Σάββατο κι απόβραδο και ασετυλίνη
στην Αριστοτέλους που γερνάς
έβγαζα απ' τις τσέπες μου φλούδες μανταρίνι
σου 'ριχνα στα μάτια να πονάς
Παίζαν οι μικρότεροι κλέφτες κι αστυνόμους
κι ήταν αρχηγός η Αργυρώ
και φωτιές ανάβανε στους απάνω δρόμους
τ' Άη Γιάννη θα 'τανε θαρρώ
Βγάζανε τα δίκοχα οι παλιοί φαντάροι
γέμιζ' η πλατεία από παιδιά
κι ήταν ένα πράσινο, πράσινο φεγγάρι
να σου μαχαιρώνει την καρδιά
Παίζαν οι μικρότεροι κλέφτες κι αστυνόμους
κι ήταν αρχηγός η Αργυρώ
και φωτιές ανάβανε στους απάνω δρόμους
τ' Άη Γιάννη θα 'τανε θαρρώ
στην Αριστοτέλους που γερνάς
έβγαζα απ' τις τσέπες μου φλούδες μανταρίνι
σου 'ριχνα στα μάτια να πονάς
Παίζαν οι μικρότεροι κλέφτες κι αστυνόμους
κι ήταν αρχηγός η Αργυρώ
και φωτιές ανάβανε στους απάνω δρόμους
τ' Άη Γιάννη θα 'τανε θαρρώ
Βγάζανε τα δίκοχα οι παλιοί φαντάροι
γέμιζ' η πλατεία από παιδιά
κι ήταν ένα πράσινο, πράσινο φεγγάρι
να σου μαχαιρώνει την καρδιά
Παίζαν οι μικρότεροι κλέφτες κι αστυνόμους
κι ήταν αρχηγός η Αργυρώ
και φωτιές ανάβανε στους απάνω δρόμους
τ' Άη Γιάννη θα 'τανε θαρρώ
inviata da Gian Piero Testa - 8/6/2010 - 10:40
Lingua: Italiano
Versione italiana di Gian Piero Testa
Testo di Lefteris Papadopoulos
Musica di Yannis Spanòs
Prima interpretazione di Haris Alexiou, 1974
Testo di Lefteris Papadopoulos
Musica di Yannis Spanòs
Prima interpretazione di Haris Alexiou, 1974
VIA ARISTOTELE
Di sabato dopo il tramonto luci a acetilene
in via Aristotele dove stai invecchiando
cavavo dalle tasche bucce di mandarino
te le strizzavo negli occhi per farti male
Giocavano i più piccoli a guardie e ladri
e il loro capo era Arghirò
e accendevano fuochi nelle strade alte
le notti di san Giovanni mi par che fossero
Si toglievano le bustine i vecchi soldati
la piazza si riempiva di bambini
e c'era una verde, verde luna
a trapassarti il cuore
Giocavano i più piccoli a guardie e ladri
e il loro capo era Arghirò
e accendevano fuochi nelle strade alte
le notti di san Giovanni mi par che fossero
Di sabato dopo il tramonto luci a acetilene
in via Aristotele dove stai invecchiando
cavavo dalle tasche bucce di mandarino
te le strizzavo negli occhi per farti male
Giocavano i più piccoli a guardie e ladri
e il loro capo era Arghirò
e accendevano fuochi nelle strade alte
le notti di san Giovanni mi par che fossero
Si toglievano le bustine i vecchi soldati
la piazza si riempiva di bambini
e c'era una verde, verde luna
a trapassarti il cuore
Giocavano i più piccoli a guardie e ladri
e il loro capo era Arghirò
e accendevano fuochi nelle strade alte
le notti di san Giovanni mi par che fossero
inviata da Gian Piero Testa - 8/6/2010 - 15:50
Lingua: Francese
Version française – RUE ARISTOTELOUS – Marco Valdo M.I. – 2010
d'après la version italienne de Gian Piero Testa de la chanson grecque « Odòs Aristotelous », paroles de Lefteris Papadopoulos, musique de Yannis Spanòs -
Interprétation de Haris Alexiou, 1974
Un éclair de nostalgie pour un éclair de vie dans l'obscurité de l'Occupation. Les petits du quartier jouent aux gendarmes et aux voleurs et leur chef est une fillette., Arghirò. Arghirò, raconta Lefteris Papadopoulos en 1983 dans son journal Ta Nea, était cireuse de chaussures, déguisée en garçon. Des années plus tard, revisitant les lieux anciens de ses anciens jeux, Papadopoulos entendit d'une ancienne amie d'enfance, Fotinì, la triste histoire d'Arghirò. Un matin, tandis qu'elle se rendait à l'endroit où elle travaillait, elle avait été renversée par une automobile des Allemands. Elle resta sérieusement blessée. Le conducteur, un soldat autrichien fut frappé par le fait que ce gamin athénien était, en réalité, une fille. Il l'aida elle et sa famille à survivre à la famine qui faucha la population athénienne. Arghirò s'en sauva, devînt adulte, mais resta marquée par les tristes expériences de l'Occupation. Au fil des ans, elle tomba malade mentale et mourut à l'asile de Dafni.
