C'era una volta un paese che si mise in
testa di fare la guerra a un altro paese
che non ne sapeva niente.
I soldati del primo paese avevano un
generale cattivo che si chiamava
«Giovanni».
Il quale, però, aveva una moglie che lo
comandava e - fra l'altro - non gli
attaccava mai i bottoni...
Mitraglie e rombo di cannoni,
La guerra durava da tre anni
E venne un giorno che il general Giovanni,
Convocati i soldati,
Parlò, però nel bel mezzo del discorso
La bretella si staccò...
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Mitraglie e rombo di cannoni,
Giovanni si tirò su i calzoni.
Provò a riprendere il filo del discorso,
Ma i soldati, pancia a terra,
Come potevano ancora far la guerra,
Vista tanta ilarità?
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
La pace in tutte le nazioni
È in mano a due o tre bottoni.
Ora Giovanni è andato già in pensione:
Ha un negozio in via Leone.
Vende magliette e mutande di cotone
Che non cascano mai giù!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui....!!!
testa di fare la guerra a un altro paese
che non ne sapeva niente.
I soldati del primo paese avevano un
generale cattivo che si chiamava
«Giovanni».
Il quale, però, aveva una moglie che lo
comandava e - fra l'altro - non gli
attaccava mai i bottoni...
Mitraglie e rombo di cannoni,
La guerra durava da tre anni
E venne un giorno che il general Giovanni,
Convocati i soldati,
Parlò, però nel bel mezzo del discorso
La bretella si staccò...
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Mitraglie e rombo di cannoni,
Giovanni si tirò su i calzoni.
Provò a riprendere il filo del discorso,
Ma i soldati, pancia a terra,
Come potevano ancora far la guerra,
Vista tanta ilarità?
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
La pace in tutte le nazioni
È in mano a due o tre bottoni.
Ora Giovanni è andato già in pensione:
Ha un negozio in via Leone.
Vende magliette e mutande di cotone
Che non cascano mai giù!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui!
Ed il generale rimase in mutande:
Partito il bottone, che desolazione!
Ed il generale rimase in mutande:
Dall'Alpi alle Ande si rise di lui....!!!
inviata da Bartleby - 13/1/2011 - 09:42
Lingua: Francese
Version française – LE GÉNÉRAL GIOVANNI – Marco Valdo M.I. – 2011
Chanson italienne - Il Generale Giovanni - Giacomo Romito e Arturo Zitani – 1972
Texte de Vito Pallavicini (1924-2007), musique de Gino Mescoli.
Ce général Giovanni est tout-à-fait dans la ligne du Général Castagnetas , le plus grand général du Mexique et du général à vendre, issu tout droit du génie de Francis Blanche, deux généraux immortalisés par les frères Jacques... Leur voici donc un frère ou un cousin transalpin... Aussi crétin et ridicule qu'eux... Des généraux dignes de l'armée de Cacanie dont le plus illustre représentant n'est autre que le soldat Chveik.
Le fondement de la chanson (de ces chansons) est l'idée que conformément à la sentence : « Le ridule tue ! »... Pourtant, ici, il est démontré l'inverse. Dans le réel, il suffit de regarder un instant la tête d'un grand chef haranguant les foules, d'un premier ministre, d'un président, d'un général parlant à la télévision pour se rendre compte que décidément « Le ridicule ne tue pas ! »
En effet, dit Lucien l'âne, si le ridicule tuait, il y a bien longtemps qu'il n'y aurait plus d'armée, plus de grands chefs, plus de chefs du tout... Et il est bien malheureux qu'il n'en soit pas ainsi.
Cependant, laisse-moi, te confier, Lucien l'âne mon ami, dit Marco Valdo M.I., que s'il ne tue pas tout de suite, s'il ne tue pas en direct, le ridicule tue lentement, use constamment et la dérision vient à bout des pires dictatures. Chi va lontano... En quelque sorte, par ricochets... Et puis, elle nous met du baume au cœur... Ce qui n'est pas rien.
Je crois que tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami. Dès lors, même si la méthode est plus lente, si elle n'a que le mérite de nous faire rire et de saper doucement les bases de ces considérables édifices, le plaisir d'humour dure toute la vie et si tel le termite, il ne ronge que lentement le bois des plus solides charpentes... Il finit, tel le termite lui-même, par les mettre par terre... Alors, tissons avec ce point d'ironie le linceul de ce vieux monde plastronnant, ridicule, assassin et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Chanson italienne - Il Generale Giovanni - Giacomo Romito e Arturo Zitani – 1972
Texte de Vito Pallavicini (1924-2007), musique de Gino Mescoli.
Ce général Giovanni est tout-à-fait dans la ligne du Général Castagnetas , le plus grand général du Mexique et du général à vendre, issu tout droit du génie de Francis Blanche, deux généraux immortalisés par les frères Jacques... Leur voici donc un frère ou un cousin transalpin... Aussi crétin et ridicule qu'eux... Des généraux dignes de l'armée de Cacanie dont le plus illustre représentant n'est autre que le soldat Chveik.
