Lingua   

Dans la jungle

Renaud
Lingua: Francese


Renaud

Lista delle versioni e commenti






Ingrid Betancourt
Ingrid Betancourt

[2005]
Testo di Renaud Séchan
Paroles de Renaud Séchan
Lyrics by Renaud Séchan

Musica di Jean-Pierre Bucolo
Musique de Jean-Pierre Bucolo
Music by Jean-Pierre Buco

Il testo e la registrazione della canzone in formato real audio, sia nel testo originale francese che nella versione spagnola, sono disponibili sul sito della Associazione Ufficiale per Ingrid Betancourt. RENAUD STESSO HA AUTORIZZATO LA SUA DIFFUSIONE LIBERA E HA CHIESTO DI FARLA CIRCOLARE LIBERAMENTE, perché questa canzone è dedicata a Ingrid Betancourt, e sostiene la lotta internazionale per la sua liberazione. Anche il nostro sito, nel suo piccolo, vi si unisce con ciò per cui è nato: le canzoni contro la guerra, contro il militarismo, contro la sopraffazione.
Notizia della canzone e della campagna di Renaud per la liberazione di Ingrid Betancourt è stata data sia sulla pagina informativa Betancourt Info, sia dallo stesso Renaud in un'intervista concessa all'edizione delle ore 13 del telegiornale di France 2 il 24 ottobre 2005, e durante la quale ha cantato un brano della canzone in anteprima.


Les paroles et l'enregistrement en format Real Audio de cette chanson –l’original français et la version espagnole- sont disponibles dans le site officiel de l’Association Officielle d’Ingrid Betancourt. RENAUD MÊME A AUTORISÉ SA DIFFUSION LIBRE ET A DEMANDÉ DE LA FAIRE CIRCULER, car elle est pour Ingrid Betancourt et soutient la bataille internationale pour sa libération. Aussi notre page, toutes proportions gardées, s’y joint avec ce pour qui elle est née: les chansons contre la guerre, contre le militarisme, contre la vexation.
La chanson et la campagne de Renaud pour la libération d’Ingrid Betancourt ont été annoncées dans la page d’information Betancourt Info, et par Renaud même dans un interview qu’il a accordé au journal de France 2 de 13 heures le 24 octobre 2005, où il a aussi chanté un morceau de la chanson avant de sa diffusion.

The original French lyrics and the Real Audio recording of this song and of its Spanish version are available at the official website of Ingrid Betancourt’s Official Association. RENAUD HIMSELF HAS AUTHORIZED AND REQUESTED ITS FREE CIRCULATION, for this song is about and for Ingrid Betancourt and supports international move for her freedom. Our page too, in its small way, joins this move with all what it was built for: songs against war, against militarism, against abuse of power.
The song, and Renaud’s campaign for Ingrid Betancourt’s liberation, have been announced by the info page Betancourt Info and by Renaud himself on an interview granted to France 2 News of 24 October, 2005. He has also performed a pre-diffusion passage of the song.

Die französischen Originalworte und die Real Audio Aufnahme des Liedes und ihrer spanischen Fassung sind in der offiziellen Seite von der Offizieller Vereinigung für Ingrid Bétancourt verfügbar. RENAUD SELBST HAT ZUR FREIEN ZIRKULATION SEINES LIEDES BERECHTIGT, da dieses Lied für Ingrid Bétancourt ist, und die internationale Kampfbewegung für ihre Befreiung unterstützt. In ihren bescheidenen Verhältnissen will auch unsere Webseite ihren Beitrag zum Befreiungskampf leisten mit allem, wofür sie aufgebaut worden ist : Liedern gegen den Krieg, gegen Militarismus, gegen Freiheitsverletzung.
Das Lied und Renauds Kampagne für Ingrid Bétancourt wurden von der Infoseite Bétancourt Info und von Renaud selbst angezogen mit einem Interview den France2-News vom 24. Oktober 2005. Renaud hat auch einen Kurzextrakt aus dem Lied gesungen.

La teksto kaj la kanzono surbendigita en formato real aŭdio, kaj en la originala franclingva kaj en la hispanlingva versioj, estas haveblaj ĉe la ttt-ejo de la Oficiala Asocio por Ingrid Betancourt. RENAUD MEM RAJTIGIS ĜIAN DISVASTIGON LIBERAN KAJ PETIS DISKONIGI ĜIN LIBERE, ĉar tiu ĉi kanzono estas dediĉata al Ingrid Betancourt, kaj subtenas la internacian strebon por liberigi ŝin. Ankaŭ nia ttt-ejo, laŭ siaj etaj povoj, aliĝas al tiu strebo per tio pro kio ĝi naskiĝis: la kanzonoj kontraŭ militoj, kontraŭ militarismo, kontraŭ la subpremado. Oni sciis, pri la kanzono kaj kampanjo de Renaud por la liberigo de Ingrid Bétancourt, de informiga paĝo Bétancourt Info kaj de Renaud mem kiu en entervjuo, dum la elsendo de la televid- ĵurnalo de France2 je la 13a horo la 24an de oktobro 2005, kantis ankaŭ eron de la kanzono
premiere. [Nicola Ruggiero]


«Qu'est-ce qui vous a fait vous mobiliser pour la libération d'Ingrid Betancourt ?» demande Marc-Olivier Fogiel à Renaud.

«Je m'attendais à cette question parce que c'est systématiquement la question de quelques journalistes que je rencontre depuis quelques mois.

C'est une question déroutante. Il peut y avoir cinquante réponses différentes. Je vais prendre la plus simple.

Qu'est-ce qui a fait ? La même raison qui fait qu'Astrid combat aussi, voilà.

