I'm yelling yelling vegetables for sale
With a deepest voice of a true male
I’m not ashamed for what I sell
Gotta make a living too
Hopefully a stage of life
I have to work through
Man, I’ve studied, will study my entire life
Whit dreams of a good job, a house
And a carrying wife
Stood behind my cart I looked around
It felt so empty, so cold, with a naked sound
When dictatory is the talk of a town
Democracy will never be around
I’m pushing push dragging myself
Over that state of mind to reach my shelf
Grabbed for a book that I’ve studied
When graduated
It said democracy’s ready
When votes are weighted
Now I’m rollin’ rolling my vendor cart
Again from that cracky old end back to the start
Man, I was raised in this town
Proud of my streets around
So in the name of your future
I’ve burned myself down
I’ve burned myself down
I’ve burned myself down
When dictatory is the talk of a town
Democracy will never be around
So I’ve burned myself down
I’ve burned myself down
When dictatory is the talk of a town
Democracy will never be around
Will never be around
Will never be around…
With a deepest voice of a true male
I’m not ashamed for what I sell
Gotta make a living too
Hopefully a stage of life
I have to work through
Man, I’ve studied, will study my entire life
Whit dreams of a good job, a house
And a carrying wife
Stood behind my cart I looked around
It felt so empty, so cold, with a naked sound
When dictatory is the talk of a town
Democracy will never be around
I’m pushing push dragging myself
Over that state of mind to reach my shelf
Grabbed for a book that I’ve studied
When graduated
It said democracy’s ready
When votes are weighted
Now I’m rollin’ rolling my vendor cart
Again from that cracky old end back to the start
Man, I was raised in this town
Proud of my streets around
So in the name of your future
I’ve burned myself down
I’ve burned myself down
I’ve burned myself down
When dictatory is the talk of a town
Democracy will never be around
So I’ve burned myself down
I’ve burned myself down
When dictatory is the talk of a town
Democracy will never be around
Will never be around
Will never be around…
inviata da Bartleby - 28/1/2011 - 14:28
Lingua: Italiano
Tentativo di traduzione italiana (molto libera, correggete se vi pare) di Bartleby.
VENDITORE AMBULANTE
Sto gridando “Vendo verdura!”
Con la voce più profonda che un uomo possa avere
Non mi vergogno per quello che vendo
Tocca pure a me guadagnarmi la vita
Se tutto va bene verrà il momento
In cui avrò un lavoro.
Sai, ho studiato, e studierò per tutta la vita
Con il sogno di un buon lavoro, di una casa
E di una sposa
Dietro al mio carretto mi sono guardato intorno
Mi sono sentito così vuoto, ho sentito così freddo,
come se non mi uscisse un suono
Fintanto che il dispotismo sarà così diffuso
La democrazia non avrà spazio da queste parti
Continuo a spingere, cercando di trascinarmi fuori
Da questo stato mentale per trovare il mio posto
Ho ripreso in mano un libro che ho studiato
Quando mi sono laureato
Diceva che la democrazia è pronta
quando i voti hanno valore.
Ora sto tirando il mio carretto
Ancora una volta, sempre da quella vecchia crepa che sta alla fine per tornare al punto di partenza
Sai, sono cresciuto in questa città,
Orgoglioso di queste strade
Così, per il tuo futuro,
Mi sono dato fuoco
Mi sono dato fuoco
Mi sono dato fuoco
Fintanto che il dispotismo sarà così diffuso
La democrazia non avrà spazio da queste parti
Così mi sono dato fuoco
Mi sono dato fuoco
Fintanto che il dispotismo sarà così diffuso
La democrazia non avrà spazio da queste parti
Non avrà spazio da queste parti
Non avrà spazio da queste parti…
Sto gridando “Vendo verdura!”
Con la voce più profonda che un uomo possa avere
Non mi vergogno per quello che vendo
Tocca pure a me guadagnarmi la vita
Se tutto va bene verrà il momento
In cui avrò un lavoro.
Sai, ho studiato, e studierò per tutta la vita
Con il sogno di un buon lavoro, di una casa
E di una sposa
Dietro al mio carretto mi sono guardato intorno
Mi sono sentito così vuoto, ho sentito così freddo,
come se non mi uscisse un suono
Fintanto che il dispotismo sarà così diffuso
La democrazia non avrà spazio da queste parti
Continuo a spingere, cercando di trascinarmi fuori
Da questo stato mentale per trovare il mio posto
Ho ripreso in mano un libro che ho studiato
Quando mi sono laureato
Diceva che la democrazia è pronta
quando i voti hanno valore.
