Io canto l’equilibrio del moto perpetuo
Io canto la vita che si muove silente
Io sussurro nell’aria in cui circolo e nuoto
Io mi avvito per strade, seguo tutta la gente
E fra tutta la gente porto il genio fecondo
Dell’ingegneria che sconfigge la fretta
Senza strepito o fumi che inquinino il mondo
Lode eterna, signori, per la mia bicicletta.
Lode eterna al pedale, al manubrio, alla ruota
Al fanale di dietro, alla dinamo avanti
Al campanellino, alla sua unica nota
Alla voce argentina che vi squilla l’attenti.
State attenti che questo è il vero progresso
Ed è il nesso che lega una tecnologia
Che senza ridurre il mondo ad un cesso
Ti moltiplica la tua stessa energia.
“La rivoluzione – compagni – arriverà in bicicletta”
Suola e pedale
Questo è il vero ideale.
Senza fretta – compagno – boicotta il motore
Senza fare rumore
Calpesta il potere.
Occhio al ginocchio
È lo stinco che stendo.
La rivoluzione sta già pedalando!
Il vibrante mormorio della ruota dentata
Dente a dente si insinua, dente a dente incatena
La catena trattiene l’energia liberata
E la libra veloce, precisa e serena
E la bicicletta – metaforicamente –
Simboleggia una vita che non sia foglia al vento
Ma passione e pensiero, sia corpo e sia mente
In cui si resta in piedi finché c’è movimento.
Circolare a tutti i movimentisti
Lettera aperta a chi vive lottando:
Ciclicamente, internazionalisti
Unitevi in ogni parte del mondo!
Non avrete da perder le vostre catene
Ma da stenderle fra le due ruote in tensione
Libertari, anarco-ciclisti conviene
Arrivarci a pedali alla rivoluzione!
“La rivoluzione – compagni – arriverà in
bicicletta!”
La salita ora è pesa
Verrà la discesa!
Senza fretta – compagno – boicotta il motore
Senza fare rumore
Calpesta il potere.
Occhio al ginocchio
È lo stinco che stendo
La rivoluzione sta già pedalando!
Io canto la vita che si muove silente
Io sussurro nell’aria in cui circolo e nuoto
Io mi avvito per strade, seguo tutta la gente
E fra tutta la gente porto il genio fecondo
Dell’ingegneria che sconfigge la fretta
Senza strepito o fumi che inquinino il mondo
Lode eterna, signori, per la mia bicicletta.
Lode eterna al pedale, al manubrio, alla ruota
Al fanale di dietro, alla dinamo avanti
Al campanellino, alla sua unica nota
Alla voce argentina che vi squilla l’attenti.
State attenti che questo è il vero progresso
Ed è il nesso che lega una tecnologia
Che senza ridurre il mondo ad un cesso
Ti moltiplica la tua stessa energia.
“La rivoluzione – compagni – arriverà in bicicletta”
Suola e pedale
Questo è il vero ideale.
Senza fretta – compagno – boicotta il motore
Senza fare rumore
Calpesta il potere.
Occhio al ginocchio
È lo stinco che stendo.
La rivoluzione sta già pedalando!
Il vibrante mormorio della ruota dentata
Dente a dente si insinua, dente a dente incatena
La catena trattiene l’energia liberata
E la libra veloce, precisa e serena
E la bicicletta – metaforicamente –
Simboleggia una vita che non sia foglia al vento
Ma passione e pensiero, sia corpo e sia mente
In cui si resta in piedi finché c’è movimento.
Circolare a tutti i movimentisti
Lettera aperta a chi vive lottando:
Ciclicamente, internazionalisti
Unitevi in ogni parte del mondo!
Non avrete da perder le vostre catene
Ma da stenderle fra le due ruote in tensione
Libertari, anarco-ciclisti conviene
Arrivarci a pedali alla rivoluzione!
“La rivoluzione – compagni – arriverà in
bicicletta!”
La salita ora è pesa
Verrà la discesa!
Senza fretta – compagno – boicotta il motore
Senza fare rumore
Calpesta il potere.
Occhio al ginocchio
È lo stinco che stendo
La rivoluzione sta già pedalando!
inviata da adriana - 29/4/2011 - 12:20
Lingua: Francese
Version française – ODE AU MOUVEMENT PERPÉTUEL – Marco Valdo M.I.– 2011
Chanson italienne – Ode al moto perpetuo – Alessio Lega
Chanson italienne – Ode al moto perpetuo – Alessio Lega
Pour une chanson étonnante, en voilà une qui en réjouira plus d'une et plus d'un... Une Ode au mouvement perpétuel. Voilà qui interpelle... Alessio Lega se transformerait-il en disciple de Leonardo ou de Pascal ? Dis-moi, Marco Valdo M.I., qu'en penses-tu ?
