Lingua   

Maria

Davide Van De Sfroos
Lingua: Italiano (Lombardo "Laghèe")


Davide Van De Sfroos

Lista delle versioni e commenti


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Album: Yanez
DavideVanDeSfroos Yanez

Testo reperito in questa pagina

Inserito dopo la visione della conferenza stampa nella quale Davide Van De Sfroos racconta le canzoni del suo album.



"Scoppia il cielo e te par mea vera
che stavolta l'è mea una guèra"

.. scoppia il cielo e non ti pare vero che stavolta non è una guerra..


Marie.200Fisarmonica e violino accompagnano il canto di Maria, in una sera in cui "i profeti della birra rossa media / si sistemano la sedia / e poi non sanno più cosa fare". Maria, con la gonna troppo corta, viene da un paese lontano e non si sa nemmeno se si chiama Maria. Slaccia cinture e dipinge col rossetto dei suoi baci tutti quelli che la chiamano, per poter mandare i soldi a casa. Delicatissima storia di prostituzione di paese. "Bocca di rosa"?

La frase: "Qui nel lago certe stelle son cadute e le cravatte son svenute / ma se beef un oultu giir / e domani ci sarà la processione / e vuoi imparare una canzone che nessuno imparerà"

www.bielle.org
Le fisarmoniche si muovon come bruchi
accarezzando gli ubriachi
e aspettando un patatràc

I profeti della birra rossa media
si sistemano la sedia
e poe i sann pioe cussè fa'

Maria Maria Maria
cunt un coer in soe i stivaj
suta i foech artificiaj che voe pioe vardà nissoen

Maria Maria Maria
e l'estàa urmai l'è finiida
anca se bevum la batida cun quatru tocch de giazz

Scoppia il cielo e te par mea vera
che stavolta l'è mea una guèra
e ca' tua noen semm gnaa in duè la sia

E ti capita di riparlare questa lingua
che non fanno studiare
e semm gna se te se ciàmet Maria
E cosi sia

Qui nel lago certe stelle son cadute e le cravatte
son svenute
ma se beef un oltru giir
e domani ci sarà la processione
e vuoi imparare una canzone che nessuno canterà

Maria Maria Maria
cun la gona tropa cürta
la memoria tüta storta
che te voeret fa' negàa

Maria Maria Maria
senza gioia ne pagüura
te slazzereet 'na quaj cintüra e manderet a ca' i danèe

Se te vardum ghe par mea vera
de vedett suriid a sta tèra
che sa gnaa se te se ciàmet Maria

E dal rusett che i t'hann regalàa
sarann tanti a vess pitüraa
e anca luur i te ciamen Maria e
anca noen te ciamum Maria

E così sia

Le fisarmoniche si muovon come bruchi
accarezzando gli ubriachi
e aspettando un patatrak

inviata da adriana - 19/3/2011 - 12:19




Lingua: Italiano

Versione italiana da cauboi.it
MARIA

Le fisarmoniche si muovon come bruchi
accarezzando gli ubriachi
e aspettando un patatràc

i profeti della birra rossa media
si sistemano la sedia
e poi non sanno più cosa fare

Maria Maria Maria
Con il cuore sugli stivali
Sotto i fuochi artificiali che ormai nessuno vuole più guardare

Maria Maria Maria
E l’estate ormai è finita
Anche se beviamo la batida con quattro pezzi di ghiaccio

Scoppia il cielo e non ti sembra vero
Che stavolta non è una guerra
E casa tua non sappiamo nemmeno dove sia

E ti capita di riparlare questa lingua che non fanno studiare
E non sappiamo nemmeno se ti chiami Maria

E cosi sia

Qui nel lago certe stelle son cadute e le cravatte son svenute
Ma si beve un altro giro
e domani ci sarà la processione
e vuoi imparare una canzone che nessuno canterà

Maria Maria Maria
Con la gonna troppo corta
La memoria tutta storta
Che vuoi far annegare

Maria Maria Maria
senza gioia né paura
slaccerai qualche cintura
e manderai a casa i soldi

Se ti guardiamo non ci sembra vero
Di vederti sorridere verso questa terra
Che non sa nemmeno se ti chiami Maria

E dal rossetto che t’hanno regalato
Saranno in tanti a essere pitturati
E anche loro ti chiamano Maria
E anche noi ti chiamiamo Maria

E così sia

Le fisarmoniche si muovon come bruchi
accarezzando gli ubriachi
e aspettando un patatràc

31/3/2011 - 00:05




Lingua: Francese

Version française - MARIA – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne (Lombardo - Laghée) – Maria – Davide Van De Sfroos – 2011


Maria Maria Maria... et ne sait même pas, nous, si tu t'appelles vraiment Maria Maria Maria... Voilà toute l'histoire, mon ami Lucien l'âne. Toute l'histoire que raconte cette superbe chanson, toute l'histoire d'une « Maria Maria Maria »...

Pourquoi donc, mon ami Marco Valdo M.I., dis-tu, une « Maria Maria Maria ». Y en aurait-il d'autres ? Et qui sont-elles ?