Ora sto tirando il mio carretto
Ancora una volta, sempre da quella vecchia crepa che sta alla fine per tornare al punto di partenza
Sai, sono cresciuto in questa città,
Orgoglioso di queste strade
Così, per il tuo futuro,
Mi sono dato fuoco
Mi sono dato fuoco
Mi sono dato fuoco
Fintanto che il dispotismo sarà così diffuso
La democrazia non avrà spazio da queste parti
Così mi sono dato fuoco
Mi sono dato fuoco
Fintanto che il dispotismo sarà così diffuso
La democrazia non avrà spazio da queste parti
Non avrà spazio da queste parti
Non avrà spazio da queste parti…
inviata da Bartleby - 28/1/2011 - 14:34
Lingua: Francese
Version française – MARCHAND AMBULANT – Marco Valdo M.I. – 2011
à partir de la version italienne VENDITORE AMBULANTE de Bartleby – 2011
Chanson en langue anglaise – Street Vendor – Kashmere Hakim – 2011
à partir de la version italienne VENDITORE AMBULANTE de Bartleby – 2011
Chanson en langue anglaise – Street Vendor – Kashmere Hakim – 2011
Chanson dédiée à محمد البوعزيزي, Mohamed Bouazizi, 26 ans, marchand ambulant à Sidi Bouzid, petite ville au centre de la Tunisie.
Le 17 décembre 2010, après avoir subi la énième agression de la part des forces de police et la confiscation de sa charrette de fruits et légumes, avec l'excuse de ne pas être en ordre avec les autorisations (mais en réalité car le jeune n'avait pas les sous pour l'habituel bakchich), Mohamed Bouazizi, qui vivait aussi de ça pour permettre à ses sœurs d'étudier (lui qui n'avait jamais pu le faire – contrairement à ce qui est dit dans les médias et dans cette chanson), va protester auprès du gouverneur et, n'ayant pas été reçu ou au moins écouté par quelqu'un, acheta alors un bidon de pétrole, s'en aspergea et se donna le feu.
Il mourut après 18 jours d'agonie, le 4 janvier 2011, alors même que le peuple tunisien s'insurgeait.
Mohamed Bouazizi est celui qui le premier a chassé le dictateur Ben Ali.
Son sacrifice n'a pas été vain, au moins jusqu'à présent. Nous espérons que le peuple tunisien n'oublie pas son geste et saura honorer même dans le futur sa mémoire.
Plus ou moins dans les mêmes jours, le 12 décembre de l'année dernière, un chômeur de 55 ans, séparé avec 3 enfants (on dit qu'il avait des problèmes mentaux... et [il y a de quoi] je te crois !),
, s'est mis le feu au centre de Modugno, dans la région de Bari.
Il en est mort, puis on n'en a plus rien su.
Quelqu'un a dit ou fait quelque chose ? Quelqu'un a protesté ? Quelqu'un est descendu dans la rue ? Non !
Désormais, c'est certain : nous autres Italiens, nous avons moins de couilles (lisez courage) que les Maghrébins.
*
Telle était l'introduction de la main de Bartleby, dit Marco Valdo M.I.
Qu'est-ce qu'il t'a pris, mon ami Marco Valdo M.I., tu étais occupé à autre chose, tu traduisais une autre chanson et voilà que tu arrêtes tout et que tu te mets à ce texte...
Et bien, tout simplement, un sentiment d'urgence. Une sorte de nécessité de dire ces choses que raconte la chanson et de répercuter le propos de Bartleby. Et puis de saluer à nouveau Mohamed Bouazizi, cet homme courageux et désespéré, ce marchand ambulant qui, peut-être sans le vouloir, et même certainement sans le vouloir, a réussi à transformer le destin de son pays et à chasser une belle et puissante ordure. Et aussi, pour dire à nouveau, « Italiens, bon sang, réveillez-vous ! Chassez à grands coups de pied dans le cul cet épouvantail ridicule qui vous sert d'amuseur public et accessoirement, de Président du Conseil. » Le Marquis de Sade (par ailleurs, spécialiste des orgies, lui aussi, mais à Charenton...N.B. : Charenton era un manicomio...), in tempore non suspecto, vous aurait dit : « Italiens, encore un effort pour devenir révolutionnaires ! ». Au fait, si le ridicule tuait vraiment, il n'y aurait plus d'Italie. C'est un risque.
Tu y vas fort, Marco Valdo M.I. mon ami...Si c'était moi qui disait des choses pareilles, je comprendrais. Étant âne, je dis des âneries et on ne saurait me le reprocher... Mais toi, crois-moi, tu y vas fort...
Et c'est moi qui y vais fort... Tu penses vraiment cela ? Mais enfin, Lucien l'âne mon ami, j'indique simplement l'opinion du monde entier ou à peu près... Et puis, ce guignol déplumé sévit aussi en Europe et à ce titre là, nous avons parfaitement le droit de lui dire de s'en aller, de disparaître... Car la honte de l'Italie, une fois encore – souviens-toi du ventennio, de l'Italie réduite en servante des délires du fascisme – s'étend jusqu'à nous. Et puis simplement, au nom de l'espèce humaine, au nom de l'humaine nation, tout simplement, il faut en finir avec cette mascarade. As-tu vu quel portrait de l'homme ressort de cette pantalonnade ?
