Well it was Sunday bloody Sunday
When they shot the people there
The cries of thirteen martyrs
Filled the Free Derry air
Is there any one amongst you
Dare to blame it on the kids?
Not a soldier boy was bleeding
When they nailed the coffin lids!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
You claim to be majority
Well you know that it's a lie
You're really a minority
On this sweet emerald isle
When Stormont bans our marches
They've got a lot to learn
Internment is no answer
It's those mothers' turn to burn!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
You anglo pigs and scotties
Sent to colonize the North
You wave your bloody Union Jack
And you know what it's worth!
How dare you hold to ransom
A people proud and free
Keep Ireland for the Irish
Put the English back to sea!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
Well, it's always bloody Sunday
In the concentration camps
Keep Falls Road free forever
From the bloody English hands
Repatriate to Britain
All of you who call it home
Leave Ireland to the Irish
Not for London or for Rome!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
When they shot the people there
The cries of thirteen martyrs
Filled the Free Derry air
Is there any one amongst you
Dare to blame it on the kids?
Not a soldier boy was bleeding
When they nailed the coffin lids!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
You claim to be majority
Well you know that it's a lie
You're really a minority
On this sweet emerald isle
When Stormont bans our marches
They've got a lot to learn
Internment is no answer
It's those mothers' turn to burn!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
You anglo pigs and scotties
Sent to colonize the North
You wave your bloody Union Jack
And you know what it's worth!
How dare you hold to ransom
A people proud and free
Keep Ireland for the Irish
Put the English back to sea!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
Well, it's always bloody Sunday
In the concentration camps
Keep Falls Road free forever
From the bloody English hands
Repatriate to Britain
All of you who call it home
Leave Ireland to the Irish
Not for London or for Rome!
Sunday bloody Sunday
Bloody Sunday's the day!
Lingua: Francese
Versione francese, da Chants pour une Irlande libre
Version française, d'après Chants pour une Irlande libre
Version française, d'après Chants pour une Irlande libre
DIMANCHE, DIMANCHE SANGLANT
Hé bien c'était dimanche, dimanche sanglant
Quand ils ont abattus des gens
Les pleurs de 13 martyrs
On résonné au carrefour de Free Derry
Y en a-t'il un parmi vous
Qui ose accuser ces enfants?
Pas un seul soldat ne saignait
Quand ils ont cloué les cercueils.
Dimanche dimanche sanglant
Ce jour est le Dimanche sanglant!
Vous prétendez être en majorité
Et vous savez bien que c'est un mensonge
Vous êtes vraiment en minorité
Sur la douce île d'émeraude
Quand Stormont interdit nos marche
Ils ont beaucoup à apprendre
L'internement n'est pas une réponse
Ces salauds brûlent à leur tour
Vous, porcs d'anglais et d'écossais
Envoyés coloniser le Nord
Vous agitez vos foutus Union Jacks
Et vous savez ce que ça vaut
Comment osez-vous rançonner
Un peuple fier et libre
Gardez l'Irlande pour les Irlandais
Rejetez les anglais à la mer
Oui c'est toujours dimanche sanglant
Dans les camps de concentration
Libérez Falls Road à tout jamais
Des mains rougies des anglais
Rapatriez en Angleterre
Tout ceux d'entre vous qui l'appellent Patrie
Laissez l'Irlande aux Irlandais
Ni pour Londres, ni pour Rome.
Hé bien c'était dimanche, dimanche sanglant
Quand ils ont abattus des gens
Les pleurs de 13 martyrs
On résonné au carrefour de Free Derry
Y en a-t'il un parmi vous
Qui ose accuser ces enfants?
Pas un seul soldat ne saignait
Quand ils ont cloué les cercueils.
Dimanche dimanche sanglant
Ce jour est le Dimanche sanglant!
Vous prétendez être en majorité
Et vous savez bien que c'est un mensonge
Vous êtes vraiment en minorité
Sur la douce île d'émeraude
Quand Stormont interdit nos marche
Ils ont beaucoup à apprendre
L'internement n'est pas une réponse
Ces salauds brûlent à leur tour
Vous, porcs d'anglais et d'écossais
Envoyés coloniser le Nord
Vous agitez vos foutus Union Jacks
Et vous savez ce que ça vaut
Comment osez-vous rançonner
Un peuple fier et libre
Gardez l'Irlande pour les Irlandais
Rejetez les anglais à la mer
Oui c'est toujours dimanche sanglant
Dans les camps de concentration
Libérez Falls Road à tout jamais
Des mains rougies des anglais
Rapatriez en Angleterre
Tout ceux d'entre vous qui l'appellent Patrie
Laissez l'Irlande aux Irlandais
Ni pour Londres, ni pour Rome.