C'est parce que c'est sa soeur, parce que c'est aussi ma soeur, Ingrid Betancourt. C'est ma soeur en souffrance. Elle fait partie de cette entité mystérieuse et nombreuse qui s'appelle la race humaine. Quand un humain souffre, je souffre aussi, point final. Qu'on croie ou non à ma sincérité, j'en ai rien à foutre. C'est la vérité.»




Secondo quanto scrittoci dallo stesso Renaud (che ringraziamo ancora una volta) la versione italiana ufficiale definitiva, dopo la prima di Alessio Lega, è quella di Francesco Guccini.
Trois années dans la jungle
Ligotée, bâillonnée
Entourée de ces dingues
Ces doux illuminés

Qui t’ont fait prisonnière
Otage précisément
De leur triste guerre
Perdue depuis longtemps

Eux qui voulaient jadis
La liberté, le droit
Crachent sur la justice
En s’en prenant à toi

Ils méprisent la vie
Et la femme que tu es
Au bout de leurs fusils
La victoire est fanée

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Trois années dans la jungle
Ligotée, bâillonnée
Avec ces porte-flingues
Devenus tes geôliers

Qui te citent Staline
Ou te lisent Mao
A toi qui, j’imagine
Préfèrerais Rimbaud

Peut-être, comme moi
Les croyais-tu, naguère
Fils de Che Guevara
Et porteurs de lumière

Mais leur lutte finale
Leur matin du grand soir
C’est la haine et le mal
Et surtout les Dollars

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Je n’connais pas le nom
De tous ceux, comme toi
Qui croupissent en prison
Otages ici ou là

Anonymes, oubliés
Victimes de conflits
Où, de chaque côté
Sévit la barbarie

Des narco-trafiquants
D’un pouvoir corrompu
D’un indigne président
Vous payez le tribut

Alors en chantant pour toi
Ingrid, je veux aussi
Rappeler que tu combats
Contre un double ennemi

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Trois années dans la jungle
Ligotée, bâillonnée
Avec le vent qui cingle
Dans tes cheveux défaits

Tu restes, malgré tout
Sereine et élégante
Ta revanche sur ces fous
Est de rester vivante

Pour tous ceux que tu aimes
Et qui ne t’oublient pas
Qui veulent briser ces chaînes
Qui ne te briseront pas

Ton nom est synonyme
Ingrid Bétancourt
Contre l’armée du crime
De courage et d’amour

Nous t’attendons Ingrid
Et nous pensons à toi
Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

Et nous ne serons libres
Que lorsque tu le seras

inviata da Riccardo Venturi - 24/10/2005 - 20:07




Lingua: Spagnolo

SPAGNOLO / ESPAGNOL / SPANISH
Versione ufficiale
Version officielle
Official version

La versione spagnola di Daniel Melingo
Spanish Version by Daniel Melingo
La version espagnole de Daniel Melingo

Adattamento di Ramón Chao, Eduardo Malakoff e Sergio Makaroff
Adaptation de Ramón Chao, Eduardo Malakoff et Sergio Makaroff
An adaptation by Ramón Chao, Eduardo Makaroff and Sergio Makaroff
EN LA SELVA

Tres años en la selva
atada y sin luz
rodeada de locos
tres años en la cruz

Te secuestraron
te hicieron rehén
de una guerra suicida
perdieron el tren

Clamaban justicia
pedían libertad
matando principios,
la paz y tu verdad

Desprecian la vida
tu alma de mujer
y con sus fusiles
te quieren vencer

Te esperamos Ingrid
pensamos en ti
y no seremos libres
hasta que estés aquí

Tres años en la jungla
atada y sin luz
con esos pistoleros
tres años en la cruz

Como ellos combates
contra la miseria
tú con las palabras
y ellos con la guerra

Los creíste tal vez
como yo , equivocada
dignos portadores
de la voz del Che Guevara

Mas los "pueblos que se alzan
en la lucha final"
son sólo la excusa
para poder matar

Te esperamos Ingrid
pensamos en ti
y no seremos libres
hasta que estés aquí

No sé quiénes son
los que como tú
se pudren en prisiones
desde el Norte hasta el Sur

Pobres inocentes
sin nombre , olvidados
que sufren la barbarie
por los dos bandos

De narcotraficantes
de un poder corrupto
de un presidente indigno
pagais el tributo

Ingrid , también quiero
cuando canto contigo
recordar que combates
contra un doble enemigo

Te esperamos Ingrid
pensamos en ti
y no seremos libres
hasta que estés aquí

Tres años en la selva
atada y sin luz
perdida en la noche
tres años en la cruz

Y sigues pese a todo
fuerte y digna
te vengas de esos desalmados
permaneciendo en vida

Ingrid Betancourt
coraje y valor
tu nombre es un grito
y un canto de amor

Por todos los que amas
continúas serena
por los que no te olvidan
romperás tus cadenas

Te esperamos Ingrid
pensamos en ti
y no seremos libres
hasta que estés aquí

Y no seremos libres
hasta que estés aquí

inviata da Riccardo Venturi - 28/10/2005 - 02:43




Lingua: Francese

La traduzione francese della versione spagnola:
Traduction française de la version espagnole:
French translation of the Spanish version:
[DANS LA JUNGLE]

Trois années dans la jungle
attachée, sans lumière
entourée de fous
trois années sur la croix

Ils t'ont sequestrée
t'ont faite otage
d'une guerre suicide
ils ont raté le train

Ils clamaient la justice
demandaient la liberté
en tuant des principes
la paix et ta vérité

Ils méprisent la vie
ton âme de femme
et avec des fusils
ils veulent de vaincre

Nous t'attendons Ingrid
nous pensons à toi
et nous ne serons libres
que quand tu nous reviendras (tu seras ici...)

