bouge pas", che sta fermo al suo posto, costi quel che costi. E va tradotto anche il verso "senza odio, neppure per i mentitori".
Su Kavafis anche poeta civile da diversi anni è aperto un dibattito: il mondo accademico tende a negarlo, quello più vicino alla "strada" vi trova invece molti indizi. Io penso, senza troppo forzare, che alcuni siano abbastanza evidenti, altri celati nelle rievocazioni o nelle fantasticherie storiche. Certo non c'è nulla, credo, di veramente esplicito: e non mi sfugge che Kavafis abbia attraversato poetando la prima guerra mondiale senza che se ne colga un cenno (sempre che non mi sbagli) nelle sue liriche.
Gian Piero Testa - 11/9/2011 - 00:15
Dopo aver ascoltato questa intervista (è in castigliano, quindi si segue abbastanza bene, il pezzo che ci interessa è alla fine, quando racconta che sotto la dittatura franchista i cantautores si erano dovuti convertire in "cantametaforas") avevo quasi pensato di inserirla nella nostra raccolta.
Lorenzo - 11/9/2011 - 10:04
D'abord, merci de m'avoir lu et d'avoir ainsi répondu... Je veux dire avec beaucoup de mesure et d'attention.
Ainsi, les CCG restent principalement un lieu de traduction, d'échange, d'apport – la plupart du temps œuvres d'autruis.
Je relève ce paradoxe cependant que – en qui me concerne, tout comme la marche s'apprend en marchant – la traduction, d'une part et l'italien (principalement) d'autre part, s'apprennent en traduisant. J'en tire la conclusion qu'il faut « faire » – si je ne me trompe en grec, ce devrait être « poiein » en acceptant qu'on puisse se tromper et être aidé... Le « faire » nécessite une certaine obstination, une certaine endurance.
Comme le tisserand tisse la toile...
Cela étant, j'en viens à tes remarques fort exactes.
Pour ce qui est de cette distinction entre « Les Thermopyles » et « des Thermopyles »... C'est une question liée à la façon dont on connaît les « Thermopyles ». Pour ceux qui connaissent le grec et ont une grande familiarité avec la langue et la géographie grecques, je crois bien qu'ils entendent « thermopyles » dans son sens de « portes chaudes », « passage des sources chaudes » ou « pas des sources chaudes ». Il y a sans doute d'autres « thermopyles ». Mais pour ceux qui comme moi n'ont pas cette familiarité linguistique et géomorphologique, « Les Thermopyles » sont un lieu historique comme « Les Dardanelles »... ou les « Champs Élysées », sans plus de références aux « Thermes... ». D'où ma traduction.
« senza odio neppure per i mentitori » : J'avais traduit le vers manquant, mais c'est encore un de ces mystères informatiques ou un des résultats de ma précipitation... Je l'avais d'autant plus traduit ce « senza odio neppure per i mentitori » qu'il me semblait comme un écho à Calamandrei (Lo avrai... ainsi que tout le contexte des Thermopyles :
« soltanto con la roccia di questo patto
giurato fra uomini liberi
che volontari si adunarono
per dignità e non per odio »...
Et donc, ma traduction était et reste :
« sans haine même pour les menteurs ».
Enfin l' « inexpugnables ». Ici, c'est plus complexe. J'avais bien vu que le mot exact, littéralement exact était : « immobiles ». Mais il me semblait faible pour montrer la détermination de ceux-là... Je me suis alors rappelé le langage héroïque de nos régions et les forts des vallées de la Meuse et de la Moselle... ou la célèbre « Ligne Maginot »... Toutes constructions immobiles, à leur poste et qui devaient tenir envers et contre tout. Ce qui est bien la situation des hoplites... Et le résultat de leur « immobilité » était – en principe – qu'ils en devenaient « inexpugnables », sauf – ce qui s'est produit : trahison ou passage par une voie détournée...
J'avais donc retenu « inexpugnables », qui signifie une telle immobilité qu'on ne pourra la mouvoir que par force – mais elle résistera, ou par un moyen détourné... « Qu'à la fin apparaîtra Efialte (1)/Et que les Perses (2) finalement passeront. »
Je modifie puisqu'en somme, c'est de ton texte qu'il s'agit. Voici donc la version revue :
Honneur à ceux qui dans leur vie
Résolurent de défendre des Thermopyles,
Rendus immobiles par le devoir,
Justes et droits dans tous leurs actes
Avec toutefois une tristesse et une compassion :
Généreux quand bien même ils fussent riches, et, quand
Ils étaient pauvres encore généreux du peu qu'ils avaient.
