Lingua   

Anklage

AchNee, Lieber Doch Nicht
Lingua: Tedesco


Lista delle versioni e commenti


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(AchNee, Lieber Doch Nicht)
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(AchNee, Lieber Doch Nicht)


Se le notizie in rete su questa curiosa e "variabile" band sono poche, sicuramente vi sono molti testi e tutti assai interessanti. Speriamo in futuro di poter reperire anche gli mp3. I testi sono, come questo, ripresi quasi interamente dalla pagina antifas.de. Cosa significhi "antifas" dovrebbe essere chiaro...
Alles fang ich an - gar nichts hör ich auf
So ist bei mir - der Dinge lauf
ICH muß das akzeptiern, warum also nicht DU ?
Es ist schließlich nicht alles, was ich mache Schmu

Man sollte sich anpassen - in dieser Gesellschaft
Doch dazu fehlt mir einfach - wieder mal die Kraft
Aber das ist auch nicht alles - ich hab auch keine Lust
Denn wenn wir alle gleich sind - schafft das nur mehr Frust

Drum bleibe ich ganz einfach - so, wie ich IMMER war
Und ich kann Dir versichern, ich bin keine Gefahr
Weder für Dich, noch für Ihn oder für Alle
Ich leb' ja nicht nur - für Chaos und Krawalle

Ich denke vielleicht einfach mehr übers Leben nach
Ihr kümmert euch dagegen nur um euer eig'nes Sach
Dabei will ich doch nur - etwas positiv verändern
Und befinde mich dadurch - an euren Rändern

Das kann es doch nicht sein: Leben nur zum Schein
Alles nur schwarz und weiss - vom Kleinkind bis zum Greis
Ich bin halt etwas Bunt - NA UND ?
Tut das etwa jemand weh, wie Gicht im grossen ZEH ?

ICH BAUE KEINE BOMBEN
ICH SCHIESSE NIEMAND TOT
UND PRODUZIERE AUCH
KEINE HUNGERSNOT

Das wart doch alles - eher IHR
Mit eurem geistigen Geschmier'
Denn durch eure Apathie - geht alles kaputt auf Erden
Dadurch könnt auch IHR - schuldig werden...

inviata da Riccardo Venturi - 20/2/2006 - 01:00




Lingua: Italiano

Versione italiana di Francesco Mazzocchi
ACCUSA

Tutto io inizio - niente io termino
così da me - vanno le cose
IO devo accettare questo, perché dunque non TU?
Alla fine non tutto quello che faccio è illecito

Ci si dovrebbe adattare - in questa società
Ma per questo mi manca semplicemente - di nuovo la forza
Ma questo non è nemmeno tutto - io nemmeno ne ho voglia
Perché se noi tutti siamo uguali - questo crea solo più frustrazione

Perciò io semplicemente resto - così come SEMPRE ero
E ti posso assicurare, io non sono un pericolo
né per te, né per lui o per tutti
Io non vivo certo solo - per caos e cagnara

Io forse semplicemente rifletto di più sulla vita
Voi invece vi preoccupate solo delle vostre proprie cose
Ma poi io voglio solo - cambiare positivamente qualcosa
E per questo mi trovo - ai vostri margini

Ma questo non può essere: vivere solo per l’apparenza
tutto solo nero e bianco - dall’infanzia alla vecchiaia
Io sono proprio un po’ colorato - E ALLORA?
Questo fa male a qualcuno, come la gotta all’ALLUCE?

IO NON FABBRICO NESSUNA BOMBA
IO NON AMMAZZO NESSUNO
E NEMMENO PROVOCO
NESSUNA CARESTIA

Ma questo spetta a tutto - prima che a VOI
con la vostra sporcizia spirituale
perché per la vostra apatia - tutto va a farsi benedire in terra
Perciò potete anche VOI - diventare colpevoli...

inviata da Francesco Mazzocchi - 13/3/2019 - 09:05




Lingua: Francese

Version française – ACCUSATION – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson allemande – Anklage – AchNee, Lieber Doch Nicht – ante 2006.

Dialogue maïeutique
LES SINGES  <br />
à la manière d’Abraham Teniers – ca. 1660
LES SINGES
à la manière d’Abraham Teniers – ca. 1660


Mon ami Lucien l’âne, voici une chanson qui porte le titre redoutable d’ « ACCUSATION », comme tu peux le voir et comme tu le sais, les gens n’aiment pas d’être accusés.

Je les comprends, dit Lucien l’âne, moi non plus. Mais au fait, de quelle accusation est-il question dans la chanson ?