Trois années dans la jungle
attachée, sans lumière
avec ces pistoleros
trois années sur la croix

Comme eux tu combats
contre la misère
toi avec les mots
eux avec la guerre

Peut-être les as-tu crus
comme moi, tu t'es trompée
dignes porteurs
de la voix de che guevara

Mais "les peuples qui se soulèvent
dans la lutte finale"
ne sont qu'une excuse
pour pouvoir tuer

Je ne sais pas qui sont
ceux qui comme toi
pourrissent en prison
du nord jusqu'au sud

Pauvres innocents
sans noms, oubliés
qui subissent la barbarie
des deux côtés (les deux clans)

Des narcotrafiquants
du pouvoir corrompu
d'un président indigne
vous payez le tribut

Ingrid je veux aussi
quand je chante avec toi
rappeler que tu combats
contre un double ennemi

Et tu restes, malgré tout
forte et digne
tu te venges de ces dépourvus d'âme
en restant en vie

Ingrid Bétancourt
courage et valeur
ton nom est un cri
et un chant d'amour

Pour tous ceux qui t'aiment
tu continues sereine
pour ceux qui ne t'oublient pas
tu rompras tes chaînes.

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 14:07




Lingua: Italiano

ITALIANO / ITALIEN / ITALIAN [1] [Alessio Lega]


La prima versione ufficiale italiana, di Alessio Lega. E' liberamente scaricabile in formato mp3 dall' HLM de Renaud, il sito dei fan di Renaud, accedendo dalla homepage alla pagina "La discothèque". Come annunciato, la versione italiana definitiva sarà eseguita e cantata da Francesco Guccini.
DA TRE ANNI LA GIUNGLA

Da tre anni la giungla
fra un bavaglio e un pantano,
nell’oscura prigione
del potere inumano

che ti ha presa in ostaggio
di una guerra perduta,
del miraggio spezzato,
libertà decaduta.

Ed i tuoi carcerieri
fanno i liberatori,
ironia dei guerrieri
che incatenano fuori.

Fuori dalla speranza
di cambiare la vita,
sei la donna e l’assenza
di una voce zittita.

Noi gridiamo per Ingrid
contro ogni prigione,
perché la libertà,
o è per tutti, o è illusione.

Da tre anni la giungla
e la legge dei vili,
che si sentono forti
stretti ai loro fucili,

che ti citano Stalin
quasi fosse un poeta,
e che folli, che soli,
che perduta la meta.

Che perduto Guevara,
che perduta speranza,
la Colombia è una bara
fra potere e violenza

di una mafia che imbroglia
e che ti ha incatenata,
e di questa guerriglia
ormai disonorata.

Noi gridiamo per Ingrid
contro ogni prigione,
perché la libertà,
o è per tutti, o è illusione.

Quanti ostaggi han gettato
in catene a marcire,
in prigioni di stato,
o prigioni guerrigliere.

In estate e in inverno,
senza uscita né età,
i mafiosi al governo
e in clandestinità.

I narcotrafficanti,
le multinazionali,
conflitti permanenti,
presidenti sleali.

Col tuo nome mi batto
come un’arma che taglia,
questo nodo corrotto,
la tua doppia battaglia.

Noi gridiamo per Ingrid
contro ogni prigione,
perché la libertà,
o è per tutti, o è illusione.

Da tre anni la giungla
non si muove a pietà,
ormai qui solo il vento
soffia la libertà.

Ti scompiglia i capelli,
e ti fa più elegante,
e più viva fra quelli,
prigioniera e cosciente.

E vicina a chi vuole
liberarti a ogni costo,
ed il vento e le suole,
ogni cosa a suo posto.

Col tuo nome che vola,
Ingrid Bétancourt,
sinonimo e scuola,
libertà e nulla più.

Noi gridiamo per Ingrid
contro ogni prigione,
perché la libertà,
o è per tutti, o è illusione.

Noi gridiamo per Ingrid
contro ogni prigione,
perché la libertà,
o è per tutti, o è illusione.

inviata da Riccardo Venturi - 10/12/2005 - 12:41




Lingua: Italiano

ITALIANO / ITALIEN / ITALIAN [2] [Francesco Guccini]

La versione italiana definitiva di Francesco Guccini. Grazie a Gabriele del ng it.fan.musica.guccini per avere postato il testo.

La version italienne définitive de Francesco Guccini. Un très grand merci à Gabriele pour avoir posté les paroles sur le forum it.fan.musica.guccini

The ultimate Italian version by Francesco Guccini. Thanks to Gabriele for having posted the lyrics to the Usenet forum it.fan.musica.guccini [RV]


Si può scaricare dal disco remoto di K.D.

Il video segnalato da Giuseppe Scano
NELLA GIUNGLA

Per tre anni la giungla,
in catene innocente,
circondata da folli
utopisti del niente,

Che ti fan prigioniera,
Un ostaggio tenuto
dalla falsa guerriglia
che da tempo han perduto

E che un tempo voleva
legge e libertà
sputa sulla giustizia
e un ostaggio sei già,

Per la donna che eri
oggi e nella vita,
ma dai loro fucili
la vittoria è svanita.

Ingrid noi ti aspettiamo
e vicini ci avrai,
libertà non avremo
finché tu non l'avrai

Per tre anni nella giungla,
in catene innocente,
ed i tuoi carcerieri
sono dei delinquenti,

che ti citano Stalin,
che ti leggono Mao
come fosse un poeta,
come fosse Rimbaud;

Forse tu come me,
li hai creduti anche ieri
figli di Che Guevara,
di diritti forieri,

Ma la lotta finale,
il gran giorno sognato,
sono l'odio ed il male
e il denaro intascato

Ingrid noi ti aspettiamo
e vicini ci avrai,
libertà non avremo
finché tu non l'avrai.

