Un chien caniche à l'œil coquin,
Qui venait de chez son béguin,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Descendait, en s' poussant du col,
Le boulevard de Sébastopol,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Une midinette en repos,
Se plut à suivre le cabot,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Sans voir que son corps magnétique
Entraînait un jeune loustic,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Or, l'amante de celui-ci
Jalouse le suivait aussi,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,.
Et l' vieux mari de celle-là,
Le talonnait de ses pieds plats,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Un dur balafré courait sus
Au vieux qu'il prenait pour Crésus,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Et derrière le dur balafré
Marchait un flic à pas feutrés,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Et tous, cabot, trottin, loustic,
Epouse, époux, et dur et flic,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Descendaient à la queue leu leu
Le long boulevard si populeux,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Voilà que l'animal, soudain,
Profane les pieds du trottin,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Furieus' ell' flanque avec ferveur
Un' pair' de gifles à son suiveur,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Celui-ci la tête à l'envers
Voit la jalous' l'œil grand ouvert,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Et l'abreuv' d'injur's bien senties,
Que j'vous dirai à la sortie,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Derrièr' arrivait le mari,
Ce fut à lui qu'elle s'en prit,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
En le traitant d'un' voix aiguë
De tambour-major des cocus.
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Le mari rebroussant chemin
Voit le dur et lui dit "gamin",
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
C'est trop tard pour me détrousser,
Ma femme vous a devancé,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Le dur vexé de fair' chou blanc
Dégaine un couteau rutilant,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Qu'il plante à la joie du public,
A travers la carcass' du flic,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Et tous, bandit, couple, loustic,
Trottin, cabot, tous, sauf le flic,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Suivir'nt à la queue leu leu
L'enterrement du flic parbleu,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Qui venait de chez son béguin,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Descendait, en s' poussant du col,
Le boulevard de Sébastopol,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Une midinette en repos,
Se plut à suivre le cabot,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Sans voir que son corps magnétique
Entraînait un jeune loustic,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Or, l'amante de celui-ci
Jalouse le suivait aussi,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,.
Et l' vieux mari de celle-là,
Le talonnait de ses pieds plats,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Un dur balafré courait sus
Au vieux qu'il prenait pour Crésus,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Et derrière le dur balafré
Marchait un flic à pas feutrés,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Et tous, cabot, trottin, loustic,
Epouse, époux, et dur et flic,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Descendaient à la queue leu leu
Le long boulevard si populeux,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Voilà que l'animal, soudain,
Profane les pieds du trottin,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Furieus' ell' flanque avec ferveur
Un' pair' de gifles à son suiveur,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Celui-ci la tête à l'envers
Voit la jalous' l'œil grand ouvert,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Et l'abreuv' d'injur's bien senties,
Que j'vous dirai à la sortie,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Derrièr' arrivait le mari,
Ce fut à lui qu'elle s'en prit,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
En le traitant d'un' voix aiguë
De tambour-major des cocus.
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Le mari rebroussant chemin
Voit le dur et lui dit "gamin",
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
C'est trop tard pour me détrousser,
Ma femme vous a devancé,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Le dur vexé de fair' chou blanc
Dégaine un couteau rutilant,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Qu'il plante à la joie du public,
A travers la carcass' du flic,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
Et tous, bandit, couple, loustic,
Trottin, cabot, tous, sauf le flic,
Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle,
Suivir'nt à la queue leu leu
L'enterrement du flic parbleu,
Tortillant de la croupe et redoublant le pas.
inviata da Riccardo Venturi - 7/2/2006 - 15:07
Lingua: Italiano
Versione italiana di Alex Agus
Dal newsgroup it.fan.musica.de-andre, 14 aprile 2002.
Dal newsgroup it.fan.musica.de-andre, 14 aprile 2002.
LA FILA INDIANA
Un cane barbone dall’occhio furbastro,
che ritornava da trovare la sua bella,
sculettando e battendo il tacco,
scendeva dandosi delle arie,
per boulevard de Sébastopol,
sculettando e raddoppiando il passo.
