Rodolfo De Angelis: Ma cos'è questa crisi?
GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCGLingua: Italiano
Si lamenta l’impresario che il teatro più non va
ma non sa rendere vario lo spettacolo che dà
"ah, la crisi!"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Metta in scena un buon autore
faccia agire un grande attore e vedrà... Paraparaparapà...
che la crisi passerà! Parapà parapà, parapà parapà...
Un riccone avaro e vecchio dice: ahimé così non và
vedo nero nello specchio chissà come finirà
"ah, la crisi... mmh"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Cavi fuori il portafogli
metta in giro i grossi fogli e vedrà... Paraparaparapà...
che la crisi finirà! Parapà parapà, parapà parapà...
Si lamenta Nicodemo della crisi lui che và
nel casino di Sanremo a giocare al Baccarat:
"ah, la crisi sa... capirà la crisi oh..."
Ma cos'è questa crisi?
Ma cos'è questa crisi?
Lasci stare il gavazzare
cerchi un po' di lavorare e vedrà... Paraparaparapà...
che la crisi passerà! Parapà parapà, parapà parapà...
Tutte quante le nazioni si lamentano così
conferenze, riunioni, ma si resta sempre lì
"ah la crisi... eh..."
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Rinunziate all’opinione
della parte del leone e chissà...
che la crisi finirà! Parapà parapà, parapà parapà...
L’esercente poveretto non sa più che cosa far
e contempla quel cassetto che riempiva di danar
"ah, la crisi Signur!"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Si contenti guadagnare quel che è giusto
e non grattare e vedrà... Paraparaparaparaparapà...
che la crisi passerà! Parapà parapà, parapà parapà...
E perfin la donna bella alla crisi s’intonò
e per far la linea snella digiunando sospirò:
"ah, la crisi... oh signora la crisi"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Mangi un sacco di patate
non mi sprechi le nottate e vedrà... Paraparaparapà...
che la curva tornerà! Parapà parapà, parapà parapà...
Ma cos'è questa crisi?
Ma cos'è questa crisi?
Chi ce l'ha li metta fuori
circolare miei signori e chissà...
che la crisi finirà! Parapà parapà pà pà!
ma non sa rendere vario lo spettacolo che dà
"ah, la crisi!"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Metta in scena un buon autore
faccia agire un grande attore e vedrà... Paraparaparapà...
che la crisi passerà! Parapà parapà, parapà parapà...
Un riccone avaro e vecchio dice: ahimé così non và
vedo nero nello specchio chissà come finirà
"ah, la crisi... mmh"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Cavi fuori il portafogli
metta in giro i grossi fogli e vedrà... Paraparaparapà...
che la crisi finirà! Parapà parapà, parapà parapà...
Si lamenta Nicodemo della crisi lui che và
nel casino di Sanremo a giocare al Baccarat:
"ah, la crisi sa... capirà la crisi oh..."
Ma cos'è questa crisi?
Ma cos'è questa crisi?
Lasci stare il gavazzare
cerchi un po' di lavorare e vedrà... Paraparaparapà...
che la crisi passerà! Parapà parapà, parapà parapà...
Tutte quante le nazioni si lamentano così
conferenze, riunioni, ma si resta sempre lì
"ah la crisi... eh..."
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Rinunziate all’opinione
della parte del leone e chissà...
che la crisi finirà! Parapà parapà, parapà parapà...
L’esercente poveretto non sa più che cosa far
e contempla quel cassetto che riempiva di danar
"ah, la crisi Signur!"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Si contenti guadagnare quel che è giusto
e non grattare e vedrà... Paraparaparaparaparapà...
che la crisi passerà! Parapà parapà, parapà parapà...
E perfin la donna bella alla crisi s’intonò
e per far la linea snella digiunando sospirò:
"ah, la crisi... oh signora la crisi"
Ma cos'è questa crisi? Paraparapapapà...
Ma cos'è questa crisi?
Mangi un sacco di patate
non mi sprechi le nottate e vedrà... Paraparaparapà...
che la curva tornerà! Parapà parapà, parapà parapà...