Io non so dire il nome
della gente che là
è tenuta in prigione
senza la libertà,

Senza un volto né storia,
ossa fatte e calcina,
in un mondo che ha reso
la barbarie regina

Dei signori di droga,
di un potere corrotto,
di un regime fantoccio
hai pagato lo scotto

E cantando per te
ora Ingrid, ti dico
che combatti una lotta
contro un doppio nemico

Ingrid noi ti aspettiamo
e vicini ci avrai,
libertà non avremo
finché tu non l'avrai

Da tre anni la giungla,
in catene innocente,
con il vento che soffia
sul tuo viso paziente

Perché resterai sempre
forte in quella deriva
la tua sola vendetta
è di restare viva

Per la gente che ami,
per chi lotta con te
è spezzar le catene
che non spezzano te

Il tuo nome è bandiera,
Ingrid Bétancourt
di una lotta che vuole
libertà e niente più

Ingrid noi ti aspettiamo
e vicini ci avrai,
libertà non avremo
finché tu non l'avrai

Ingrid noi ti aspettiamo
e vicini ci avrai,
libertà non avremo
finché tu non l'avrai.

libertà non avremo
finché tu non l'avrai

inviata da Riccardo Venturi - 30/11/2006 - 00:46




Lingua: Italiano

ITALIANO / ITALIEN / ITALIAN [3]

Versione italiana (letterale)di Riccardo Venturi
28 ottobre 2005
Version (littérale) italienne de Riccardo Venturi
28 octobre 2005
Italian (literal) version by Riccardo Venturi
October 28, 2005

Versione non ufficiale
Version non officielle
Unofficial version
NELLA GIUNGLA

Tre anni nella giungla
legata, imbavagliata
da quei pazzi circondata,
quegli angeli illuminati

Che t'hanno imprigionata,
o meglio, presa in ostaggio
della loro triste guerra
persa ormai da tanto tempo

Loro che volevano, un tempo,
la libertà e il diritto
sputano sulla giustizia
prendendosela con te

Disprezzano la vita
e la donna che sei
e in punta ai loro fucili
la vittoria è appassita

Ti aspettiamo, Ingrid
e pensiamo a te
non saremo liberi
che quando tu lo sarai

Tre anni nella giungla
legata, imbavagliata
con quei portapistola
diventati i tuoi carcerieri

Che ti citano Stalin
o ti leggono Mao
a te che, m'immagino,
preferiresti Rimbaud

Forse, come me,
una volta li credevi
figli di Che Guevara
e portatori di luce

Ma la loro lotta finale,
il mattino della gran sera
sono l'odio ed il male
e soprattutto i dollari

Ti aspettiamo, Ingrid
e pensiamo a te
non saremo liberi
che quando tu lo sarai

Io non conosco il nome
di tutti quelli come te
che marciscono in prigione
ostaggi di qua e di là

Senza nome, dimenticati,
vittime di conflitti
in cui, da ogni parte,
imperversa la barbarie

Ai narcotrafficanti
a un potere corrotto
a un presidente indegno
voi pagate il tributo

Allora, cantando per te,
Ingrid, voglio anche
ricordare che combatti
contro un doppio nemico

Ti aspettiamo, Ingrid
e pensiamo a te
non saremo liberi
che quando tu lo sarai

Tre anni nella giungla
legata, imbavagliata
col vento che sferza
i tuoi capelli spettinati

Tu resti, malgrado tutto
serena ed elegante
la tua rivincita su quei folli
è di restare viva

Per tutti quelli che ami
e che non ti dimenticano
che vogliono spezzare quelle catene
che non ti spezzeranno mai

Il tuo nome è sinonimo,
Ingrid Bétancourt
di coraggio e di amore
contro l'esercito del crimine

Ti aspettiamo, Ingrid
e pensiamo a te
non saremo liberi
che quando tu lo sarai

E non saremo liberi
che quando tu lo sarai.

28/10/2005 - 03:04




Lingue: Inglese, Zulu

INGLESE / ENGLISH / ANGLAIS

La versione inglese di Johnny Clegg

English Version by Johnny Clegg

Version anglaise de Johnny Clegg

La versione definitiva inglese sarà però eseguita e interpretata da James Taylor. Restiamo in attesa.

The definitive English version of the song is being prepared and will be performed by James Taylor. We are still waiting.

La version anglaise définitive est en cours de préparation et sera interprétée par James Taylor. Nous restons dans l.

Il titolo della canzone e una parte del ritornello sono in lingua Zulu. La traduzione inglese so trova tra parentesi quadre.

The title and a part of the refrain are in Zulu. An English translation is provided in square brackets.
Le titre de la version et une partie du refrain sont en langue zouloue. La traduction anglaise est donnée entre parenthèses carrées.
AYIYA UNYAMALELE
[She's Vanished]

Three years in the jungle
kept in a cage
mad men around you
day after day

Reading books on freedom
they quote you a page
but they're really just bandits
looking to get paid

Its drugs and money
that drive their dreams
and the politics and uniforms
just cover for their schemes

And they've taken you prisoner
cause they're striking a blow
for a sad war they lost
a lost long ago

I keep you alive
in my heart you survive
I see your eyes
your face is clear
In the darkest night
alone in your fight
we hold you near

We're wating for you
Igrid , can you hear?
freedom means nothing
untill you appear
we're waiting for you
Igrid can you hear?
and thousands held hostage
in a state of fear

Osilala nawe [We sleep with you]
Osivuka nawe [We wake with you]
Osihamba nawe [We walk with you]

Three years in the jungle
and your life has changed
your clothes are rags
but your heart remains