Lefteris Papadopoulos (Athènes, 1935 ) est non seulement un des journalistes grecs les plus autorisés, mais aussi un écrivain, traducteur et auteur d'innombrables textes de chansons, mises en musique par tous les grands compositeurs de l'après-guerre : Théodorakis, Xarhakos, Loizos, Spanòs, etc. Rue Aristotelous reste encore une chanson très aimée du public, qui s'émeut toujours de l'interprétation de « sa » Haroula Alexiou (gpt)
d'après la version italienne de Gian Piero Testa de la chanson grecque « Odòs Aristotelous », paroles de Lefteris Papadopoulos, musique de Yannis Spanòs -
Interprétation de Haris Alexiou, 1974
Un éclair de nostalgie pour un éclair de vie dans l'obscurité de l'Occupation. Les petits du quartier jouent aux gendarmes et aux voleurs et leur chef est une fillette., Arghirò. Arghirò, raconta Lefteris Papadopoulos en 1983 dans son journal Ta Nea, était cireuse de chaussures, déguisée en garçon. Des années plus tard, revisitant les lieux anciens de ses anciens jeux, Papadopoulos entendit d'une ancienne amie d'enfance, Fotinì, la triste histoire d'Arghirò. Un matin, tandis qu'elle se rendait à l'endroit où elle travaillait, elle avait été renversée par une automobile des Allemands. Elle resta sérieusement blessée. Le conducteur, un soldat autrichien fut frappé par le fait que ce gamin athénien était, en réalité, une fille. Il l'aida elle et sa famille à survivre à la famine qui faucha la population athénienne. Arghirò s'en sauva, devînt adulte, mais resta marquée par les tristes expériences de l'Occupation. Au fil des ans, elle tomba malade mentale et mourut à l'asile de Dafni.
Lefteris Papadopoulos (Athènes, 1935 ) est non seulement un des journalistes grecs les plus autorisés, mais aussi un écrivain, traducteur et auteur d'innombrables textes de chansons, mises en musique par tous les grands compositeurs de l'après-guerre : Théodorakis, Xarhakos, Loizos, Spanòs, etc. Rue Aristotelous reste encore une chanson très aimée du public, qui s'émeut toujours de l'interprétation de « sa » Haroula Alexiou (gpt)
RUE ARISTOTELOUS
Samedi à l'entre chien et loup, des lampes à acétylène
Éclairent la rue Aristotelous où tu vieillis
Je tire de mes poches des pelures de mandarines
Je te les presse dans les yeux pour te faire mal.
Les plus petits jouaient aux gendarmes et aux voleurs
Et leur chef était Arghirò
Et ils allumaient des incendies dans les rues hautes
Les nuits de la Saint Jean me souvient-il
Les vieux soldats enlevaient leurs calots
La place se remplissait d'enfants
Et il y avait une lune verte, verte
À crever le cœur.
Les plus petits jouaient aux gendarmes et aux voleurs
Et leur chef était Arghirò
Et ils allumaient des incendies dans les rues hautes
Les nuits de la Saint Jean me souvient-il
Samedi à l'entre chien et loup, des lampes à acétylène
Éclairent la rue Aristotelous où tu vieillis
Je tire de mes poches des pelures de mandarines
Je te les presse dans les yeux pour te faire mal.
Les plus petits jouaient aux gendarmes et aux voleurs
Et leur chef était Arghirò
Et ils allumaient des incendies dans les rues hautes
Les nuits de la Saint Jean me souvient-il
Les vieux soldats enlevaient leurs calots
La place se remplissait d'enfants
Et il y avait une lune verte, verte
À crever le cœur.
Les plus petits jouaient aux gendarmes et aux voleurs
Et leur chef était Arghirò
Et ils allumaient des incendies dans les rues hautes
Les nuits de la Saint Jean me souvient-il
inviata da Marco Valdo M.I. - 9/6/2010 - 21:28
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Μουσική: Γιάννης Σπανός
Πρώτη εκτέλεση: Χαρούλα Αλεξίου, 1974
Un lampo di nostalgia per un lampo di vita nel buio dell' Occupazione. I piccoli del quartiere giocano a guardie e ladri e il loro capoccia è una ragazzina, Arghirò. Arghirò - raccontò nel 1983 Lefteris Papadopoulos al suo giornale, Ta Nea - faceva la lustrascarpe, vestita da ragazzino, Anni dopo, rivisitando d'abitudine il vecchi luoghi dei suoi giochi, Papadopoulos sentì per caso da un'antica amichetta d'infanzia, Fotinì, la triste storia di Arghirò. Una mattina, mentre andava a raggiungere l'angolo dove lavorava, era stata travolta da un'automobile dei Tedeschi. Rimase seriamente ferita. Ma l'investitore, un soldato austriaco, fu colpito nello scoprire che quel piccolo sciuscià ateniese era in realtà una bambina. E aiutò lei e la sua famiglia a sopravvivere nella carestia che falcidiò la popolazione ateniese. Arghirò si salvò, diventò adulta: ma restò segnata dalle tristi esperienze dell'Occupazione. Negli anni si ammalò di mente, e morì nel manicomio di Dafnì. Lefteris Papadopoulos (Atene, 1935 - viv.) è non solo è uno dei giornalisti greci più autorevoli, ma anche scrittore, saggista, traduttore e autore di innumerevoli testi di canzoni, musicate da tutti i maggiori compositori del dopoguerra: Theodorakis, Xarhakos, Loizos, Spanòs ecc. ecc. Odòs Aristotelous resta ancora una canzone amatissima dal pubblico, che sempre si commuove ascoltando la classica interpretazione della "sua" Haroula Alexiou (gpt)