Le fondement de la chanson (de ces chansons) est l'idée que conformément à la sentence : « Le ridule tue ! »... Pourtant, ici, il est démontré l'inverse. Dans le réel, il suffit de regarder un instant la tête d'un grand chef haranguant les foules, d'un premier ministre, d'un président, d'un général parlant à la télévision pour se rendre compte que décidément « Le ridicule ne tue pas ! »
En effet, dit Lucien l'âne, si le ridicule tuait, il y a bien longtemps qu'il n'y aurait plus d'armée, plus de grands chefs, plus de chefs du tout... Et il est bien malheureux qu'il n'en soit pas ainsi.
Cependant, laisse-moi, te confier, Lucien l'âne mon ami, dit Marco Valdo M.I., que s'il ne tue pas tout de suite, s'il ne tue pas en direct, le ridicule tue lentement, use constamment et la dérision vient à bout des pires dictatures. Chi va lontano... En quelque sorte, par ricochets... Et puis, elle nous met du baume au cœur... Ce qui n'est pas rien.
Je crois que tu as raison, Marco Valdo M.I. mon ami. Dès lors, même si la méthode est plus lente, si elle n'a que le mérite de nous faire rire et de saper doucement les bases de ces considérables édifices, le plaisir d'humour dure toute la vie et si tel le termite, il ne ronge que lentement le bois des plus solides charpentes... Il finit, tel le termite lui-même, par les mettre par terre... Alors, tissons avec ce point d'ironie le linceul de ce vieux monde plastronnant, ridicule, assassin et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
LE GÉNÉRAL GIOVANNI
Il était une fois un pays qui
Se mit en tête de faire la guerre
À un autre pays
Qui n'en voulait guère.
Les soldats du premier pays
Avaient un mauvais général qui s'appelait
« Giovanni »
Lequel avait une femme, mais
Elle le commandait et ne lui
Attachait jamais ses boutons...
Mitraillades et grondements de canons
La guerre dura trois années
Et le général Giovanni un beau jour
Convoqua toute son armée
Lui parla, et au beau milieu de son discours
Ses bretelles se sont détachées...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Mitraillades et grondements de canons
Giovanni remonta son pantalon
Il tenta de reprendre ses rodomontades
Mais les soldats, en pleine rigolade
Comment auraient-ils encore foi en sa croisade
Au vu d'une telle débandade ?
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Ainsi, la paix dans toutes les nations
Tient donc à deux ou trois boutons...
À présent, Giovanni est à la pension
Il tient un commerce dans la rue Napoléon
Il vend des chemises et des caleçons
Qui jamais ne perdent leurs boutons.
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Il était une fois un pays qui
Se mit en tête de faire la guerre
À un autre pays
Qui n'en voulait guère.
Les soldats du premier pays
Avaient un mauvais général qui s'appelait
« Giovanni »
Lequel avait une femme, mais
Elle le commandait et ne lui
Attachait jamais ses boutons...
Mitraillades et grondements de canons
La guerre dura trois années
Et le général Giovanni un beau jour
Convoqua toute son armée
Lui parla, et au beau milieu de son discours
Ses bretelles se sont détachées...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Mitraillades et grondements de canons
Giovanni remonta son pantalon
Il tenta de reprendre ses rodomontades
Mais les soldats, en pleine rigolade
Comment auraient-ils encore foi en sa croisade
Au vu d'une telle débandade ?
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Ainsi, la paix dans toutes les nations
Tient donc à deux ou trois boutons...
À présent, Giovanni est à la pension
Il tient un commerce dans la rue Napoléon
Il vend des chemises et des caleçons
Qui jamais ne perdent leurs boutons.
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
Et le général se retrouva en caleçon
Satanés boutons, quelle désolation !
Et le général en caleçon se retrouva
Des Alpes aux Andes, de lui, on se moqua...
inviata da Marco Valdo M.I. - 14/1/2011 - 10:36
Meglio così... Mica farai il promotore finanziario?!?
Caro Giacomo Romito, non ti chiedo cosa fai oggi ma sarebbe bello che tu ci raccontassi qualcosa di questa canzone e del tuo Zecchino d'Oro di tanti anni fa, se ne conservi ricordi.
Saluti
Caro Giacomo Romito, non ti chiedo cosa fai oggi ma sarebbe bello che tu ci raccontassi qualcosa di questa canzone e del tuo Zecchino d'Oro di tanti anni fa, se ne conservi ricordi.
Saluti
Bernart Bartleby - 22/10/2017 - 14:47
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In concorso alla 14ma edizione dello “Zecchino d'Oro”, Bologna dal 17 al 19 Marzo 1972
Testo di Vito Pallavicini (1924-2007), paroliere italiano, autore di grandi successi come “Azzurro” di Paolo Conte, “Insieme a te non ci sto più” di Caterina Caselli e “Io che non vivo (senza te)” di Pino Donaggio (1965), che fu in seguito coverizzata nientepopòdimeno che dal grande Elvis (“You Don't Have to Say You Love Me”) e dalla mitica Dusty Springfield.
Musica del pianista e direttore d’orchestra Gino Mescoli.
Chissà cosa fanno oggi questi due simpatici bimbetti dalle faccette pienotte? Speriamo che non siano diventati militari di carriera o anche solo promotori finanziari o agenti Tecnocasa…