Una sartina nell’ora di pausa,
si mise a seguire il cane,
sculettando e battendo il tacco,
senza accorgersi che il suo corpo magnetico
trascinava un giovanotto sveglio
sculettando e raddoppiando il passo.
Ora, l’amante di quello lì,
gelosa, si mise anche lei a seguirlo,
sculettando e battendo il tacco,
e allora il suo vecchio marito,
prese a tallonarla coi suoi piedi piatti,
sculettando e raddoppiando il passo.
Un tipaccio sfregiato corse all’assalto
del vecchio che aveva scambiato per Creso,
sculettando e battendo il tacco,
e dietro il tipaccio sfregiato
camminava uno sbirro a passi felpati,
sculettando e raddoppiando il passo.
E tutti, cane, sartina e giovanotto,
sposa, sposo, tipaccio e sbirro,
sculettando e battendo il tacco,
scendevano in fila indiana,
per il lungo boulevard tanto affollato,
sculettando e raddoppiando il passo.
Ma ecco che l’animale all’improvviso,
profana i piedi della sartina,
sculettando e battendo il tacco,
e lei, furiosa, molla un paio
di sberle ben date al suo spasimante,
sculettando e raddoppiando il passo.
E quello, col capo rigirato,
vede la gelosa con gli occhi spalancati,
sculettando e battendo il tacco,
e di cuore la copre di insulti
che vi dirò dopo,
sculettando e raddoppiando il passo.
Dietro arrivava il marito,
e fu con lui che lei se la rifece,
sculettando e battendo il tacco,
e gli diede, strillando,
di tamburo maggiore dei cornuti,
sculettando e raddoppiando il passo.
Il marito, tornando indietro,
vede il tipaccio e gli dice: ‘mascalzone!”
sculettando e battendo il tacco,
“troppo tardi per depredarmi,
mia moglie vi ha preceduto!”
sculettando e raddoppiando il passo.
Il tipaccio, stanco di fare fiasco,
sfodera un coltello rutilante,
sculettando e battendo il tacco,
que ficca, per la gioia del pubblico,
nella carcassa dello sbirro,
sculettando e raddoppiando il passo.
E tutti, bandito, coppia e giovanotto,
sartina, cane, tutti tranne lo sbirro,
sculettando e battendo il tacco,
seguirono in fila indiana
il funerale dello sbirro, boia dé,
sculettando e raddoppiando il passo.
Un cane barbone dall’occhio furbastro,
che ritornava da trovare la sua bella,
sculettando e battendo il tacco,
scendeva dandosi delle arie,
per boulevard de Sébastopol,
sculettando e raddoppiando il passo.
Una sartina nell’ora di pausa,
si mise a seguire il cane,
sculettando e battendo il tacco,
senza accorgersi che il suo corpo magnetico
trascinava un giovanotto sveglio
sculettando e raddoppiando il passo.
Ora, l’amante di quello lì,
gelosa, si mise anche lei a seguirlo,
sculettando e battendo il tacco,
e allora il suo vecchio marito,
prese a tallonarla coi suoi piedi piatti,
sculettando e raddoppiando il passo.
Un tipaccio sfregiato corse all’assalto
del vecchio che aveva scambiato per Creso,
sculettando e battendo il tacco,
e dietro il tipaccio sfregiato
camminava uno sbirro a passi felpati,
sculettando e raddoppiando il passo.
E tutti, cane, sartina e giovanotto,
sposa, sposo, tipaccio e sbirro,
sculettando e battendo il tacco,
scendevano in fila indiana,
per il lungo boulevard tanto affollato,
sculettando e raddoppiando il passo.
Ma ecco che l’animale all’improvviso,
profana i piedi della sartina,
sculettando e battendo il tacco,
e lei, furiosa, molla un paio
di sberle ben date al suo spasimante,
sculettando e raddoppiando il passo.
