Re Trombone stamattina
S'è svegliato con l'idea di far la guerra.
Vuol fare la guerra!
Si è svegliato, Re Trombone,
Con in mente questa ferma decisione.
Che decisione!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i soldati...
Non ci sono più soldati!
Per la guerra di Re Trombon!
Re Trombone manda in giro
Un alfiere con la tromba e col tamburo.
E col tamburo!
E l'alfiere bene o male,
Mette insieme tre soldati e un caporale.
E un caporale!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i fucili...
Non ci sono più fucili
Per la guerra di Re Trombon!
Re Trombone, disperato,
Corre intorno per la reggia senza fiato.
Non ha più fiato!
Va in soffitta, giù in cantina
E ritrova la sua vecchia carabina.
La carabina!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i nemici...
Non ci sono più nemici
Per la guerra di Re Trombon!
Re Trombone, disperato,
Corre intorno per la reggia senza fiato.
Non ha più fiato!
Va in soffitta, giù in cantina
E ritrova la sua vecchia carabina.
La carabina!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i nemici...
Non ci sono più nemici
Per la guerra di Re Trombon!
Cerca cerca dappertutto,
Giù in cortile, su pei tetti...
E perfino sotto il letto,
Nell'armadio e nei cassetti...
Ma il nemico non si trova
E la guerra non si fa...!!!
S'è svegliato con l'idea di far la guerra.
Vuol fare la guerra!
Si è svegliato, Re Trombone,
Con in mente questa ferma decisione.
Che decisione!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i soldati...
Non ci sono più soldati!
Per la guerra di Re Trombon!
Re Trombone manda in giro
Un alfiere con la tromba e col tamburo.
E col tamburo!
E l'alfiere bene o male,
Mette insieme tre soldati e un caporale.
E un caporale!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i fucili...
Non ci sono più fucili
Per la guerra di Re Trombon!
Re Trombone, disperato,
Corre intorno per la reggia senza fiato.
Non ha più fiato!
Va in soffitta, giù in cantina
E ritrova la sua vecchia carabina.
La carabina!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i nemici...
Non ci sono più nemici
Per la guerra di Re Trombon!
Re Trombone, disperato,
Corre intorno per la reggia senza fiato.
Non ha più fiato!
Va in soffitta, giù in cantina
E ritrova la sua vecchia carabina.
La carabina!
Ma la guerra non si fa
Perché mancano i nemici...
Non ci sono più nemici
Per la guerra di Re Trombon!
Cerca cerca dappertutto,
Giù in cortile, su pei tetti...
E perfino sotto il letto,
Nell'armadio e nei cassetti...
Ma il nemico non si trova
E la guerra non si fa...!!!
inviata da Bartleby - 13/1/2011 - 11:09
Lingua: Francese
Version française - TROMBONE ROI – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne – Re Trombone – Andrea Telandro – 1969
Paroles de Franco Maresca – Musique de Fausto Cigliano et Mario Pagano
Chanson italienne – Re Trombone – Andrea Telandro – 1969
Paroles de Franco Maresca – Musique de Fausto Cigliano et Mario Pagano
Qui sait ce qu'est devenu et ce que fait aujourd'hui le petit Andrea Telandro ? (il devrait avoisiner la cinquantaine, le bambin..., dit Lucien l'âne). Espérons qu'il joue du trombone dans un orchestre de jazz et qu'il ne soit pas devenu un militaire de carrière...
Bonne question, dit Lucien l'âne et bien entendu, le faire jouer dans un orchestre de jazz me paraît être un souhait des plus heureux quant au destin de ce jeune chanteur. Que réserve la vie, même aux plus belles voix ? Nul ne peut le prévoir... Mais peut-être un jour, laissera-t-il ici quelque nouvelle de son parcours. Cela dit, Marco Valdo M.I. mon ami, je te soupçonne fort d'avoir choisi un titre, d'avoir choisi ce titre Trombone roi, afin de donner à cette chanson enfantine une autre dimension. Une dimension quasiment thébaine. Moi, qui suis passé par là et qui était aussi là quand P.P.P. tourna le film racontant la même histoire...
Lucien l'âne, tu me stupéfieras toujours par ta perspicacité. C'est bien en référence à l'Oedipe roi de Sophocle, au même Oedipe roi de Pier Paolo Pasolini que j'ai choisi de faire de Re Trombone, un Trombone roi. Et plus encore qu'un titre ou un nom, j'ai voulu montrer la similitude des histoires, sans doute aussi, la similitude des racines profondes qui sont derrière cette histoire de roi impuissant, de puissant impuissant... Le pouvoir rend aveugle et impuissant... Qu'on se le dise !