Ma cos'è questa crisi?
Ma cos'è questa crisi?
Chi ce l'ha li metta fuori
circolare miei signori e chissà...
che la crisi finirà! Parapà parapà pà pà!
inviata da Bartleby - 21/6/2011 - 22:53
Fantastico ! Ricordavo il ritornello che sentii per la prima volta a Roma nel1933 e avevo allora 6 anni ...sembra scritta oggi !!! In particolare 'le riunioni ' dei vari Governi..!!
Marco - 23/2/2012 - 11:26
Lingua: Francese
Version française – MAIS QUELLE CRISE ? - Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson italienne - Ma cos'è questa crisi ? – Rodolfo De Angelis – 1933
Chanson italienne - Ma cos'è questa crisi ? – Rodolfo De Angelis – 1933
Fantastique ! Elle me rappelle la ritournelle que j'entendis pour la première fois à Rome en 1933 ; j'avais alors six ans... On dirait qu'on l'a écrite aujourd'hui !!! En particulier, les réunions de gouvernements....
Marco - 23/2/2012 - 11:26
Une chanson de l'époque fasciste mais malgré tout actuelle, au moment où les spéculateurs financiers sont en train de s'acharner contre la pauvre Grèce et nous tiennent tranquilles avec la perspective de sacrifices "de larmes et de sang" nécessaire pour surmonter une Crise qu'ils ont rendue interminable et qu'il vaut seulement pour les pauvres pendant qu'eux, les riches et les puissants continuent à concentrer richesses et à engraisser leurs armées... Un autre de leurs nombreux stratagèmes dans la sempiternelle "Guerre de Cent Mille Ans que les riche font aux pauvres", comme dirait notre Marco Valdo M.I....
************
Je vois, dit Lucien l'âne, je vois au mouvement de ta tête que tu approuves complètement le commentaire qui t'approuve... Comment faire autrement d'ailleurs ? Mais trêve de plaisanterie ! Si l'on insère cette histoire de « crises » dans le cadre de la Guerre de Cent Mille Ans (100.000 ans), on se rend compte de plusieurs choses. La première, c'est que – comme le démontre la chanson, qui date je te le fais remarquer à mon tour, de 1933 – la « crise » n'est pas une chose nouvelle. C'était déjà une rumeur, un bruit qui court, une sorte de ritournelle déjà en ce temps-là. La deuxième chose, c'est que ceux qui en parlent disent vraiment n'importe quoi... La crise est une sorte de mantra que d'aucuns répètent autour de nous comme une bande de cacatoès. On dirait qu'ils usent de ce mot comme d'une formule divinatoire, un sortilège pour conjurer on ne sait quel mauvais esprit.
Oui, en effet, j'approuve le commentaire qui m'approuve... Cela dit, à propos de crise, outre l'usage terrifiant (dans le sens, qui sème la terreur) que certains en font (les fameux cacatoès), laisse-moi te dire que aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours connu la crise... Comme j'ai toujours connu le chômage à un haut niveau, comme j'ai toujours vu des gens dans la misère.... Et c'était déjà la même chose pour mon père et même, pour mon grand-père et mon arrière-grand père... Il suffit de connaître un peu l'histoire pour entendre les mêmes cacatoès seriner « la crise, la crise, la crise... ». En fait, il n'y a pas de crise ou alors, il faut revoir le sens du mot crise. Dans sa signification la plus raisonnable, crise désigne un moment, un processus de rupture par rapport à un état « normal » et postule, en principe, un retour à cet état premier. Une crise ne pourrait donc s'éterniser... sans quoi elle devient elle-même l' état normal. Et c'est bien ce qui se passe... ce mot « crise » cache beaucoup de choses et notamment ceci – vu le nombre de « crises » successives