LE NOTE DA CHANTS POUR UNE IRLANDE LIBRE
Carrefour de Free Derry : place où a eu lieu l'affrontement.
Stormont : Parlement d'Irlande du Nord.
Porcs d'anglais et d'écossais : allusion aux populations Jacobites (protestantes) qui, depuis Cromwell, se sont installées en colonisateurs en Irlande.
Falls Road : Quartier catholique de Belfast.
Bloody sunday - Le dimanche sanglant : Le dimanche 30 janvier 1972, une marche pacifique réunissait 20000 personnes (vingt mille!) à Derry (Londonderry pour les anglais) pour exiger la libération des internés. Le premier bataillon du régiment parachutiste britannique stationné à Derry a ouvert le feu sur la foule, sans provocation ni sommation, tuant quatorze personnes et en blessant plusieurs dizaines.
13 martyrs : treize ont succombé sur place, le quatorzième a décédé plus tard, des suites de ses blessures. Ce texte a probablement été écrit le 30 ou le 31 janvier 1972, avant le décès de la quatorzième victime.
Je laisse la parole aux témoins...
Simon Winchester, journaliste au "Guardian" (journal libéral, proche du pouvoir anglais en place) :
Quatre ou cinq voitures blindées ont émergé dans William Street et, à fond de train, sont entrées dans le square de Rossville Street, et plusieurs milliers de personnes ont commencé à courir dans tous les sens... Les paras ont "giclé" hors du véhicule, certains arrêtent les manifestants, la plupart se postent dans les coins de rues. Ce sont ces derniers, une vingtaine en tout, qui ont ouvert le feu avec leur fusil. Les tireurs d'élite de l'armée britannique ont tiré par rafales dans les rues centrales de Bogside (...) Alors les gens se sont avancés en direction de Fahan Street, les mains sur la tête. Un homme portait un mouchoir blanc. Les coups se sont alors dirigés sur eux et ils se mirent à courir ou à se jeter à terre; le bruit était celui des formidables détonations des fusils S.L.R. britanniques, et on les a entendu pendant 10 à 15 minutes jusqu'à quatre heure et demie.
Fulvio Grimaldi, reporter-photographe :
J'ai voyagé dans de nombreux et assisté à de nombreuses révolutions et guerres civiles. Je n'ai jamais assisté à un meurtre organisé et réalisé avec un tel sang-froid. (...) J'ai vu un jeune homme blessé s'écraser contre un mur et hurler "Ne tirez pas! Ne tirez pas!" Un para s'est approché et l'a abattu à un mètre de distance. J'ai vu un jeune homme de quinze ans protéger sa compagne contre un mur et agiter un mouchoir blanc; le para qui s'est approché lui a tiré une balle dans l'estomac et une dans le bras de la jeune fille.
Ivan Cooper, député S.D.L.P. et dirigeant (modéré) du mouvement des droits civiques :
J'ai vu l'armée britannique choisir systématiquement les gens qui étaient à terre et essayaient de s'enfuir.
Le Révérend Bradley, de Derry :
Les soldats semblaient jouir. J'en ai vu rire et prononcer des blagues alors que les gens étaient fauchés à terre.
Le Cardinal Daly :
Alors qu'il administrait les dernier sacrements à une victime, agitant un mouchoir blanc, il a vu un autre garçon abattu à quelques mètres.
Peter McMullen, Caporal du régiment parachutiste stationné à Derry, et qui en a déserté le 27 janvier 1972 aprés avoir fait sauter sa caserne de Palace Barracks :
Dans une série de cours théoriques on nous avait dit qu'il allait falloir tirer pour tuer lors d'une manifestation des droits civiques à Derry.
Le Lieutenant-Colonel Derek Wilford, commandant de ce premier bataillon parachutiste, est arrivé en Irlande le matin du dimanche 30 janvier 1972, et en est reparti le soir même. Il a été ensuite décoré par Elisabeth II pour "bons et loyaux services".