Staying alive
is your plan of attack
you dont let them break you
each day you win back

And I don' t know the names
of others like you
trapped like animals
in some private zoo

Gone in columbia
vanished in Irak
anonomous ones
waiting to get back

I keep you alive
in my heart you survive
I see your eyes
your face is clear
in the darkest night
alone in your fight
we hold you near

Osilala nawe [We sleep with you]
Osivuka nawe [We wake with you]
Osihamba nawe [We walk with you]

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 03:00




Lingua: Tedesco

TEDESCO / ALLEMAND / GERMAN [1]

Dal forum dell'HLM di Renaud/Du forum de l'HLM de Renaud/From Renaud Fans' HLM Website

Traduction : Alpha, Adaptation et interprétation à venir : Herbert Grönemeyer

Traduzione: Alpha, Prossimo adattamento e interpretazione di Herbert Grönemeyer.
IM DSCHUNGEL

Drei Jahre im Dschungel
gefesselt, geknebelt,
von Irren umgeben,
den bekloppten Spinnern.

Sie nahmen Dich gefangen,
besser gesagt als Geisel
für ihren erbärmlichen Krieg,
der schon längst verloren.

Die, die einst das Recht
und die Freiheit anstrebten,
spucken nun auf Gerechtigkeit
und vergreifen sich an Dir.

Sie verachten das Leben
und die Frau, die Du bist,
doch an der Mündung ihrer Gewehre
ist der Sieg längst verwelkt.

Wir warten auf Dich, Ingrid,
und wir denken an Dich,
und wir werden erst frei sein,
wenn auch Du es sein wirst.

Drei Jahre im Dschungel
gefesselt, geknebelt
von jenen Knarrenbrüdern,
die Deine Kerkermeister sind.

Sie zitieren Dir Stalin
und lesen Mao Dir vor,
Dir, die Du, vermutlich,
Rimbaud lieber liest.

Vielleicht, genau wie ich,
glaubtest Du, diese Kerle da
seien Söhne Che Guevaras
und sie brächten das Licht.

Aber ihr Endkampf,
des großen Abends Morgen,
besteht nur aus Hass und dem Bösen
und vor allem den Dollars.

Wir warten auf dich, Ingrid,
und wir denken an Dich,
und wir werden erst frei sein,
wenn auch Du es sein wirst.

Ich weiß nicht die Namen
all jener, die wie Du
im Gefängnis verkümmern
als Geiseln hier und da.

Namenlos, vergessen,
Opfer von Konflikten,
wo beiderseits wütet
die gnadenlose Barbarei.

Den Drogendealern,
der korrupten Macht
eines unwürdigen Präsidenten
dafür zahlt Ihr den Tribut.

So singe ich für Dich,
Ingrid, und will auch
gemahnen, dass Du kämpfst
gegen einen doppelten Feind.

Wir warten auf dich, Ingrid,
und wir denken an Dich,
und wir werden erst frei sein,
wenn auch Du es sein wirst.

Drei Jahre im Dschungel
gefesselt, geknebelt,
mit dem Wind, der peitscht
durch Dein zerzaustes Haar.

Du bleibst, trotz alledem,
klar und voller Anmut.
Deine Revanche an diesen Irren ist,
dass Du am Leben bleibst.

Für alle, die Du liebst
und die Dich nicht vergessen,
die sprengen wollen die Ketten,
die Dich nie zerbrechen werden.

Dein Name ist ein Synonym,
Ingrid Bétancourt,
er steht für Mut und Liebe
gegen die Armee der Verbrecher.

Wir warten auf dich, Ingrid,
und wir denken an Dich,
und wir werden erst frei sein,
wenn auch Du es sein wirst,

und wir werden erst frei sein,
wenn auch Du es sein wirst.

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 02:58




Lingua: Tedesco

TEDESCO / ALLEMAND / GERMAN [2]

Versione tedesca di Riccardo Venturi
Deutsche Fassung von Riccardo Venturi
Version allemande de Riccardo Venturi
German Version by Riccardo Venturi

7 novembre / 7. November 2005
IM DSCHUNGEL

Drei Jahre im Dschungel
gefesselt, geknebelt
von Irren umringt,
den erleuchteten Geisten

die dich entführt haben,
oder, besser, genommen
als Geisel in ihrem Schweinkrieg
schon längst verloren

Die, die einst Gerechtigkeit
und Freiheit anstrebten,
jetzt spucken sie aufs Recht
sich über dich aufregend

Sie verachten das Leben
und die Frau, die du bist,
und in ihren Gewehren
ist der Sieg schon verblüht

Wir warten auf dich, Ingrid
und an dich denken wir,
und wir werden nicht frei
bis wenn du befreit wirst

Drei Jahre im Dschungel
gefesselt, geknebelt
von jenen Pistolenschießern
die dich in Fesseln halten

Die dir Stalin anführen
oder dir Mao lesen,
ja dir, die du, vermutlich,
Rimbaud lieber liest

Vielleicht, genau wie ich,
hieltest du die Kerls da
für Kinder Che Guevaras
für Lichtüberbringer

Aber ihr Endkampf,
des Heldenabends Morgen
sind Haß und Übel
und überhaupt Dollars

Wir warten auf dich, Ingrid
und an dich denken wir,
und wir werden nicht frei
bis wenn du befreit wirst

Ich weiß nicht die Namen
aller, die genau wie du,
in Gefängnis verkümmern
als Geisel dort und da

Namenlose, vergessene
Menschenopfer der Kriege
wo überall Tod, Hunger
und Unmenschlichkeit wüten

Den Drogenschiebern
einer korrupten Macht
einem schändlichen Präsident
entrichtet ihr den Tribut

So singe ich für dich,
Ingrid, und auch will ich
gemahnen an deinen Kampf
gegen einen doppelten Feind

Wir warten auf dich, Ingrid
und an dich denken wir,
und wir werden nicht frei
bis wenn du befreit wirst

Drei Jahre im Dschungel
gefesselt, geknebelt
mit deinem zerrauften
Haar im Wirbelwind

Du bliebst, trotz alledem,
abgeklärt und anmutig.
Das ist deine Revanche :
du lebst noch im Irrsinn.