que l'on a connues depuis – mettons un siècle ou deux. On aurait bien du mal à revenir à un état antérieur qu'on pourrait considérer comme « bon ». Pour la bonne raison que cet « état » n'a jamais existé – en tous cas pour les pauvres... pour reparler ce qui se passe aujourd'hui, il apparaît clairement que cet « état de crise » est utilisé comme un « état d'urgence », un « état de terreur » pour contraindre les pauvres à s'écraser plus encore devant les riches... et pour les riches, à étendre plus encore leur domination, accroître leur main-mise sur la société, renforcer leur position et en conséquence, augmenter leur richesse sachant que celle-ci est directement proportionnelle à l'accroissement de la pauvreté... Renforcer la richesse ne peut se faire qu'en augmentant le taux de pauvreté et l'écart ente les riches et les pauvres... On le comprend aisément si l'on réfléchit à ceci : si je dispose d'un peu plus que les autres, je ne suis pas riche. Si je dispose de beaucoup plus que les autres... alors, je suis riche et plus l'écart entre les autres ( et plus ces autres seront nombreux) et moi s'accroîtra, plus je serai riche. Mais il faut bien que l'on camoufle cette vérité élémentaire : il faut beaucoup de pauvreté et de pauvres pour faire un riche et il faut aussi que l'on justifie l'accroissement de la pauvreté (nécessaire pour que le riche devienne plus riche), c'est là qu'on a inventé le mot « crise ». Grâce à lui, on peut rançonner à qui mieux mieux... la crise frappe et ce sont les pauvres (et eux seuls) qui sont frappés... C'est bien étrange...
Résumons : la crise est un mot de la propagande des riches dans al Guerre de Cent Mille Ans, un mot qui sert à camoufler leurs extorsions... Oh, Marco valdo M.I., mon ami, il nous faut plus encore qu'avant la « crise » tisser le linceul de ce vieux monde menteur, escroc, tricheur, malsain et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Marco - 23/2/2012 - 11:26
Une chanson de l'époque fasciste mais malgré tout actuelle, au moment où les spéculateurs financiers sont en train de s'acharner contre la pauvre Grèce et nous tiennent tranquilles avec la perspective de sacrifices "de larmes et de sang" nécessaire pour surmonter une Crise qu'ils ont rendue interminable et qu'il vaut seulement pour les pauvres pendant qu'eux, les riches et les puissants continuent à concentrer richesses et à engraisser leurs armées... Un autre de leurs nombreux stratagèmes dans la sempiternelle "Guerre de Cent Mille Ans que les riche font aux pauvres", comme dirait notre Marco Valdo M.I....
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Je vois, dit Lucien l'âne, je vois au mouvement de ta tête que tu approuves complètement le commentaire qui t'approuve... Comment faire autrement d'ailleurs ? Mais trêve de plaisanterie ! Si l'on insère cette histoire de « crises » dans le cadre de la Guerre de Cent Mille Ans (100.000 ans), on se rend compte de plusieurs choses. La première, c'est que – comme le démontre la chanson, qui date je te le fais remarquer à mon tour, de 1933 – la « crise » n'est pas une chose nouvelle. C'était déjà une rumeur, un bruit qui court, une sorte de ritournelle déjà en ce temps-là. La deuxième chose, c'est que ceux qui en parlent disent vraiment n'importe quoi... La crise est une sorte de mantra que d'aucuns répètent autour de nous comme une bande de cacatoès. On dirait qu'ils usent de ce mot comme d'une formule divinatoire, un sortilège pour conjurer on ne sait quel mauvais esprit.