Toujours prêts à secourir comme ils le pouvaient,
Disant toujours la vérité
Sans haine même pour les menteurs
Il leur revient de plus grands honneurs encore
Quand ils prévoient (et nombre savent prévoir)
Qu'à la fin apparaîtra Efialte (1)
Et que les Perses (2) finalement passeront.
Marco Valdo M.I. - 11/9/2011 - 10:40
Gian Piero Testa - 11/9/2011 - 11:59
Bartleby - 11/9/2011 - 17:53
Lorenzo - 11/9/2011 - 19:07
Gian Piero Testa - 12/9/2011 - 11:15
E' proprio vero che tradurre è un lavoro di continua approssimazione, perché a ogni rilettura si scopre che si poteva fare molto meglio. A volte, e sono le più dolorose, si scopre di avere mal inteso addirittura la grammatica. Proprio per "Termopili" mi ero permesso di dare suggerimenti a Marco Valdo; e ora scopro che dovevo darne in primo luogo a me stesso. "Termopili" mi ha messo subito in difficoltà, fin dal secondo verso. Lì i due verbi sono in coordinazione; ma siccome non coglievo con precisione il significato del primo, avevo deciso di fonderli, subordinando il secondo. Ora invece ho capito che andavano tenuti separati, perché il significato di "orizo" - che avevo inteso come "decidere", un decidere per sé stessi - si rende meglio intendendolo come "definire, stabilire, porre, istituire, individuare" un oggetto esterno. Il senso allora, alla lettera, è:
"Onore a coloro che nella loro vita
stabilirono Termopili e le presidiano" .
Subito dopo, mi ha dato un certo affanno il participio del verbo "muoversi", inducendomi a una scelta non proprio traditrice del testo, ma per la quale non ho pensato che in italiano abbiamo un'espressione - "a pié fermo" - già cristallizzata e però adattissima all'intonazione guerriera della poesia. Non bastasse, nello stesso punto si presenta un'altra complicazione, la preposizione "apò" premessa a "chreos" ("dovere"): devo intenderla come moto da luogo ("da", che si sviluppa bene dal verbo di movimento), o , come spesso accade nel greco, come causale ("per")?
Nel primo caso dovrei tradurre:
"Non mai scostandosi dal dovere";
nel secondo, invece:
" Sempre a piè fermo per il dovere" .
Qui giunto, devo farmi coraggio e prendermi la responsabilità della scelta, magari per pentirmene alla prossima rilettura.
Per questo, se san Lorenzo accetta anche questa graticola, i primi tre versi dovrebbero essere sostituiti dai seguenti (con un compito conseguente per Marco Valdo):
"Onore a quanti nella loro vita
fissarono Termopili e le presidiano.
Sempre a piè fermo per il dovere,
ecc.
Aggiungo che, per un bel pezzo, mi ero incaponito a tradurre al contrario il verso sui "mentitori", perché mi era più congeniale il senso che ne usciva:
"Senza odio, se non per i mentitori".
Ma i dubbi mi hanno spinto a fare quello che di solito evito: a dare una controllatina a come avevano fatto altri traduttori più competenti di me.
Questo per far capire che il traduttore non è quel parassita che sembra: a volte deve anche un po' sudare. E far sudare.
Gian Piero Testa - 12/9/2011 - 15:18
En effet, le traducteur de pied ferme quant au devoir, remet les Thermopyles à leur juste place. Je les connais bien, j'y suis passé si souvent... J'en profitais pour baigner mes pieds et mes jolis sabots noirs.
Cordialement
Lucien l'âne
Bloquèrent les Thermopyles et les défendirent.
Toujours de pied ferme dans le devoir,
Justes et droits dans tous leurs actes
Avec toutefois une tristesse et une compassion :
Généreux quand bien même ils fussent riches, et, quand
Ils étaient pauvres encore généreux du peu qu'ils avaient.
Toujours prêts à secourir comme ils le pouvaient,
Disant toujours la vérité
Sans haine, si ce n'est pour les menteurs
Il leur revient de plus grands honneurs encore
Quand ils prévoient (et nombre savent prévoir)
Qu'à la fin apparaîtra Efialte (1)
Et que les Perses (2) finalement passeront.
inviata da Marco Valdo M.I. - 12/9/2011 - 16:07
Riccardo Venturi - 14/7/2015 - 13:39
da La Repubblica del 18 agosto 2015
La tedesca Fraport fa shopping di aeroporti in Grecia. Il governo di Atene ha infatti approvato la vendita di 14 aeroporti regionali al gestore aeroportuale tedesco per 1,23 miliardi di euro. La decisione - che riguarda una concessione quarantennale - è stata confermata ufficialmente oggi nella Gazzetta Ufficiale e porta le firme di diversi ministri, tra cui il vice primo ministro e il ministro dell'economia Yannis Dragasakis e Giorgos Stathakis.
