A Léopold Dauphin
Effrontés marchands de nègres,
Bourgeois exploiteurs, patrons,
Qui faites nos ventres maigres
Pour que les vôtres soient ronds,
Nous vous chanterons sans trève,
A la barbe du sergot,
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
Nous qui trimons sans relâche,
Ainsi que des animaux,
Sans gagner, à notre tâche,
De quoi nourrir les marmots ;
Nous qui n'avons que la fève,
Quand d'autres ont le gâteau,
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
Au nez des capitalistes,
Jetant nos outils brisés,
Déclarons, socialistes,
La guerre des bras croisés.
Que la montagne, à la grève,
Réponde, comme un écho:
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
Déshérités de la plaine
Et de la rue, halte-là !
Esclaves, la coupe est pleine ;
Sur la terre brisons-la !
Qu'un seul cri partout s'élève,
De la ville ou du coteau:
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
Effrontés marchands de nègres,
Bourgeois exploiteurs, patrons,
Qui faites nos ventres maigres
Pour que les vôtres soient ronds,
Nous vous chanterons sans trève,
A la barbe du sergot,
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
Nous qui trimons sans relâche,
Ainsi que des animaux,
Sans gagner, à notre tâche,
De quoi nourrir les marmots ;
Nous qui n'avons que la fève,
Quand d'autres ont le gâteau,
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
Au nez des capitalistes,
Jetant nos outils brisés,
Déclarons, socialistes,
La guerre des bras croisés.
Que la montagne, à la grève,
Réponde, comme un écho:
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
Déshérités de la plaine
Et de la rue, halte-là !
Esclaves, la coupe est pleine ;
Sur la terre brisons-la !
Qu'un seul cri partout s'élève,
De la ville ou du coteau:
Oh! oh! oh! oh!
C'est la grèv, la grèv', la grève!
C'est la grève qu'il nous faut!
inviata da Bart Pestalozzi - 6/9/2010 - 14:41
×
Sull’aria di “C'est ta poire!”, canto della Comune di Parigi.
Testo trovato sulla pagina “Jules Jouy: oeuvres choisies” (Canzoni tratte dalle opere "Chansons de l'année", 1888, e "Chansons de bataille", 1889.)