Für alle, die du liebst
und die dich nicht vergessen,
die brechen wolln die Ketten
die dich nie brechen werden

Dein Name, ja, dein Name
Ingrid Bétancourt
steht für Mut und Liebe
gegen die Kriminalarmee

Wir warten auf dich, Ingrid
und an dich denken wir,
und wir werden nicht frei
bis wenn du befreit wirst

Und wir werden nicht frei
bis wenn du befreit wirst.

7/11/2005 - 14:46




Lingua: Bretone

BRETONE / BRETON / BRETON

Version bretonne, Interprétation: Alan Stivell
Adaptation: Alan Stivell


Da HLM de Renaud
'KREIZ AR JANGLENN


'Kreiz ar janglenn tri bloavezh,
Staget start ar minwask,
Gant tud foll ha fallakr
O terc'hel 'nout dibaouez

Dalc'het out 'el ostaj
'N ur brezel hep pal,
'N ur brezel a oa
Kollet pell 'zo dija

Gwechall gozh 'n em ouestle
D'ar frankiz an dud-se
Skopañ 'ra 'ne hirie
War gwirioù reizh mab-den

Fae 'ra 'ne war 'r vuhez,
Fae 'ra war 'r vaouez,
Marv eo bleuñv an trec'h
War fuzuihoù 'n divrec'h


Da c'hortoz 'reomp Ingrid
Ha soñjal a reomp dit
Dishual 'vimp en diwezh
Pa 'vi dishual ivez

'Kreiz ar janglenn tri bloavezh
Staget start ar minwask,
Ar fuzuilh hag ar vazh
A sell ouzhit dibaouez

Gerioù Stalin ha Mao
'Gasont 'barzh da zivskouarn,
Gwelloc'h 'vidout, sur-walc'h,
Barzhonegoù Rimbaud

Marse 'walc'h, 'soñje dit,
'Oa 'ne, 'n amzer gwechall,
Dougerien ar sklaerded,
Mibien Che Gevara

Diwezhat eo 'r stourmer
Mitin 'n abardaez meur,
'Met kasoni ha droug
Ha dreist-holl arc'hant louz

Da c'hortoz 'reomp Ingrid
Ha soñjal a reomp dit
Dishual 'vimp en diwezh
Pa 'vi dishual ivez

N'anaouan ket anv
An holl re, eveldout,
O sac'hañ 'ba 'n toull-bac'h,
Ostaj du-mañ, du-hont

Tud disanv, ankouet,
Gouzañverien dinamm,
Kollet 'kreiz an emgann
Da bep tu barbared

Diouzh marc'hadourien dramm,
Brein 'vel ar gouarnamant,
Gevier ar prezidant,
Gante 'maout o c'houzañv

'Vidout-te e kanan
Ingrid, c'hoant 'm eus neuzen
Diskuliañ da emgann
Gant 'n enebour 'zaou benn

Da c'hortoz 'reomp Ingrid
Ha soñjal a reomp dit
Dishual 'vimp en diwezh
Pa 'vi dishual ivez

'Kreiz ar janglenn tri bloavezh,
Staget start ar minwask,
Gant 'n avel e c'hwezh lemm
O tispakañ da vlev

Forzh penaos, chom a rez
Bepred seder ha kran,
Trec'h out war 'r re-se
Gant nerzh spered ur vamm

'Vit 'n holl re a garez,
An holl re a gar 'nout
'Dorro ar chadennoù
Ha n'az brevo jamez

'Tal arme an torfed
Ingrid Betancourt
Da anv 'zo eñvel
Douzh ar garantez flour

Da c'hortoz 'reomp Ingrid
Ha soñjal a reomp dit
Dishual 'vimp en diwezh
Pa 'vi dishual ivez

Dishual 'vimp en diwezh
Pa 'vi dishual ivez

inviata da adriana - 23/9/2006 - 11:10




Lingua: Esperanto

ESPERANTO [1]

Versione in Esperanto di Nicola Ruggiero
9 novembre 2005
Version en espéranto par Nicola Ruggiero
9 novembre 2005
Esperanto version by Nicola Ruggiero
November 9, 2005

Un Grazie enorme a Nicola per la sua...prontissima risposta al nostro appello! (RV)
EN LA ĜANGALO

Tri jaroj en la ĝangalo
ligita, buŝe ŝtopita
ĉirkaŭita de ĉi frenezuloj
ĉi anĝeloj lumigitaj

kiuj prenis vin en prizonon,
aŭ plibone, kiel ostaĝon
de ilia trista milito
perdita jam pratempe.

Ili iam volis volis
la liberecon kaj la rajtojn,
kraĉas sur la justecon
vin kulpigante.

Ili malestimas la vivon
kaj la virinon tia kia vi
kaj ĉe la pinto de iliaj fusiloj
la venko jam velkintas.

Ni atendas vin, Ingrid,
kaj ni pensas pri vi,
ni ne estos liberaj
ĝis kiam tia ne estos vi.

Tri jaroj en la ĝangalo
ligita, buŝe ŝtopita,
kun tiuj pafil-portantoj
kiuj iĝis viaj provosoj

kiuj citas al vi “Stalin”
aŭ legas al vi “Mao”
sed vi, mi imagas,
preferegus “Rimbaud”.