Si tratta dell'ultimo atto di un processo iniziati prima dell'insediamento del governo di Alexis Tsipras. Prima del blocco delle privatizzazioni imposto dal piano di salvataggio approvato dall'Eurozona, infatti, Fraport nel novembre 2014 era già stato scelto come 'investitore privilegiato' per concessioni di 40 anni su 14 scali greci, da Creta a Santorini, da Mykonos a Salonicco. La cessione alla società tedesca era quindi già stata approvata dal precedente governo, poi era stata congelata con le elezioni in gennaio che hanno premiato la sinistra radicale di Syriza. Formalmente, però, è la prima privatizzazione del governo Tsipras.
Bernart Bartleby - 19/8/2015 - 22:00
Στίχοι: Κωνσταντίνος Καβάφης
Μουσική 1: Γιάννης Γλέζος
Πρώτη εκτέλεση: Γιάννης Γλέζος
LP: "Περιμένοντας τους βαρβάρους" - 1979
Μουσική 2: Γιάννης Πετρίτσης
Πρώτη εκτέλεση: Αλέξανδρος Χατζής
Testo di Konstandinos Kavafis
Musica 1 e prima interpretazione 1 di Yannis Glezos
LP: Περιμένοντας τοὺς βαρβἀρους/Aspettando i barbari" - 1979
Musica 2: Giannis Petritsis
Primo interprete 2: Alexandros Hatzis
Alla provocazione di Bartleby, io, se fossi uno dei biechi admins, risponderei bartlebianamente con bel "preferirei di no".
Ma siccome admin non sono, rispondo - dal canto mio - con una controprovocazione: questa canzone, che utilizza un testo del sommo greco Kavafis, scritto nel 1901. La musica - non trovata in You Tube - è del bravo musicista Yannis Glezos, nipote di Yannis Ritsos, che si è sempre dedicato ai testi di importanti poeti: Lorca, Karyotakis, Kavafis.
Nel testo è tratteggiato il ritratto di come dovrebbe essere colui che sta in armi per una causa degna. In cosa consista la dignità, Kavafis non dice: il contenuto ce lo dobbiamo mettere noi; e naturalmente esso è mutevole in relazione ai moventi del fare e ai contesti storici e culturali. Per noi frequentatori di AWS che, nelle nostre differenze, sembriamo concordare sulla realtà della "guerra dei centomila anni" e che non vi stiamo dentro solo per gridare, irenicamente, pace pace pace, la dignità di un prendere le armi sta in rapporto a una qualche resistenza: a un'oppressione, a uno sfruttamento, al furto delle risorse vitali dell'uomo, materiali e morali che siano. Le armi - che sottintendono lo spargimento di sangue altrui e l'offerta del proprio - si dovrebbero impugnare per "dignità non per odio", io credo. Non basta l'indignazione o, peggio la compulsione a uccidere (tanto utile, lì per lì, ai reparti combattenti...) perché un uomo faccia fuori un altro uomo.
Non so altro dell'infelice personaggio della canzone provocatoriamente inviata da Bartleby, se non quello che lo stesso Bartleby scrive: e vi vedo il ritratto di un tipo di combattente che non vorrei mai avere al fianco, perché uno che si lascia alle spalle una scia di sangue sembrerebbe più impegnato a soddisfare una insana pulsione, che non a far trionfare un'idea di giustizia e di libertà. Unica sua santificazione, mi sembra, è la fine che gli fecero fare i professionisti della morte; mentre dal canto suo lui non doveva essere più che un indaffarato dilettante.
Ho notato che questo "confronto di idee" è nato dalla quaestio su dove collocare "Contessa" di Pietrangeli. Una canzone che qui ci può stare, secondo me, perché AWS non è solamente un sito di "canzoni contro la guerra", ma anche, tout-court, di "canzoni contro". E' un documento rilevante, non ho dubbi. Ma sulla canzone in sé, a me è sempre venuto da esprimere il giudizio di Fantozzi: una cagata pazzesca.
Non ho mai sopportato quel grumo di clericalismo che contiene, che non metto in rapporto al martello da picchiare sul muso del cinico sfruttatore, ma piuttosto all'appello a non ascoltare voci diverse, in quanto traditrici. Io me lo vedo il compagno puro e duro che si tappa le virginali orecchie (e magari strizza gli occhi) per non sentire le bestemmie di chi fa una distinzione tra il vento che soffiava perché sollevato dalla X Mas e dalle SS e quello che soffiava, non certo più forte, negli anni Settanta.
Uno così, me lo perdoni il buon Pietrangeli, non è un compagno, ma un seminarista fanatico. (gpt)