Chaque fois qu'éjacule le fascisme ordinaire
Celui qui rend le sourire aux actionnaires
Terrorisés par les anarcho-autonomes
Qui voudraient libérer les déviants du génome
On voit disparaître le plaisir de l'instant
Remplacé illico par la terreur d'un présent
Et d'un futur qui se rêvent au passé
Privés des imprévus qui les font angoisser
Torrides passions qui toujours aboutissent
Au plus profond de bien étranges abysses
L'amour de la mort et la mort du père
Alors qu'enfin soumis les vaincus désespèrent
Serviles supplétifs forgeant leurs propres chaînes
Il ne faut pas compter sur eux pour la prochaine
La révolution, ou même la révolte
Comme ils ne sèment plus, le néant les récolte
Rien n'a changé, ni les mots, ni les choses
L'Atalante affronte encore les mêmes névroses
La voix de son maître admire, extatique
La médiocrité d'une fiction pathétique
Comme l'impuissance règne, il faut brasser de l'air
Et flagorner le peuple pour noyer sa colère
L'identité du clan devient l'unique urgence
Les paranos paradent et promettent la vengeance
Quand ils répandent la vérité cathodique
À grands coups d'unités de bruit médiatique
Ils renforcent encore l'ignorance disponible
Transplantant l'imposture dans le coeur de leur cible
Naïfs bâtissant les murs de leurs prisons
Fiers d'être devenus leurs propres matons
Les aliénés dociles tournent en rond et au pas
Dans des cellules grises dont on ne s'évade pas
Comment décrire ces charognards qui racolent
Les losers exsangues abrutis par la picole,
Le cerveau vitrifié par les psychoactifs,
Devant un tel cynisme je manque d'adjectifs
Ces dealers d'illusions, collabos du système
Et leurs marionnettes psalmodiant l'anathème
Se croient illégalistes quand ils sont l'attraction
Produite par la police et par la réaction
La beauferie crasse se prétend ouvrière
Dans la bouche mythomane de hâbleurs bipolaires
Les rebelles factices cachent derrière leur profil
Des amours refoulées de poseurs homophiles
La haine de soi se regroupe en tribus
Qui parlent fort des exploits qu'elles s'attribuent
Pourtant c'est le suicide qui guette, solitaire,
Ces clones décérébrés par la logique militaire
Mais quand je dis non, je ne renonce pas
Me taire serait laisser croire que je ne juge pas
La conscience s'éveille avec la révolte
Celle qui concrétise la colère qu'on récolte
Mais si penser, c'est déjà désobéir
Nos seules intentions ne permettent pas d'agir
Il manque encore le courage et l'intelligence
Qui nous donneront la force de répondre à l'urgence
En choisissant la vie contre le sacré
C'est avec joie que nous allons blasphémer
Nous délivrer de Dieu pour délivrer le monde
Et détruire les gamètes de la bête immonde
Ce n'est pas seulement la vie que nous voulons
C'est également son sens et ses raisons
Et que je sois une femme ou un homme
Je me révolte, donc nous sommes
Celui qui rend le sourire aux actionnaires
Terrorisés par les anarcho-autonomes
Qui voudraient libérer les déviants du génome
On voit disparaître le plaisir de l'instant
Remplacé illico par la terreur d'un présent
Et d'un futur qui se rêvent au passé
Privés des imprévus qui les font angoisser
Torrides passions qui toujours aboutissent
Au plus profond de bien étranges abysses
L'amour de la mort et la mort du père
Alors qu'enfin soumis les vaincus désespèrent
Serviles supplétifs forgeant leurs propres chaînes
Il ne faut pas compter sur eux pour la prochaine
La révolution, ou même la révolte
Comme ils ne sèment plus, le néant les récolte
Rien n'a changé, ni les mots, ni les choses
L'Atalante affronte encore les mêmes névroses
La voix de son maître admire, extatique
La médiocrité d'une fiction pathétique
Comme l'impuissance règne, il faut brasser de l'air
Et flagorner le peuple pour noyer sa colère
L'identité du clan devient l'unique urgence
Les paranos paradent et promettent la vengeance
Quand ils répandent la vérité cathodique
À grands coups d'unités de bruit médiatique
Ils renforcent encore l'ignorance disponible
Transplantant l'imposture dans le coeur de leur cible
Naïfs bâtissant les murs de leurs prisons
Fiers d'être devenus leurs propres matons
Les aliénés dociles tournent en rond et au pas
Dans des cellules grises dont on ne s'évade pas
Comment décrire ces charognards qui racolent
Les losers exsangues abrutis par la picole,
Le cerveau vitrifié par les psychoactifs,
Devant un tel cynisme je manque d'adjectifs
Ces dealers d'illusions, collabos du système
Et leurs marionnettes psalmodiant l'anathème
Se croient illégalistes quand ils sont l'attraction
Produite par la police et par la réaction
La beauferie crasse se prétend ouvrière
Dans la bouche mythomane de hâbleurs bipolaires
Les rebelles factices cachent derrière leur profil
Des amours refoulées de poseurs homophiles
La haine de soi se regroupe en tribus
Qui parlent fort des exploits qu'elles s'attribuent
Pourtant c'est le suicide qui guette, solitaire,
Ces clones décérébrés par la logique militaire
Mais quand je dis non, je ne renonce pas
Me taire serait laisser croire que je ne juge pas
La conscience s'éveille avec la révolte
Celle qui concrétise la colère qu'on récolte
Mais si penser, c'est déjà désobéir
Nos seules intentions ne permettent pas d'agir
Il manque encore le courage et l'intelligence
Qui nous donneront la force de répondre à l'urgence
En choisissant la vie contre le sacré
C'est avec joie que nous allons blasphémer
Nous délivrer de Dieu pour délivrer le monde
Et détruire les gamètes de la bête immonde
Ce n'est pas seulement la vie que nous voulons
C'est également son sens et ses raisons
Et que je sois une femme ou un homme
Je me révolte, donc nous sommes
inviata da adriana - 24/3/2011 - 17:42
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Album : J'y croyais pas