Oui, en effet, j'approuve le commentaire qui m'approuve... Cela dit, à propos de crise, outre l'usage terrifiant (dans le sens, qui sème la terreur) que certains en font (les fameux cacatoès), laisse-moi te dire que aussi longtemps que je me souvienne, j'ai toujours connu la crise... Comme j'ai toujours connu le chômage à un haut niveau, comme j'ai toujours vu des gens dans la misère.... Et c'était déjà la même chose pour mon père et même, pour mon grand-père et mon arrière-grand père... Il suffit de connaître un peu l'histoire pour entendre les mêmes cacatoès seriner « la crise, la crise, la crise... ». En fait, il n'y a pas de crise ou alors, il faut revoir le sens du mot crise. Dans sa signification la plus raisonnable, crise désigne un moment, un processus de rupture par rapport à un état « normal » et postule, en principe, un retour à cet état premier. Une crise ne pourrait donc s'éterniser... sans quoi elle devient elle-même l' état normal. Et c'est bien ce qui se passe... ce mot « crise » cache beaucoup de choses et notamment ceci – vu le nombre de « crises » successives que l'on a connues depuis – mettons un siècle ou deux. On aurait bien du mal à revenir à un état antérieur qu'on pourrait considérer comme « bon ». Pour la bonne raison que cet « état » n'a jamais existé – en tous cas pour les pauvres... pour reparler ce qui se passe aujourd'hui, il apparaît clairement que cet « état de crise » est utilisé comme un « état d'urgence », un « état de terreur » pour contraindre les pauvres à s'écraser plus encore devant les riches... et pour les riches, à étendre plus encore leur domination, accroître leur main-mise sur la société, renforcer leur position et en conséquence, augmenter leur richesse sachant que celle-ci est directement proportionnelle à l'accroissement de la pauvreté... Renforcer la richesse ne peut se faire qu'en augmentant le taux de pauvreté et l'écart ente les riches et les pauvres... On le comprend aisément si l'on réfléchit à ceci : si je dispose d'un peu plus que les autres, je ne suis pas riche. Si je dispose de beaucoup plus que les autres... alors, je suis riche et plus l'écart entre les autres ( et plus ces autres seront nombreux) et moi s'accroîtra, plus je serai riche. Mais il faut bien que l'on camoufle cette vérité élémentaire : il faut beaucoup de pauvreté et de pauvres pour faire un riche et il faut aussi que l'on justifie l'accroissement de la pauvreté (nécessaire pour que le riche devienne plus riche), c'est là qu'on a inventé le mot « crise ». Grâce à lui, on peut rançonner à qui mieux mieux... la crise frappe et ce sont les pauvres (et eux seuls) qui sont frappés... C'est bien étrange...
Résumons : la crise est un mot de la propagande des riches dans al Guerre de Cent Mille Ans, un mot qui sert à camoufler leurs extorsions... Oh, Marco valdo M.I., mon ami, il nous faut plus encore qu'avant la « crise » tisser le linceul de ce vieux monde menteur, escroc, tricheur, malsain et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MAIS QUELLE CRISE ?
L'impresario se lamente que le théâtre ne va plus
Mais il ne sait pas rendre attractif le spectacle non plus
« Ah ! La crise ! »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Mettez en scène un bon auteur
Faites jouer un grand acteur et vous verrez... Tatatatatata...
Que la crise passera ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Un richard vieux et avare dit : Ah, mais ça ne va pas comme ça
Je vois du noir dans le miroir qui sait comment tout ça finira
« Ah ! La crise ! Mmmmhhh»
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Cherchez dans votre portefeuille
Mettez en circulation de gros billets et vous verrez … Tatatatatata...
Que la crise finira ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Nicodème se lamente de la crise, lui qui va
Au casino de Sanremo jouer au baccarat
« Ah, la crise... Comprendre la crise ah... »
Mais quelle crise ?
Mais quelle crise ?
Laissez tomber la nouba
Essayez un peu de travailler et vous verrez... Tatatatatata...
Que la crise passera... Tatatatatata... Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Toutes les nations se lamentent comme ça
Conférences, réunions, mais on en reste toujours là
« Ah la crise... ah ... »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Renoncez à l'idée
De la part du lion et qui sait...
Si la crise ne finira pas ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Le commerçant, pauvre homme, ne sait plus que faire
Et il contemple sa caisse qui se remplissait encore hier
« Ah, la crise Seigneur ! »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Contentez-vous de gagner de ce qui est juste
Et de ne pas voler et vous verrez... Tatatatatata...
Que la crise passera ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Et la coquette par la crise se laisse séduire
Et pour maigrir déjeune d'un soupir
« Ah la crise... Oh, ma chère, c'est le pire ! »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Mangez un sac de patates
Ne me gâchez pas mes soirées et vous verrez Tatatatatata...