Je l'imagine mal... Mais sait-on jamais ? Pour le reste, cette Ode au Mouvement Perpétuel, du point de vue strictement scientifique, est assez loin de la réalité. Je te signale que pour la mécanique, même quantique, il n'est en aucun cas possible qu'un tel mouvement puisse exister. Ce serait plutôt une Ode à la pédale, à la bicyclette, au vélo, au mollet, au cycliste, au forçat de la route... Ce qui est très bien. Cependant, il ne faut jamais oublier que le cycliste, pour pouvoir être cycliste, doit d'abord exister comme personne et de ce point de vue, en effet, il y a là une consommation d'énergie, mais elle serait sans doute à peu près égale s'il se contentait de marcher. Globalement, il se déplace sans doute plus rapidement, avec un moindre effort par rapport à la distance parcourue et un frottement nettement limité par rapport au déplacement pédestre.
Voilà donc, la révolution silencieuse à deux roues. Mais il me semble qu'elle présente certains inconvénients... Dont par exemple, précisément sa technologie fondée sur l'acier, le cuivre, le verre, le caoutchouc et le plastique... Imagine rien qu'un instant ce que cela suppose d'usines, de circuits de distribution, de transports, de magasins, de pièces de rechange... Et puis, il faut aussi une certaine force, une machine et un corps en bon état de marche... Sans compter les côtes, le vent, les pluies, les chemins pierreux, boueux... Dès lors, c'est bien la bicyclette, mais je préfère nettement le vélo chinois...
Le vélo chinois... ? Qu'a-t-il de si particulier, ce vélo chinois ? Là franchement, tu m'intrigues.
Et bien voilà..., Marco Valdo M.I. mon ami, je vais pour toi éclaircir ce mystère du vélo chinois. Lorsque le premier vélocipède, la première bicyclette, ce miracle de la technologie qui enchanta Alfred Jarry au point de le ruiner... Je te rappelle au passage que Jarry (le père d'Ubu) avait acheté au sieur Trochon à Laval (Bretagne) une bicyclette de la marque Clément Modèle luxe 96 de course sur piste, un engin hors de prix, et qu'il fut poursuivit le reste de son existence par des huissiers, mais je m'égare. Donc, lorsque les Chinois – ils en étaient encore à l'Empire – virent cette merveille de l'industrie et du mollet, ils décrirent la chose aux Chinois – toujours de l'Empire – qui ne l'avaient pas sous les yeux, comme un âne que l'on fait avancer en le tenant par les oreilles et en lui bourrant le ventre de coups de pieds... Dès lors, si le vélo, selon les Chinois de l'Empire, est un âne à qui l'on tire les oreilles et qu'on frappe de coups de pieds; a contrario, l'âne est un vélo chinois auquel il ne faut même pas donner ces coups de pieds – c'est même vivement déconseillé, ni même le tenir par les oreilles, ce qui est encore plus vivement déconseillé. Le « vélo chinois », c'est lui la vraie révolution. Vois donc tous les avantages du vélo chinois : d'abord, une technologie d'avant-garde... Plus écologique, il n'y a pas. Il ne nécessite aucune industrie, l'extraction d'aucune matière première... Pas de carrières qui détruisent le paysage, pas d'usines qui le détruisent aussi et pas de ces fumées et de ces émanations qui polluent la vie... Bien au contraire, non seulement, il ne pollue pas... mais ses déjections produisent de l'engrais. Et pour chercher sa nourriture, il nettoie les fossés, les sous-bois, les terrains laissés à l'abandon. Mais encore, il est automoteur et il porte les femmes, les hommes, les enfants, les vieillards et toutes sortes de charges jusque dans les chemins les plus escarpés, dans les lieux les plus reculés, dans les endroits les plus montagneux ou inaccessibles... Bref, pour se déplacer, il ne demande pas des voies macadamisées... Mais mieux, il est intelligent, il contourne tout seul l'obstacle, il évite le danger, il peut – au besoin – vous ramener chez vous, c'est-à-dire chez lui aussi, même si vous n'êtes plus en état de le faire – ce qui arrive certains soirs, même aux meilleurs. Il porte le malade; l'hiver, il tient chaud et de surcroît, c'est un aimable compagnon avec lequel on peut se lier d'amitié et même de tendresse et avec qui on peut – tu le sais – tenir la conversation. Bien traité, il manifeste sa joie de vous revoir... Ainsi en fut-il de Modestine et de Robert-louis Stevenson lors d'un inoubliable voyage dans les Cévennes.