En fait, répond Marco Valdo M.I., ce que je peux t’en dire, c’est qu’il s’agit de l’accusation portée par un individu contre la société dans laquelle il vit. Qui est celui qui parle ? On ne le sait pas. C’est une voix anonyme, venue du cœur même de la société. Pour le reste, il faut se reporter à la chanson elle-même, car la voix exprime une série d’accusations portant sur une série d’éléments différents. Ce n’est pas une chanson simple qu’on peut résumer en deux coups de cuillère à pot. D’autant que la voix anonyme s’efforce de nuancer, de complexifier.

Bien, bien, dit Lucien l’âne, je vais faire ce que tu conseilles. Cependant, ne pourrais-tu quand même en dire un peu plus ?

Bon, répond Marco Valdo M.I., alors voici, mais il te faudra quand même approfondir ensuite. On a donc cet être humain (on ne sait s’il est homme ou femme, jeune ou vieux, que sais-je ?), d’un côté, et de l’autre, en face, la société. La voix s’interroge sur sa condition, sur l’inévitable nécessité d’accepter et soi-même et la société – cette dernière au moins partiellement. On ne saurait faire autrement et ça du simple fait qu’on est plongé dedans. La baleine ne peut nier la mer.

Jusque-là, dit Lucien l’âne, je suis. D’ailleurs, la voix – hors une société – à qui pourrait-elle s’adresser ? De quoi parlerait-elle d’ailleurs ? Et même, parlerait-elle tout simplement et dans quelle langue pour formuler son discours ? Sans société, pas de langue ; mais surtout, sans langue, pas d’accusation possible.

Je vois, Lucien l’âne mon ami, que tu commences à comprendre la chanson. Peut-être sous-entend-elle cela, peut-être pas. Mais elle pousse à la réflexion sur le rapport entre l’individu et la société et fait paraître la confrontation entre cet individu qui entend vivre selon ce qu’on appelle la « morale naturelle » (ne pas tuer, ne pas exploiter, ne pas mépriser, ne pas laisser faire non plus ce qu’on rejette ainsi) et la société elle-même où des forces antagonistes entendent s’imposer et imposer leur domination et leurs façons de faire qui mettent à mal la société, qui la difforment, qui l’enlaidissent. L’accusation est nette, même si elle est formulée par incidence, comme en miroir.

JE NE FABRIQUE PAS DE MINES, MOI,
JE NE TUE PERSONNE, MOI,
MOI, JE NE PRODUIS, MOI,
AUCUNE FAMINE, MOI.


Oh, dit Lucien l’âne, je vais laisser la chanson dire le reste. Juste une dernière remarque pour dire que la dernière strophe me rappelle Les singes de Jacques Brel, qui disait :

« Avant eux, il y avait paix sur terre,
Quand pour dix éléphants, il n’y avait qu’un militaire,
Mais ils sont arrivés et c’est à coups de bâtons
Que la raison d’État a chassé la raison,
Car ils ont inventé le fer à empaler
Et la chambre à gaz et la chaise électrique
Et la bombe au napalm et la bombe atomique
Et c’est depuis lors, qu’ils sont civilisés
Les singes, les singes, les singes de mon quartier
Les singes, les singes, les singes de mon quartier. »


Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde brutal, criminel, exploiteur et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
ACCUSATION


Chez moi, ça se passe comme ça.
Je dois l’accepter, pourquoi pas vous ?
Moi, je ne finis rien, je commence tout.
Après tout, je ne triche pas.

Tous pareils, tous frustrés.
Dans cette société, on doit s’adapter ;
Moi, je manque de conviction pour ça
Et qui plus est, je ne veux pas.

Je ne vis ni pour le chaos, ni pour foutre le feu.
Je vous assure, je ne suis un danger
Pour personne, ni pour vous, ni pour eux.
Moi, je reste tel que j’ai toujours été.

Moi, je pense à la vie tout simplement,
Vous vous occupez de vos affaires.
Quand moi, je veux faire seulement
Au mieux, je me heurte à vos barrières.

Je suis juste un peu coloré – Et puis quoi ?
Cela vous fait mal, comme la goutte dans le gros doigt ?
Tout ne serait que noir et blanc – des enfants aux ancêtres ?
On ne peut pas vivre uniquement dans le paraître.

JE NE FABRIQUE PAS DE MINES, MOI,
JE NE TUE PERSONNE, MOI,
MOI, JE NE PRODUIS, MOI,
AUCUNE FAMINE, MOI.

Tout allait bien sur Terre avant vous, vos affaires
Et votre spiritualité incroyable ;
Votre apathie a tout foutu en l’air.
De ça aussi, vous serez tenus coupables.

inviata da Marco Valdo M.I. - 7/9/2021 - 21:30




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