E quello, col capo rigirato,
vede la gelosa con gli occhi spalancati,
sculettando e battendo il tacco,
e di cuore la copre di insulti
che vi dirò dopo,
sculettando e raddoppiando il passo.
Dietro arrivava il marito,
e fu con lui che lei se la rifece,
sculettando e battendo il tacco,
e gli diede, strillando,
di tamburo maggiore dei cornuti,
sculettando e raddoppiando il passo.
Il marito, tornando indietro,
vede il tipaccio e gli dice: ‘mascalzone!”
sculettando e battendo il tacco,
“troppo tardi per depredarmi,
mia moglie vi ha preceduto!”
sculettando e raddoppiando il passo.
Il tipaccio, stanco di fare fiasco,
sfodera un coltello rutilante,
sculettando e battendo il tacco,
que ficca, per la gioia del pubblico,
nella carcassa dello sbirro,
sculettando e raddoppiando il passo.
E tutti, bandito, coppia e giovanotto,
sartina, cane, tutti tranne lo sbirro,
sculettando e battendo il tacco,
seguirono in fila indiana
il funerale dello sbirro, boia dé,
sculettando e raddoppiando il passo.
inviata da Riccardo Venturi - 7/2/2006 - 15:14
Lingua: Catalano
Versione catalana di Miquel Pujadó dal suo disco “Brassens, Llum i Ombra” del 2013
Testo trovato su Cancioneros.com
Testo trovato su Cancioneros.com
LA FILA ÍNDIA
Un petaner amb el pèl lluent,
de cua curta i llengua al vent,,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
baixava alegre i exerit
per un carrer ple de brogit
tot remenant el cul i redoblant el pas.
Una noia que es deia Ivette
va començar a seguir el gosset
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i amb el seu cos incandescent
va atreure un jove pretendent
tot remenant el cul i redoblant el pas.
L’amant del noi el va seguir
gelosa com no es pot ni dir,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i el vell marit d’aquella amant
la va empaitar, desconfiant,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
Un lladre ‘nava rere el vell
per prendre-li diners i anell,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i rere el lladre, amb aire astut,
hi anava un poli bigotut,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
I tots, gos, noia, pretendent,
esposa, espòs, lladre i agent,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
baixaven l’un darrere l’al-
tre aquell carrer tan especial
tot remenant el cul i redoblant el pas.
P’rò l’animal es tira un pet
i es caga en el peu de la Ivette
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
Ella furiosa es gira i li
fot dues cleques al veí
tot remenant el cul i redoblant el pas.
Aquest, amb el cap ben girat,
veu la gelosa al seu costat,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola, i
li deixa anar uns insults que aquí
em nego en ferm a repetir,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
La dona que es vol desfogar,
al seu marit li ho fa pagar
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i va tractar-lo sense embuts
de gran monarca dels cornuts,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
El pobre espòs, refent camí,
es troba el lladre i diu així,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
“Si em vols robar, et diré un secret:
la meva dona ja ho ha fet”,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
El lladre, irritat i frustrat
treu un punyal ben esmolat
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i amb ell travessa a cop calent
la gran carcassa de l’agent,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
I així, bandit i pretendent
gos, noia, espós, tots menys l’agent,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
un rere l’altre van seguir
l’enterrament d’aquell cretí
tot remenant el cul i redoblant el pas.
Un petaner amb el pèl lluent,
de cua curta i llengua al vent,,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
baixava alegre i exerit
per un carrer ple de brogit
tot remenant el cul i redoblant el pas.
Una noia que es deia Ivette
va començar a seguir el gosset
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i amb el seu cos incandescent
va atreure un jove pretendent
tot remenant el cul i redoblant el pas.
L’amant del noi el va seguir
gelosa com no es pot ni dir,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i el vell marit d’aquella amant
la va empaitar, desconfiant,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
Un lladre ‘nava rere el vell
per prendre-li diners i anell,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i rere el lladre, amb aire astut,
hi anava un poli bigotut,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
I tots, gos, noia, pretendent,
esposa, espòs, lladre i agent,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
baixaven l’un darrere l’al-
tre aquell carrer tan especial
tot remenant el cul i redoblant el pas.