Là, tu me fais penser à certaines personnes très en vue de ces temps-ci. Bien sûr en Tunisie, mais il est d'autres vieillards qui occupent abusivement le pouvoir, s'appuyant sur une cour et toute la corruption qui en découle. Pour celui de Tunisie, on lui fera un destin définitif, comme il y en a plein dans les tragédies du temps de Sophocle, d'Eschyle et d'Euripide. On pourrait joyeusement y ajouter Shakespeare, Brecht... Et même, Günter Grass qui écrivit un temps pour le théâtre un pièce intitulée : Les Plébéiens répètent l'insurrection (Die Plebejer proben den Aufstand, 1966) ». Au fait, ne pourrait-on appliquer à certains peuples d'Europe l'injonction que le marquis de Sade adressait aux Français : « encore un effort pour devenir révolutionnaires » et ne pourrait-on appliquer la manière tunisienne aux vieillards abusifs de notre continent...
Cela se pourrait, dit Marco Valdo M.I., les temps à venir vont nous le montrer. On pourrait se demander par exemple si dans les pays où se déroulent ces derniers temps des manifestations importantes par leur nombre, on ne se trouve pas devant une sorte de « répétition générale » avant de l'accommoder à la sauce tunisienne...
Bon, tout cela est fort bien, dit Lucien l'âne en riant de sa grande bouche d'âne d'où sort impudique une langue proprement kilométrique, mais écoutons la chanson. Et puis, retournons à notre grand œuvre qui consiste, je te le rappelle, à tisser tels des Pénélopes contemporaines le linceul de ce vieux monde impuissant, accroché à son siège (éjectable ?) et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Bonne question, dit Lucien l'âne et bien entendu, le faire jouer dans un orchestre de jazz me paraît être un souhait des plus heureux quant au destin de ce jeune chanteur. Que réserve la vie, même aux plus belles voix ? Nul ne peut le prévoir... Mais peut-être un jour, laissera-t-il ici quelque nouvelle de son parcours. Cela dit, Marco Valdo M.I. mon ami, je te soupçonne fort d'avoir choisi un titre, d'avoir choisi ce titre Trombone roi, afin de donner à cette chanson enfantine une autre dimension. Une dimension quasiment thébaine. Moi, qui suis passé par là et qui était aussi là quand P.P.P. tourna le film racontant la même histoire...
Lucien l'âne, tu me stupéfieras toujours par ta perspicacité. C'est bien en référence à l'Oedipe roi de Sophocle, au même Oedipe roi de Pier Paolo Pasolini que j'ai choisi de faire de Re Trombone, un Trombone roi. Et plus encore qu'un titre ou un nom, j'ai voulu montrer la similitude des histoires, sans doute aussi, la similitude des racines profondes qui sont derrière cette histoire de roi impuissant, de puissant impuissant... Le pouvoir rend aveugle et impuissant... Qu'on se le dise !
Là, tu me fais penser à certaines personnes très en vue de ces temps-ci. Bien sûr en Tunisie, mais il est d'autres vieillards qui occupent abusivement le pouvoir, s'appuyant sur une cour et toute la corruption qui en découle. Pour celui de Tunisie, on lui fera un destin définitif, comme il y en a plein dans les tragédies du temps de Sophocle, d'Eschyle et d'Euripide. On pourrait joyeusement y ajouter Shakespeare, Brecht... Et même, Günter Grass qui écrivit un temps pour le théâtre un pièce intitulée : Les Plébéiens répètent l'insurrection (Die Plebejer proben den Aufstand, 1966) ». Au fait, ne pourrait-on appliquer à certains peuples d'Europe l'injonction que le marquis de Sade adressait aux Français : « encore un effort pour devenir révolutionnaires » et ne pourrait-on appliquer la manière tunisienne aux vieillards abusifs de notre continent...
Cela se pourrait, dit Marco Valdo M.I., les temps à venir vont nous le montrer. On pourrait se demander par exemple si dans les pays où se déroulent ces derniers temps des manifestations importantes par leur nombre, on ne se trouve pas devant une sorte de « répétition générale » avant de l'accommoder à la sauce tunisienne...