Le S.D.L.P. : Social Democratic Labour Party, parti sans soutient ouvrier et qui n'a de social-démocrate que le nom. Fondé le 21 aout 1970, c'est un rassemblement de petits bourgeois catholiques centré autour de leur opposition à la lutte armée, de leur ambition électorale et de leur opportunisme. Ils sont financés, entre autre, par le Foreign Office britannique par l'intermédiaire de Maurice Foley, haut fonctionnaire européen et "honorable correspondant" de la C.I.A. et du M.I.6, ce qui en dit long sur la capacité de ce parti à défendre les intérêts des catholiques en Irlande du nord...
Le fusil SLR britannique est une arme de fort calibre (.308 NATO).
Il est aussi connu sous le nom de "FN-FAL" et est fabriqué par la Fabrique National d'armes à Herstal (Belgique).
Carrefour de Free Derry : place où a eu lieu l'affrontement.
Stormont : Parlement d'Irlande du Nord.
Porcs d'anglais et d'écossais : allusion aux populations Jacobites (protestantes) qui, depuis Cromwell, se sont installées en colonisateurs en Irlande.
Falls Road : Quartier catholique de Belfast.
Bloody sunday - Le dimanche sanglant : Le dimanche 30 janvier 1972, une marche pacifique réunissait 20000 personnes (vingt mille!) à Derry (Londonderry pour les anglais) pour exiger la libération des internés. Le premier bataillon du régiment parachutiste britannique stationné à Derry a ouvert le feu sur la foule, sans provocation ni sommation, tuant quatorze personnes et en blessant plusieurs dizaines.
13 martyrs : treize ont succombé sur place, le quatorzième a décédé plus tard, des suites de ses blessures. Ce texte a probablement été écrit le 30 ou le 31 janvier 1972, avant le décès de la quatorzième victime.
Je laisse la parole aux témoins...
Simon Winchester, journaliste au "Guardian" (journal libéral, proche du pouvoir anglais en place) :
Quatre ou cinq voitures blindées ont émergé dans William Street et, à fond de train, sont entrées dans le square de Rossville Street, et plusieurs milliers de personnes ont commencé à courir dans tous les sens... Les paras ont "giclé" hors du véhicule, certains arrêtent les manifestants, la plupart se postent dans les coins de rues. Ce sont ces derniers, une vingtaine en tout, qui ont ouvert le feu avec leur fusil. Les tireurs d'élite de l'armée britannique ont tiré par rafales dans les rues centrales de Bogside (...) Alors les gens se sont avancés en direction de Fahan Street, les mains sur la tête. Un homme portait un mouchoir blanc. Les coups se sont alors dirigés sur eux et ils se mirent à courir ou à se jeter à terre; le bruit était celui des formidables détonations des fusils S.L.R. britanniques, et on les a entendu pendant 10 à 15 minutes jusqu'à quatre heure et demie.
Fulvio Grimaldi, reporter-photographe :
J'ai voyagé dans de nombreux et assisté à de nombreuses révolutions et guerres civiles. Je n'ai jamais assisté à un meurtre organisé et réalisé avec un tel sang-froid. (...) J'ai vu un jeune homme blessé s'écraser contre un mur et hurler "Ne tirez pas! Ne tirez pas!" Un para s'est approché et l'a abattu à un mètre de distance. J'ai vu un jeune homme de quinze ans protéger sa compagne contre un mur et agiter un mouchoir blanc; le para qui s'est approché lui a tiré une balle dans l'estomac et une dans le bras de la jeune fille.
Ivan Cooper, député S.D.L.P. et dirigeant (modéré) du mouvement des droits civiques :
J'ai vu l'armée britannique choisir systématiquement les gens qui étaient à terre et essayaient de s'enfuir.
Le Révérend Bradley, de Derry :
Les soldats semblaient jouir. J'en ai vu rire et prononcer des blagues alors que les gens étaient fauchés à terre.
Le Cardinal Daly :
Alors qu'il administrait les dernier sacrements à une victime, agitant un mouchoir blanc, il a vu un autre garçon abattu à quelques mètres.
Peter McMullen, Caporal du régiment parachutiste stationné à Derry, et qui en a déserté le 27 janvier 1972 aprés avoir fait sauter sa caserne de Palace Barracks :
Dans une série de cours théoriques on nous avait dit qu'il allait falloir tirer pour tuer lors d'une manifestation des droits civiques à Derry.