P’rò l’animal es tira un pet
i es caga en el peu de la Ivette
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
Ella furiosa es gira i li
fot dues cleques al veí
tot remenant el cul i redoblant el pas.
Aquest, amb el cap ben girat,
veu la gelosa al seu costat,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola, i
li deixa anar uns insults que aquí
em nego en ferm a repetir,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
La dona que es vol desfogar,
al seu marit li ho fa pagar
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i va tractar-lo sense embuts
de gran monarca dels cornuts,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
El pobre espòs, refent camí,
es troba el lladre i diu així,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
“Si em vols robar, et diré un secret:
la meva dona ja ho ha fet”,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
El lladre, irritat i frustrat
treu un punyal ben esmolat
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
i amb ell travessa a cop calent
la gran carcassa de l’agent,
tot remenant el cul i redoblant el pas.
I així, bandit i pretendent
gos, noia, espós, tots menys l’agent,
tot remenant el cul i fent petar, petar la sola,
un rere l’altre van seguir
l’enterrament d’aquell cretí
tot remenant el cul i redoblant el pas.
inviata da Bernart - 15/5/2013 - 14:39
La file indienne interpretata dal duo Les Vigoureux Cacochymes
Come dire...? Un omaggio anche al nostro Marco Valdo M.I.. Potevamo tralasciare dei Cacochymes che cantano "La file indienne"? Impossibile.
Come dire...? Un omaggio anche al nostro Marco Valdo M.I.. Potevamo tralasciare dei Cacochymes che cantano "La file indienne"? Impossibile.
Riccardo Venturi - 12/10/2015 - 12:00
Sur le modèle :
Obèse un jour... ô baise, toujours !
et en file indienne, s'il vous plaît, maestro !
Nous répondrons à Ventu, l'excellente devise :
(Avec le temps...)
Cacochyme un jour... Cacochyme, toujours...
et en italien :
Ora e sempre : cacochimi !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Obèse un jour... ô baise, toujours !
et en file indienne, s'il vous plaît, maestro !
Nous répondrons à Ventu, l'excellente devise :
(Avec le temps...)
Cacochyme un jour... Cacochyme, toujours...
et en italien :
Ora e sempre : cacochimi !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Marco Valdo M.I. - 12/10/2015 - 17:41
On ne saurait trop recommander The Hexagone Song,
où ces Joyeux Québecois Cacochymes, à la Fanon, proposent aux jeunes de la chanson française de chanter en english pour se faire connaître... ou comme Ferré :
"Ou bien chanter en english
Les conneries qui plaisent aux riches
Alors tu seras sur l'affiche..."
(La Mafia)
Autre reflet de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les dominer, les écraser, leur faire bouffer n'importe quoi...
Cordial
Lucien Lane
où ces Joyeux Québecois Cacochymes, à la Fanon, proposent aux jeunes de la chanson française de chanter en english pour se faire connaître... ou comme Ferré :
"Ou bien chanter en english
Les conneries qui plaisent aux riches
Alors tu seras sur l'affiche..."
(La Mafia)
Autre reflet de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les dominer, les écraser, leur faire bouffer n'importe quoi...
Cordial
Lucien Lane
Lucien Lane - 12/10/2015 - 18:32
Lingua: Italiano
IN FILA INDIANA
Un can barbon dall’occhio fin
venìa dalla su’ barboncin
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
a collo ritto, sulle sue,
lungo via Cimabue,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Una fruffrù fòr da un caffè
a qui’ cagnaccio dette dre’
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
ignara d’esse’ calamita
che un gagà a seguilla invita,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Però la ganza d’i’ gagà
gelosa dreo ’la gli dà
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
ma a tallonalla c’è i’ marito,
vecchio sì però spedito,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Un brutto ceffo in coda va
vedendo un pollo da spenna’
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
ma qui’ ladrone a i’ culo ’gli ha
co’ i’ pennacchio i’ marescia’,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Ma i’ can che nun la regge più
la fa su’ pie’ della fruffrù
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
lei nera allora ’la gli dà
un manrovescio a i’ gagà,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
I’ capo ’la gli rigirò
lui cólla ganza si smusò
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
Icché di bocca gli sortì
’l’è roba da nun riferi’
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
L’ha fatta bella i’ su’ mari’
a quella scena a esse’ lì
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
Madonna, se ’la si sfogò …
De’ becchi i’ papa lo chiamò,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Lui pe’ torna’ su’ passi suoi
a i’ ceffo fa «Che cazzo vòi?!»