Eble vi, kiel mi,
iam kredis ilin
filoj de Che Guevara
kaj lumportantoj

Sed ilia fina lukto,
ilia mateno de la granda vespero,
estas la malamo kaj la malbono
kaj ĉefe la dolaroj.

Ni atendas vin, Ingrid,
kaj ni pensas pri vi,
ni ne estos liberaj
ĝis kiam tia ne estos vi.

Mi ne konas la nomon
de tiaj kiaj vi
kiuj putras enprizone
ostaĝe ĉi aŭ for.

Sennomaj, forgesitaj
viktimoj de konfliktoj
en kiuj, ĉie ajn,
furiozas la barbareco.

Al narkotiktrafikantoj
al povo koruptita
al malinda prezidento
vi pagas tributon.

Kaj do, kantante por vi,
Ingrid, mi volas ankaŭ
memori, ke vi batalas
kontraŭ duobla nemiko.

Ni atendas vin, Ingrid,
kaj ni pensas pri vi,
ni ne estos liberaj
ĝis kiam tia ne estos vi.

Tri jaroj en la ĝangalo
ligita, buŝe ŝtopita
kun la vento kiu skurĝas
viajn harojn taŭzitajn

vi restas, malgraŭ ĉio,
serena kaj eleganta,
via revanĉo sur ĉi frenezuloj
estas pluvivi.

Por ĉiuj kiujn vi amas
kaj kiuj ne forgesas pri vi,
kiuj volas disrompi la ĉenojn
kiuj neniam disrompos vin.

Via nomo sinonimas,
Ingrid Bétancourt,
kuraĝon kaj amon,
kontraŭ la armeo de la krimo.

Ni atendas vin, Ingrid,
kaj ni pensas pri vi,
ni ne estos liberaj
ĝis kiam tia ne estos vi.

Kaj ni ne estos liberaj
ĝis kiam tia ne estos vi.

inviata da Riccardo Venturi - 9/11/2005 - 15:23




Lingua: Esperanto

ESPERANTO [2]

Dal forum dell'HLM di Renaud / Du forum de l'HLM de Renaud / From Renaud Fans' HLM

*

Esperanto #2 : provtradukis Daniel Pérard

Seconda versione in esperanto: Prova di traduzione di Daniel Pérard

Deuxième version en espéranto: essai de traduction de Daniel Pérard

2nd Esperanto version: translation essay by Daniel Pérard
EN LA ĜANGALO
(Por Ingrid Betankur)

Tri jaroj en ĝangal'
Ligita, buŝkudrit'
De homoj sen kial'
Kun menso difektit'

Kiuj enkaĝigis vin
Pliprecize ostaĝe
Militaĉ' de ilin
Perdita de longe

Ili iutag' volis
Liberec' kaj rajton
Neas nun la justic'
Prenante vian movon

Ili malestimas
La vivon kaj virin'
Liaj fusiloj pafas
Sen venko de ilin'

Ni Ingrid atendas
Pripensante al vi
Ĉar ni nun proklamas
Liberec' nur kun vi

Tri jaroj en ĝangal'
Ligita, buŝkudrit'
De tiuj virpafil'
En karcero metit'

Ili citas Stalin'
Aux Mao legas
Sed Rimbo certe vin
Ja al tio preferas

Eble sam' kiel mi
Vi pensis ke ili
Kiel Ĉe Gevara id'
La lum' portos ili

Sed finbatalon ilian
La maten' de venkar'
Estas ĉef' la malam'
Kaj precip' la dolar'

Ni Ingrid atendas
Pripensante al vi
Ĉar ni nun proklamas
Liberec' nur kun vi

Mi ne konas la nom'
De ĉiuj kiel vi
En la karcera dom'
Ostaĝas ĉie-ĉi

Sennomaj, forgesit'
Konfliktaj viktimoj
Vi estas situit'
Kun la barbaruloj

Pro la narko-ŝakrant'
Pro korupta povo
Pro aĉa prezident'
Vi pagas la prezon

Nu, kantante por vi
Ingrid, mi volas nun
Vian lukton konigi
Kontraŭ duobl' aĉul'

Ni Ingrid atendas
Pripensante al vi
Ĉar ni nun proklamas
Liberec' nur kun vi

Tri jaroj en ĝangal'
Ligita, buŝkudrit'
Kun la vento en val'
Via harar' malmetit'

Malgraŭ, vi staras
Seren' kaj elegant'
De frenez' vi venĝas
Ĉar vi estas vivant'

Por ĉiuj amat' viaj
Kiuj ne forgesas vin
Frakasos ĉenojn viajn
Kiuj ne rompos vin

Signifas via nomo
Ingrid Betankur
Kontra' krim' armeo
Am' , kuraĝ' sen abĵur'

Ni Ingrid atendas
Pripensante al vi
Ĉar ni nun proklamas
Liberec' nur kun vi

Ĉar ni nun proklamas
Liberec' nur kun vi

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 03:05





GRECO / GREC / GREEK

Versione greca di Haralambos Nikolaidis
Greek Version by Haralambos Nikolaidis
Version grecque de Haralambos Nikolaïdis
ΣTH ZOYΓKΛA

Tρία χρόνια στη ζούγκλα
δεμένη και φιμωμένη
μ’aυτούς τους τρελούς τριγύρω,
οι αγγέλοι με φωτοστέφανο

Που σ’έχουν αιχμαλωτίσει
κι ως όμηρο σε κρατούνε
στον θλιβερό πόλεμό τους,
χαμένο καιρό τώρα

Aυτοί, που κάποτε ήθελαν
το δίκαιο, την ελευθερία
τώρα φτύνουν στη δικαιοσύνη
και βιάζουν την αθωότητα

Περιφρονούν τον βίον
και το νά’σαι γυναίκα,
και στα τουφέκια τους
μαράθηκε η νίκη.