D'autres ? Lucien l'âne mon ami, sûr qu'il en en a d'autres et elles sont innombrables, aujourd'hui. Elles le seront plus encore demain. Ces « Maria Maria Maria », ce sont ces filles et ces femmes venues d'on ne sait trop où, quelque part sur la planète où il y a une guerre, une famine, une misère trop grande, un soleil trop sec, un sable trop aride... Où peut-être, il y a du pétrole, des diamants, de l'or, du platine, de l'uranium... Que sais-je encore ? De la bauxite, des plages, des touristes, peut-être. Enfin, n'importe quoi, de tout mais uniquement pour les autres, uniquement pour d'autres, jamais pour le peuple innombrable des Maria Maria Maria.


Vu globalement, dit Lucien l'âne, c'est là un épisode, une aventure collatérale – comme il y a des dégâts collatéraux, il y a des aventures collatérales, mais dans le fond, ça se ressemble... Un épisode collatéral de La Guerre... Une aventure collatérale de la Guerre... La Guerre des guerres, la Guerre de Cent Mille Ans que les riches mènent constamment contre les pauvres afin de renforcer leurs positions, d'étendre leur domination, de bonifier leurs profits, d'accroître leurs richesses et de magnifier leurs personnes... Crois-moi, mon ami, ces riches sont une engeance pestilentielle dont l'humanité aurait le plus vif intérêt à se débarrasser. Malheureusement, ils ont les pouvoirs, les moyens, les armes et tout ce qui permet de satisfaire l'idiote vanité et l'imbécile cupidité.


C'est bien là le problème. Quant aux Maria Maria Maria, ce sont, comme tu l'as compris, les femmes de la détresse, ces femmes venues de nulle part et de partout, d'endroits improbables dont on ose ignorer et le nom et la position géographique, des femmes sans importance, des femmes - paillassons, de ces femmes qu'on use et puis qu'on jette, des femmes qui ont la lourde hérédité d'être... d'être des femmes... c'est déjà dur ! (Crois-moi, Lucien l'âne mon ami, je ne sais chez les ânes, mais chez les hommes c'est ainsi.. les femmes sont, dans le meilleur des cas – sauf rarissime exception – des subalternes, des laissées pour compte...). Mais d'être en plus des émigrées, d'être d'un autre continent, généralement d'une autre couleur, d'être affaiblies surtout... Et pire encore... Au lieu de susciter la compassion, qui je te le rappelle est élevée dans le christianisme, en vertu cardinale, au lieu donc de susciter la compassion et la solidarité (ce qui n'est pas une vertu chrétienne, mais une pratique [en langage philosophique, une praxis] des pauvres et des humiliés), le fait qu'elles soient ainsi défavorisées, rejetées, sert de prétexte pour les rejeter plus et plus loin encore... C'est-à-dire : les renvoyer au bout du monde, au diable, n'importe où, chez elles (alors que chez elles est maintenant ici et maintenant). Et s'il n'y a pas de chez elles, il reste la prostitution ou le camp, ou les deux. Arbeit macht frei,... On leur expliquera !

Ce monde est vraiment une pourriture... Marco Valdo M.I. mon ami, bien que je sois un âne, je m'en vais lui tisser à ce putain de monde un de ces linceuls dont il ne sortira jamais – résurrection ou pas !


Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
MARIA


Les accordéons se meuvent comme des vers
Caressant les ivrognes
Et attendant un patatrac.

Les prophètes de la bière ambrée
S'installent sur leur siège
Et puis, ne savent plus que faire.

Maria Maria Maria
Avec le cœur dans les bottes
Sous les feux d'artifice que personne ne veut plus regarder

Maria Maria Maria
L'été est désormais fini
Même si nous buvons la batida avec quatre morceaux de glace

Le ciel explose et il te semble impossible
Que ce ne soit pas une nouvelle guerre
Nous, nous ne savons même pas où se trouve ta maison

Il t'arrive de reparler cette langue qu'on n'enseigne pas
Nous, nous ne savons même pas si tu t'appelles Maria
Ainsi soit-il

Ici sur le lac, des étoiles sont tombées et leurs cravates ont disparu
Mais on reboit un coup
Demain ce sera la procession
Et tu veux apprendre une chanson que personne ne chantera

Maria Maria Maria
Avec ta jupe trop courte
Ta mémoire toute tordue
Que tu voudrais noyer.

Maria Maria Maria
Sans joie ni peur
Dénoue une ceinture
Et tu enverras de l'argent chez toi

Quand on te regarde il ne nous semble pas possible
Que tu souries vers cette terre
Quand nous, on ne sait si tu t'appelles Maria.

Et du rouge qu'on t'a offert
Ils seront tant à être peinturés
Même eux t'appelleront Maria
Même eux t'appelleront Maria

Et ainsi soit-il

Les accordéons se meuvent comme des vers
Caressant les ivrognes
Et attendant un patatrac.

inviata da Marco Valdo M.I. - 9/5/2011 - 13:50




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