Le Lieutenant-Colonel Derek Wilford, commandant de ce premier bataillon parachutiste, est arrivé en Irlande le matin du dimanche 30 janvier 1972, et en est reparti le soir même. Il a été ensuite décoré par Elisabeth II pour "bons et loyaux services".
Le S.D.L.P. : Social Democratic Labour Party, parti sans soutient ouvrier et qui n'a de social-démocrate que le nom. Fondé le 21 aout 1970, c'est un rassemblement de petits bourgeois catholiques centré autour de leur opposition à la lutte armée, de leur ambition électorale et de leur opportunisme. Ils sont financés, entre autre, par le Foreign Office britannique par l'intermédiaire de Maurice Foley, haut fonctionnaire européen et "honorable correspondant" de la C.I.A. et du M.I.6, ce qui en dit long sur la capacité de ce parti à défendre les intérêts des catholiques en Irlande du nord...
Le fusil SLR britannique est une arme de fort calibre (.308 NATO).
Il est aussi connu sous le nom de "FN-FAL" et est fabriqué par la Fabrique National d'armes à Herstal (Belgique).
inviata da Riccardo Venturi - 21/8/2006 - 15:58
Lingua: Ebraico
יום ראשון הארור
כן, זה היה יום ראשון הארור
כאשר הם ירו שם באנשים
וקול בכיים של 13 קדושים
מלא את חללו של האוויר
האם יש מישהו בכם אשר יעז להאשים את הילדים?
אפילו לא חייל אחד פצוע כאשר הם סגרו את ערונות הקבורה
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
את טועים כשאתם חושבים שאתם הרוב. אתם יודעים שזהו שקר
אתם רק המיעוט באי הירוק הנהדר הזה
כש-סטורמונט (מפקד הצבא האנגלי) אסר עלינו לצעוד ולהפגין
יש להם עוד הרבה מה ללמוד שקבורה אינה התשובה
זוהי שריפה של הילדים של האמהות
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
אתם – חזירים אנגלים וסקוטים אשר שלחתם לשלוט בצפון
והנפתם את הדגל הארור שלכם (דגל אנגליה נקרא בסלנג "יוניון ג'אק)
ואתם יודעים מה הוא שווה
איך אתם מעיזים להחזיק
באנשים גאים וחופשיים כבני ערובה?
תנו את אירלנד לאירים ותעיפו את האנגלים לים
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
כן, זהו תמיד יום ראשון הארור במחנות הריכוז
שחררו את הדרך הראשית מיידי האנגלים הארורים
החזירו למולדת הבריטית, את מי שרואה בבריטניה בית
והניחו לאירים לחיות באירלנד ולא בלונדות או רומא...
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
כן, זה היה יום ראשון הארור
כאשר הם ירו שם באנשים
וקול בכיים של 13 קדושים
מלא את חללו של האוויר
האם יש מישהו בכם אשר יעז להאשים את הילדים?
אפילו לא חייל אחד פצוע כאשר הם סגרו את ערונות הקבורה
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
את טועים כשאתם חושבים שאתם הרוב. אתם יודעים שזהו שקר
אתם רק המיעוט באי הירוק הנהדר הזה
כש-סטורמונט (מפקד הצבא האנגלי) אסר עלינו לצעוד ולהפגין
יש להם עוד הרבה מה ללמוד שקבורה אינה התשובה
זוהי שריפה של הילדים של האמהות
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
אתם – חזירים אנגלים וסקוטים אשר שלחתם לשלוט בצפון
והנפתם את הדגל הארור שלכם (דגל אנגליה נקרא בסלנג "יוניון ג'אק)
ואתם יודעים מה הוא שווה
איך אתם מעיזים להחזיק
באנשים גאים וחופשיים כבני ערובה?
תנו את אירלנד לאירים ותעיפו את האנגלים לים
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
כן, זהו תמיד יום ראשון הארור במחנות הריכוז
שחררו את הדרך הראשית מיידי האנגלים הארורים
החזירו למולדת הבריטית, את מי שרואה בבריטניה בית
והניחו לאירים לחיות באירלנד ולא בלונדות או רומא...
יום ראשון הארור...
יום ראשון הארור
inviata da Riccardo Venturi / ריקרדו ונטורי - 16/3/2007 - 17:13
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Scritta da John Lennon & Yoko Ono, prima della più famosa canzone degli U2 dallo stesso titolo, per ricordare la domenica di sangue in Irlanda.
Dall'album "Some Time In New York City"