Je suis d'accord avec toi, Marco Valdo M.I., sauf sur un point... Je trouve que tu es très blessant pour Guignol, de le comparer à ce vieillard libidineux et cacochyme pour qui et pour tous ses affidés, patiemment, nous tissons le linceul.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Le 17 décembre 2010, après avoir subi la énième agression de la part des forces de police et la confiscation de sa charrette de fruits et légumes, avec l'excuse de ne pas être en ordre avec les autorisations (mais en réalité car le jeune n'avait pas les sous pour l'habituel bakchich), Mohamed Bouazizi, qui vivait aussi de ça pour permettre à ses sœurs d'étudier (lui qui n'avait jamais pu le faire – contrairement à ce qui est dit dans les médias et dans cette chanson), va protester auprès du gouverneur et, n'ayant pas été reçu ou au moins écouté par quelqu'un, acheta alors un bidon de pétrole, s'en aspergea et se donna le feu.
Il mourut après 18 jours d'agonie, le 4 janvier 2011, alors même que le peuple tunisien s'insurgeait.
Mohamed Bouazizi est celui qui le premier a chassé le dictateur Ben Ali.
Son sacrifice n'a pas été vain, au moins jusqu'à présent. Nous espérons que le peuple tunisien n'oublie pas son geste et saura honorer même dans le futur sa mémoire.
Plus ou moins dans les mêmes jours, le 12 décembre de l'année dernière, un chômeur de 55 ans, séparé avec 3 enfants (on dit qu'il avait des problèmes mentaux... et [il y a de quoi] je te crois !),
, s'est mis le feu au centre de Modugno, dans la région de Bari.
Il en est mort, puis on n'en a plus rien su.
Quelqu'un a dit ou fait quelque chose ? Quelqu'un a protesté ? Quelqu'un est descendu dans la rue ? Non !
Désormais, c'est certain : nous autres Italiens, nous avons moins de couilles (lisez courage) que les Maghrébins.
*
Telle était l'introduction de la main de Bartleby, dit Marco Valdo M.I.
Qu'est-ce qu'il t'a pris, mon ami Marco Valdo M.I., tu étais occupé à autre chose, tu traduisais une autre chanson et voilà que tu arrêtes tout et que tu te mets à ce texte...
Et bien, tout simplement, un sentiment d'urgence. Une sorte de nécessité de dire ces choses que raconte la chanson et de répercuter le propos de Bartleby. Et puis de saluer à nouveau Mohamed Bouazizi, cet homme courageux et désespéré, ce marchand ambulant qui, peut-être sans le vouloir, et même certainement sans le vouloir, a réussi à transformer le destin de son pays et à chasser une belle et puissante ordure. Et aussi, pour dire à nouveau, « Italiens, bon sang, réveillez-vous ! Chassez à grands coups de pied dans le cul cet épouvantail ridicule qui vous sert d'amuseur public et accessoirement, de Président du Conseil. » Le Marquis de Sade (par ailleurs, spécialiste des orgies, lui aussi, mais à Charenton...N.B. : Charenton era un manicomio...), in tempore non suspecto, vous aurait dit : « Italiens, encore un effort pour devenir révolutionnaires ! ». Au fait, si le ridicule tuait vraiment, il n'y aurait plus d'Italie. C'est un risque.
Tu y vas fort, Marco Valdo M.I. mon ami...Si c'était moi qui disait des choses pareilles, je comprendrais. Étant âne, je dis des âneries et on ne saurait me le reprocher... Mais toi, crois-moi, tu y vas fort...
Et c'est moi qui y vais fort... Tu penses vraiment cela ? Mais enfin, Lucien l'âne mon ami, j'indique simplement l'opinion du monde entier ou à peu près... Et puis, ce guignol déplumé sévit aussi en Europe et à ce titre là, nous avons parfaitement le droit de lui dire de s'en aller, de disparaître... Car la honte de l'Italie, une fois encore – souviens-toi du ventennio, de l'Italie réduite en servante des délires du fascisme – s'étend jusqu'à nous. Et puis simplement, au nom de l'espèce humaine, au nom de l'humaine nation, tout simplement, il faut en finir avec cette mascarade. As-tu vu quel portrait de l'homme ressort de cette pantalonnade ?
Je suis d'accord avec toi, Marco Valdo M.I., sauf sur un point... Je trouve que tu es très blessant pour Guignol, de le comparer à ce vieillard libidineux et cacochyme pour qui et pour tous ses affidés, patiemment, nous tissons le linceul.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
MARCHAND AMBULANT
Je vends des fruits, des légumes à la criée
Avec la voix profonde d'un vrai mâle
Je ne suis pas honteux de ce que je fais
Il me faut gagner ma vie.