Cette fois, je pense que même Alessio sera convaincu par ce « vélo chinois » qui de son pas trottinant s'en va tissant le linceul de ce vieux monde mécanique, énergivore et cacochyme.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. Et Lucien Lane.
Je l'imagine mal... Mais sait-on jamais ? Pour le reste, cette Ode au Mouvement Perpétuel, du point de vue strictement scientifique, est assez loin de la réalité. Je te signale que pour la mécanique, même quantique, il n'est en aucun cas possible qu'un tel mouvement puisse exister. Ce serait plutôt une Ode à la pédale, à la bicyclette, au vélo, au mollet, au cycliste, au forçat de la route... Ce qui est très bien. Cependant, il ne faut jamais oublier que le cycliste, pour pouvoir être cycliste, doit d'abord exister comme personne et de ce point de vue, en effet, il y a là une consommation d'énergie, mais elle serait sans doute à peu près égale s'il se contentait de marcher. Globalement, il se déplace sans doute plus rapidement, avec un moindre effort par rapport à la distance parcourue et un frottement nettement limité par rapport au déplacement pédestre.
Voilà donc, la révolution silencieuse à deux roues. Mais il me semble qu'elle présente certains inconvénients... Dont par exemple, précisément sa technologie fondée sur l'acier, le cuivre, le verre, le caoutchouc et le plastique... Imagine rien qu'un instant ce que cela suppose d'usines, de circuits de distribution, de transports, de magasins, de pièces de rechange... Et puis, il faut aussi une certaine force, une machine et un corps en bon état de marche... Sans compter les côtes, le vent, les pluies, les chemins pierreux, boueux... Dès lors, c'est bien la bicyclette, mais je préfère nettement le vélo chinois...
Le vélo chinois... ? Qu'a-t-il de si particulier, ce vélo chinois ? Là franchement, tu m'intrigues.
Et bien voilà..., Marco Valdo M.I. mon ami, je vais pour toi éclaircir ce mystère du vélo chinois. Lorsque le premier vélocipède, la première bicyclette, ce miracle de la technologie qui enchanta Alfred Jarry au point de le ruiner... Je te rappelle au passage que Jarry (le père d'Ubu) avait acheté au sieur Trochon à Laval (Bretagne) une bicyclette de la marque Clément Modèle luxe 96 de course sur piste, un engin hors de prix, et qu'il fut poursuivit le reste de son existence par des huissiers, mais je m'égare. Donc, lorsque les Chinois – ils en étaient encore à l'Empire – virent cette merveille de l'industrie et du mollet, ils décrirent la chose aux Chinois – toujours de l'Empire – qui ne l'avaient pas sous les yeux, comme un âne que l'on fait avancer en le tenant par les oreilles et en lui bourrant le ventre de coups de pieds... Dès lors, si le vélo, selon les Chinois de l'Empire, est un âne à qui l'on tire les oreilles et qu'on frappe de coups de pieds; a contrario, l'âne est un vélo chinois auquel il ne faut même pas donner ces coups de pieds – c'est même vivement déconseillé, ni même le tenir par les oreilles, ce qui est encore plus vivement déconseillé. Le « vélo chinois », c'est lui la vraie révolution. Vois donc tous les avantages du vélo chinois : d'abord, une technologie d'avant-garde... Plus écologique, il n'y a pas. Il ne nécessite aucune industrie, l'extraction d'aucune matière première... Pas de carrières qui détruisent le paysage, pas d'usines qui le détruisent aussi et pas de ces fumées et de ces émanations qui polluent la vie... Bien au contraire, non seulement, il ne pollue pas... mais ses déjections produisent de l'engrais. Et pour chercher sa nourriture, il nettoie les fossés, les sous-bois, les terrains laissés à l'abandon. Mais encore, il est automoteur et il porte les femmes, les hommes, les enfants, les vieillards et toutes sortes de charges jusque dans les chemins les plus escarpés, dans les lieux les plus reculés, dans les endroits les plus montagneux ou inaccessibles... Bref, pour se déplacer, il ne demande pas des voies macadamisées... Mais mieux, il est intelligent, il contourne tout seul l'obstacle, il évite le danger, il peut – au besoin – vous ramener chez vous, c'est-à-dire chez lui aussi, même si vous n'êtes plus en état de le faire – ce qui arrive certains soirs, même aux meilleurs. Il porte le malade; l'hiver, il tient chaud et de surcroît, c'est un aimable compagnon avec lequel on peut se lier d'amitié et même de tendresse et avec qui on peut – tu le sais – tenir la conversation. Bien traité, il manifeste sa joie de vous revoir... Ainsi en fut-il de Modestine et de Robert-louis Stevenson lors d'un inoubliable voyage dans les Cévennes.