La roue tournera ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Mais quelle crise ?
Si vous l'avez, mettez-la à la porte
Circulez messieurs et qui sait...
la crise finira ! Tatatatatata... Tatatatatata...
L'impresario se lamente que le théâtre ne va plus
Mais il ne sait pas rendre attractif le spectacle non plus
« Ah ! La crise ! »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Mettez en scène un bon auteur
Faites jouer un grand acteur et vous verrez... Tatatatatata...
Que la crise passera ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Un richard vieux et avare dit : Ah, mais ça ne va pas comme ça
Je vois du noir dans le miroir qui sait comment tout ça finira
« Ah ! La crise ! Mmmmhhh»
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Cherchez dans votre portefeuille
Mettez en circulation de gros billets et vous verrez … Tatatatatata...
Que la crise finira ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Nicodème se lamente de la crise, lui qui va
Au casino de Sanremo jouer au baccarat
« Ah, la crise... Comprendre la crise ah... »
Mais quelle crise ?
Mais quelle crise ?
Laissez tomber la nouba
Essayez un peu de travailler et vous verrez... Tatatatatata...
Que la crise passera... Tatatatatata... Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Toutes les nations se lamentent comme ça
Conférences, réunions, mais on en reste toujours là
« Ah la crise... ah ... »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Renoncez à l'idée
De la part du lion et qui sait...
Si la crise ne finira pas ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Le commerçant, pauvre homme, ne sait plus que faire
Et il contemple sa caisse qui se remplissait encore hier
« Ah, la crise Seigneur ! »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Contentez-vous de gagner de ce qui est juste
Et de ne pas voler et vous verrez... Tatatatatata...
Que la crise passera ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Et la coquette par la crise se laisse séduire
Et pour maigrir déjeune d'un soupir
« Ah la crise... Oh, ma chère, c'est le pire ! »
Mais quelle crise ? Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Mangez un sac de patates
Ne me gâchez pas mes soirées et vous verrez Tatatatatata...
La roue tournera ! Tatatatatata... Tatatatatata...
Mais quelle crise ?
Mais quelle crise ?
Si vous l'avez, mettez-la à la porte
Circulez messieurs et qui sait...
la crise finira ! Tatatatatata... Tatatatatata...
inviata da Marco Valdo M.I. - 4/3/2012 - 15:21
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Una canzone di epoca fascista ma quanto mai attuale, in un momento in cui gli speculatori finanziari si stanno accanendo contro la povera Grecia e a noi ci tengono tutti buoni con la prospettiva di sacrifici "lacrime e sangue" necessari per superare una Crisi che hanno reso interminabile e che vale solo per i poveracci mentre loro, i ricchi e i potenti, continuano a concentrare ricchezze e ad oliare eserciti... Un altro dei vari stratagemmi nella solita "Guerra dei Centomila Anni che i ricchi fanno ai poveri", come direbbe il nostro Marco Valdo M.I....
"Ci sono brani che hanno una magia intrinseca che ci li fa amare spassionatamente sin dal primo ascolto, riuscendo ad ascoltarli anche dieci volte di fila senza mai annoiarci.
Tra tali capolavori, il sottoscritto mette sicuramente questo simpatico motivetto del 1933 che portò grande fortuna al suo autore ed interprete tale Rodolfo De Angelis noto anche come attore, pittore e poeta vicino agli ambienti futuristi che con Filippo Tommaso Marinetti diede vita al Nuovo Teatro Futurista.
In questi tempi pieni di estrema incertezza economica e di sinistre prospettive politiche era doveroso ripescare "Ma Cos'è Questa Crisi?", brano deliziosamente leggero ed apprezzabile tutt'oggi nonostante o proprio grazie a quella patina d'altri tempi, ma la straordinarietà risiede nel testo tristemente attuale che affronta con buonsenso spicciolo i problemi veri o presunti del moderno capitalismo trattati volutamente con goliardica positività che mischia con sopraffina abilità: finta superficialità, sfottò e critica sociale." (Vikk, da "Orrore a 33 giri")