J'espère qu'un temps viendra où
J'aurai un travail fixe.
Mec, j'ai étudié, j'étudierai ma vie entière
Avec le songe d'un bon job une maison
Et une bonne épouse.
Derrière am charrette, j'ai regardé autour de moi
Tout est vide, si froid, avec un son nu.
Tant que la dictature est le propos d'une ville
La démocratie n'y rôde jamais.
Je pousse, je pousse pour me sortir
De cet état d'esprit et m'atteindre moi-même
J'empoigne un livre que j'ai étudié
Pour mon diplôme.
Il dit la démocratie est prête
Quand les votes ont du poids.
Maintenant, je roule, roule ma charrette
À nouveau, toujours avec cette vieille fin crevassée qui ramène au début
Mec, j'ai grandi dans cette ville
Je suis fier de ces rues
Alors au nom de votre futur
Je me suis immolé par le feu
Je me suis immolé par le feu
Je me suis immolé par le feu
Tant que la dictature est le propos d'une ville
La démocratie n'y rôde jamais.
Aussi je me suis immolé par le feu
Je me suis immolé par le feu
Tant que la dictature est le propos d'une ville
La démocratie n'y rôde jamais.
La démocratie n'y rôde jamais.
La démocratie n'y rôde jamais....
Je vends des fruits, des légumes à la criée
Avec la voix profonde d'un vrai mâle
Je ne suis pas honteux de ce que je fais
Il me faut gagner ma vie.
J'espère qu'un temps viendra où
J'aurai un travail fixe.
Mec, j'ai étudié, j'étudierai ma vie entière
Avec le songe d'un bon job une maison
Et une bonne épouse.
Derrière am charrette, j'ai regardé autour de moi
Tout est vide, si froid, avec un son nu.
Tant que la dictature est le propos d'une ville
La démocratie n'y rôde jamais.
Je pousse, je pousse pour me sortir
De cet état d'esprit et m'atteindre moi-même
J'empoigne un livre que j'ai étudié
Pour mon diplôme.
Il dit la démocratie est prête
Quand les votes ont du poids.
Maintenant, je roule, roule ma charrette
À nouveau, toujours avec cette vieille fin crevassée qui ramène au début
Mec, j'ai grandi dans cette ville
Je suis fier de ces rues
Alors au nom de votre futur
Je me suis immolé par le feu
Je me suis immolé par le feu
Je me suis immolé par le feu
Tant que la dictature est le propos d'une ville
La démocratie n'y rôde jamais.
Aussi je me suis immolé par le feu
Je me suis immolé par le feu
Tant que la dictature est le propos d'une ville
La démocratie n'y rôde jamais.
La démocratie n'y rôde jamais.
La démocratie n'y rôde jamais....
inviata da Marco Valdo M.I. - 28/1/2011 - 20:28
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Testo trascritto da YouTube
Canzone dedicata محمد البوعزيزي, Mohamed Bouazizi, 26 anni, venditore ambulante a Sidi Bouzid, cittadina al centro della Tunisia.
Il 17 dicembre 2010, dopo aver subìto l’ennesima aggressione da parte delle forze di polizia e la confisca del suo carretto di frutta e verdura, con la scusa di non essere a posto con i permessi (ma in realtà perché il giovane non aveva i soldi per la rituale mazzetta), Mohamed Bouazizi, che campava di quello anche per permettere alle sorelle di studiare (lui che non aveva potuto farlo – contrariamente a quanto riferito da taluni media e anche in questa canzone), va a protestare dal governatore e, non essendo stato ricevuto o quanto meno ascoltato da qualcuno, allora compra una tanica di benzina, se ne cosparge e si dà fuoco.
Muore, dopo 18 giorni di agonia, il 4 gennaio 2011, mentre il popolo tunisino insorge.
Mohamed Bouazizi è colui che per primo ha cacciato il dittatore Ben Ali.
Il suo sacrificio non è stato vano, almeno fino a questo momento. Speriamo che il popolo tunisino non dimentichi il suo gesto e sappia onorare anche in futuro la sua memoria.
Più o meno negli stessi giorni, il 12 dicembre dello scorso anno, un disoccupato di 55 anni, separato con tre figli (dicono che avesse problemi mentali… e ti credo!), si è dato fuoco nel centro di Modugno, nel Barese.
Era ridotto in fin di vita, poi non se n’è saputo più nulla…
Qualcuno ha detto o fatto qualcosa? Qualcuno ha protestato Qualcuno è sceso in piazza? No.
Ormai è certo: noi italiani abbiamo molte meno palle dei magrebini.