Cette fois, je pense que même Alessio sera convaincu par ce « vélo chinois » qui de son pas trottinant s'en va tissant le linceul de ce vieux monde mécanique, énergivore et cacochyme.
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. Et Lucien Lane.
ODE AU MOUVEMENT PERPÉTUEL
Je chante l'équilibre du mouvement perpétuel
Je chante la vie qui se meut silencieuse
Je susurre dans l'air où je circule et je nage
Je me glisse par les rues, je suis tous les gens
Et parmi tous ces gens, j'apporte le génie fécond
De l'ingéniosité qui défait la presse
Sans vacarme et sans fumée qui empoisonnent le monde
Louange éternelle, messieurs, pour ma bicyclette
Louange éternelle à la pédale, au guidon, à la roue
Au feu arrière, à la dynamo avant,
À la sonnette, à son unique note
À la voix argentine qui vous tintinnabule attention
Remarquez, je vous prie, que voilà le vrai progrès
Et c'est le nœud qui lie une technologie
Qui sans réduire le monde à une chiotte
Multiplie ta propre énergie.
« La révolution – camarades – viendra à vélo ! »
Semelle et pédale
Voilà le vrai idéal.
Sans presse – camarade – boycotte le moteur
Sans faire rumeur
Écrase le pouvoir
Œil au genou
C'est le jarret que j'étire
La révolution vient en pédalant !
Le murmure vibrant de la roue dentée
Dent à dent s'insinue, dent à dent enchaîne
La chaîne capte l'énergie libérée
Et la livre véloce, précise et sereine
Et la bicyclette, métaphore de petite reine
Symbolise une vie qui ne soit pas feuille au vent
Mais passion et pensée, corps et esprit
Où l'on reste debout tant qu'il y a mouvement.
Circulaire à tous les mouvementistes
Lettre ouverte à qui vit en luttant :
Internationalistes de tous les pays,
Unissez-vous ! Cyclistement.
N'abandonnez pas vos chaînes
Mais tendez-les entre les deux roues en tension
Libertaires, anarco-cyclistes il faut
Arriver à coups de pédale à la révolution !
« La révolution – camarades – viendra à vélo ! »
La côte à présent est dure
Mais viendra la descente !
Sans presse – camarade – boycotte le moteur
Sans faire rumeur
Écrase le pouvoir
Œil au genou
C'est le jarret que j'étire
La révolution vient en pédalant !
Je chante l'équilibre du mouvement perpétuel
Je chante la vie qui se meut silencieuse
Je susurre dans l'air où je circule et je nage
Je me glisse par les rues, je suis tous les gens
Et parmi tous ces gens, j'apporte le génie fécond
De l'ingéniosité qui défait la presse
Sans vacarme et sans fumée qui empoisonnent le monde
Louange éternelle, messieurs, pour ma bicyclette
Louange éternelle à la pédale, au guidon, à la roue
Au feu arrière, à la dynamo avant,
À la sonnette, à son unique note
À la voix argentine qui vous tintinnabule attention
Remarquez, je vous prie, que voilà le vrai progrès
Et c'est le nœud qui lie une technologie
Qui sans réduire le monde à une chiotte
Multiplie ta propre énergie.
« La révolution – camarades – viendra à vélo ! »
Semelle et pédale
Voilà le vrai idéal.
Sans presse – camarade – boycotte le moteur
Sans faire rumeur
Écrase le pouvoir
Œil au genou
C'est le jarret que j'étire
La révolution vient en pédalant !
Le murmure vibrant de la roue dentée
Dent à dent s'insinue, dent à dent enchaîne
La chaîne capte l'énergie libérée
Et la livre véloce, précise et sereine
Et la bicyclette, métaphore de petite reine
Symbolise une vie qui ne soit pas feuille au vent
Mais passion et pensée, corps et esprit
Où l'on reste debout tant qu'il y a mouvement.
Circulaire à tous les mouvementistes
Lettre ouverte à qui vit en luttant :
Internationalistes de tous les pays,
Unissez-vous ! Cyclistement.
N'abandonnez pas vos chaînes
Mais tendez-les entre les deux roues en tension
Libertaires, anarco-cyclistes il faut
Arriver à coups de pédale à la révolution !
« La révolution – camarades – viendra à vélo ! »
La côte à présent est dure
Mais viendra la descente !
Sans presse – camarade – boycotte le moteur
Sans faire rumeur
Écrase le pouvoir
Œil au genou
C'est le jarret que j'étire
La révolution vient en pédalant !
inviata da Marco Valdo M.I. - 30/4/2011 - 20:31
×
Contro le guerre per il petrolio, la rivoluzione sta già pedalando!