Bon, tout cela est fort bien, dit Lucien l'âne en riant de sa grande bouche d'âne d'où sort impudique une langue proprement kilométrique, mais écoutons la chanson. Et puis, retournons à notre grand œuvre qui consiste, je te le rappelle, à tisser tels des Pénélopes contemporaines le linceul de ce vieux monde impuissant, accroché à son siège (éjectable ?) et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
TROMBONE ROI
Trombone roi, à l'aube claire
S'est éveillé avec l'idée de faire la guerre
Il veut faire la guerre
Il s'est éveillé Trombone roi
Avec en tête cette idée-là.
Ferme décision, que voilà !
Mais la guerre ne se fait pas
Car il n'y a pas de soldats
Il n'y a plus de soldats
Pour la guerre de Trombone roi !
Trombone envoie dès le jour
Par tout le pays, un tambour
Crier dans toutes les cours !
Et le tambour tant bien que mal
Rassemble trois soldats et un caporal
Et un caporal
Mais la guerre ne se fait pas ainsi
Car il manque les fusils
Il n'y a plus de fusils
Trombone roi, dans tout le pays !
Trombone roi, désespéré
Court dans son palais sans s'arrêter
Il ne peut plus respirer
Il monte au grenier, il descend à la cave
Et retrouve sa vieille carabine
Sa carabine !
Et la guerre ne se fait pas
Quand l'ennemi n'existe pas
L'ennemi ne se trouve pas !
Pour la guerre de Trombone roi.
Trombone roi, désespéré
Fait le tour du palais sans s'arrêter
Il ne peut plus respirer.
Il monte au grenier, il descend à la cave
Et retrouve sa vieille carabine
Sa carabine !
Et la guerre ne se fait pas
Quand l'ennemi n'existe pas
L'ennemi ne se trouve pas !
Pour la guerre de Trombone roi.
Il cherche et ne trouve pas
Dans les jardins, sur les toits
Il fouille dans son armoire
Sous son lit, dans ses tiroirs
Mais l'ennemi n'y est pas
Et la guerre ne se fait pas...!!!
Trombone roi, à l'aube claire
S'est éveillé avec l'idée de faire la guerre
Il veut faire la guerre
Il s'est éveillé Trombone roi
Avec en tête cette idée-là.
Ferme décision, que voilà !
Mais la guerre ne se fait pas
Car il n'y a pas de soldats
Il n'y a plus de soldats
Pour la guerre de Trombone roi !
Trombone envoie dès le jour
Par tout le pays, un tambour
Crier dans toutes les cours !
Et le tambour tant bien que mal
Rassemble trois soldats et un caporal
Et un caporal
Mais la guerre ne se fait pas ainsi
Car il manque les fusils
Il n'y a plus de fusils
Trombone roi, dans tout le pays !
Trombone roi, désespéré
Court dans son palais sans s'arrêter
Il ne peut plus respirer
Il monte au grenier, il descend à la cave
Et retrouve sa vieille carabine
Sa carabine !
Et la guerre ne se fait pas
Quand l'ennemi n'existe pas
L'ennemi ne se trouve pas !
Pour la guerre de Trombone roi.
Trombone roi, désespéré
Fait le tour du palais sans s'arrêter
Il ne peut plus respirer.
Il monte au grenier, il descend à la cave
Et retrouve sa vieille carabine
Sa carabine !
Et la guerre ne se fait pas
Quand l'ennemi n'existe pas
L'ennemi ne se trouve pas !
Pour la guerre de Trombone roi.
Il cherche et ne trouve pas
Dans les jardins, sur les toits
Il fouille dans son armoire
Sous son lit, dans ses tiroirs
Mais l'ennemi n'y est pas
Et la guerre ne se fait pas...!!!
inviata da Marco Valdo M.I. - 15/1/2011 - 12:49
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In concorso alla 11ma edizione dello “Zecchino d'Oro”, Bologna dal 17 al 19 Marzo 1969.
Testo di Franco Maresca (il paroliere autore della più famosa “Volevo un gatto nero” - sempre del 1969 - tormentone della mia e delle altrui infanzie).
Musica di Fausto Cigliano (attore, cantante e chitarrista partenopeo) e Mario Pagano.
Chissà chi è e cosa fa oggi il piccolo Andrea Telandro? Speriamo che suoni il trombone in un’orchestra jazz e che non sia diventato un militare di carriera…