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
«Trippa pe’ gatti ’un ce n’è più!
Me gli ha finiti lei, su su.»,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Qui’ brutto ceffo si sfavò
e i’ cuttello sfoderò
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
e lì davant’a i’ mondo ’nter
’gli scuttellò i’ carabinier,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
E ladro e coppia e gagà,
fruffrù e barbon. No i’ marescia’
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
in fila indiana pe’ butta’
la terra addoss’a i’ marescia’,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Un can barbon dall’occhio fin
venìa dalla su’ barboncin
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
a collo ritto, sulle sue,
lungo via Cimabue,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Una fruffrù fòr da un caffè
a qui’ cagnaccio dette dre’
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
ignara d’esse’ calamita
che un gagà a seguilla invita,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Però la ganza d’i’ gagà
gelosa dreo ’la gli dà
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
ma a tallonalla c’è i’ marito,
vecchio sì però spedito,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Un brutto ceffo in coda va
vedendo un pollo da spenna’
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
ma qui’ ladrone a i’ culo ’gli ha
co’ i’ pennacchio i’ marescia’,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Ma i’ can che nun la regge più
la fa su’ pie’ della fruffrù
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
lei nera allora ’la gli dà
un manrovescio a i’ gagà,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
I’ capo ’la gli rigirò
lui cólla ganza si smusò
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
Icché di bocca gli sortì
’l’è roba da nun riferi’
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
L’ha fatta bella i’ su’ mari’
a quella scena a esse’ lì
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
Madonna, se ’la si sfogò …
De’ becchi i’ papa lo chiamò,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Lui pe’ torna’ su’ passi suoi
a i’ ceffo fa «Che cazzo vòi?!»
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
«Trippa pe’ gatti ’un ce n’è più!
Me gli ha finiti lei, su su.»,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
Qui’ brutto ceffo si sfavò
e i’ cuttello sfoderò
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
e lì davant’a i’ mondo ’nter
’gli scuttellò i’ carabinier,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
E ladro e coppia e gagà,
fruffrù e barbon. No i’ marescia’
e dimenand’i’ cul e pesticciando pe’ la via,
in fila indiana pe’ butta’
la terra addoss’a i’ marescia’,
i’ passo accelerò e i’ dimenìo … di cul.
inviata da Giovanni Bartolomei - 12/4/2023 - 19:59
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[1952]
Testo e musica di Georges Brassens
Paroles et musique de Georges Brassens
Lyrics and music by Georges Brassens
Interpretata da Jean Bertola, Bernard Lavalette, Maxime Le Forestier (quest'ultimo in "12 Nouvelles de Brassens", 1996)
Interprétation: Jean Bertola, Bernard Lavaletta, Maxime Le Forestier (ce dernier dans "12 Nouvelles de Brassens", 1996).
Il testo della canzone, corredato dagli accordi fissati da Georges Brassens, fu ritrovato dopo la sua morte in uno dei suoi celebri quaderni a quadretti dove componeva tutto quel che gli passava per la testa, con la sua calligrafia regolare, un po' "antica" e molto bella. La canzone giaceva in quel quaderno dal 1952. Non aveva ritenuto opportuno inciderla, come del resto era toccato a molte altre canzoni. Lo fece Jean Bertola, suo amico personale e grande cantante. Poi lo ha fatto Maxime Le Forestier, dandone una versione indimenticabile. [RV]