Σε περιμένουμε, Íνγκριντ,
κι εσένα σε σκεφτόμαστε.
H ελευθερία σου είναι
κι η ελευθερία μας.

Tρία χρόνια στη ζούγκλα
δεμένη και φιμωμένη
απ’αυτούς τους πιστολέρος
που σε κρατούν δεμένη

σου αναφέροντας τον Στάλιν
ή σου διαβάζοντας τον Mάο
εσένα, που ενδεχομένως
προτιμάεις τον Pεμπό

Kαι σύ, σαv και μένα,
πίστευες κάποτε, πως ήτανε
παιδιά του Tσε Γκουεβάρα
και φωτοφόροι

Aλλά η τελευταία τους μάχη,
το πρωί της μεγάλης εσπέρας
είναι το μίσος, το κακόν
και προπάντων τα δολάρια

Σε περιμένουμε, Íνγκριντ,
κι εσένα σε σκεφτόμαστε.
H ελευθερία σου είναι
κι η ελευθερία μας.

Δεν ξέρο το όνομα
όλων, που σαν και σένα
σαπίζουν στη φυλακή
όμηρα κι εδώ, κι εκεί

Ανώνυμα, ξεχασμένα
θύματα πολέμων
όπου απ’όλες τις μεριές
επικρατεί η βαρβαρότητα

Στους ναρκοεμπόρους
σε διεφθαρμένες εξουσίες
σ’έναν ανάξιον πρόεδρο
πληρώνετε τον φόρο

Λοιπόν, τραγουδώ για σένα,
Íνγκριντ, και θυμίζω
πως τη μάχη σου, τη μάχεσαι
κατά διπλού εχθρού

Σε περιμένουμε, Íνγκριντ,
κι εσένα σε σκεφτόμαστε.
H ελευθερία σου είναι
κι η ελευθερία μας.

Tρία χρόνια στη ζούγκλα
δεμένη και φιμωμένη,
ο άνεμος σου χτύπει
τα μαλλιά ξεχτενισμένα

Παρόλ’αυτά παραμένεις
γαλήνια και όμορφη,
η εκδίκηση σου είναι
να μένεις ζωντανή

Γι’όσους αγαπάεις
και δε σε ξεχνούν,
σπάστες της αλυσίδας
που δε θα σε σπάσει ποτέ

To όνομα σου έιναι συνώνυμος,
Íνγκριντ Mπετανγκούρ
με θάρρος και αγάπη
κατά του στρατού του εγκλήματος

Σε περιμένουμε, Íνγκριντ,
κι εσένα σε σκεφτόμαστε.
H ελευθερία σου είναι
κι η ελευθερία μας.

H ελευθερία σου είναι
κι η ελευθερία μας.

inviata da Riccardo Venturi - 10/11/2005 - 03:32




Lingua: Portoghese (Português brasileiro)

PORTOGHESE (BRASILIANO) / PORTUGAIS (BRESILIEN) / (BRAZILIAN) PORTUGUESE

Versione portoghese brasiliana di Jarmila Ferreira Martins
Version portugaise (brésilienne) de Jarmila Ferreira Martins
(Brazilian) Portuguese version by Jarmila Ferreira Martins
NA SELVA

Três anos na selva
atada, amordaçada
rodeada de loucos
três anos na cruz

Sequestraram-te,
fizeram-te refém
da sua guerra triste
perderam o trem

Exigiam direitos,
pediam liberdade
agora matam a justiça
a paz e a verdade

Desprezam a vida
e seu ser mulher.
Com os seus fusis
não podem vencer.

Esperamos-lhe Ingrid
pensamos em si
não seremos livres
até que seja livre

Três anos na selva
atada, amordaçada
com estes pistoleiros
três anos na cruz

Dizem que combatem
contra a miséria
você com as palavras
eles com a guerra

Talvez você os julgasse
como eu, equivocada
dignos portadores
da mensagem do Che

Mas as « vítimas da fome »
e a « luta final »
só são um pretexto
para poder matar

Esperamos-lhe Ingrid
pensamos em si
não seremos livres
até que seja livre

Não sei quem são
os que, como você,
apodrecem na cadeia
em que estão reféns

Vítimas sem nome
e esquecidas das guerras
sofrendo a crueldade
que grassa na terra

Aos narcotraficantes
a um sistema corruto
a um presidente indigno
pagam seu tributo

E eu canto consigo,
Ingrid, e também quero
recordar a sua luta
contra um duplo inimigo

Esperamos-lhe Ingrid
pensamos em si
não seremos livres
até que seja livre

Três anos na selva
atada, amordaçada,
o cabelo solto
que se agita no vento

Contudo segue sendo
digníssima e forte,
permanecendo viva
vinga-se destes loucos

Contra a armada do terror
o seu nome quer dizer
coragem e amor,
Ingrid Bétancourt.

Pelos que você quer
segue calma e valente,
pelos que não lhe esquescem
vai quebrar as correntes

Esperamos-lhe Ingrid
pensamos em si
não seremos livres
até que seja livre

Não seremos livres
até que seja livre.

inviata da Riccardo Venturi - 10/11/2005 - 15:59




Lingua: Russo

RUSSO / RUSSE / RUSSIAN

Versione russa di "Alpha".
Version russe d' "Alpha"
Russian version by "Alpha".
B ДЖУНГЛЯX
Peно Ceшан

Три года в джунглях
связанная, с кляпом во рту,
окруженная негодяями,
и низкими фантазерами

Oни тебя похитили
и сделали своей заложницей
безнадеждой войне котурую
они давно проиграли

Те, которые прежде бopoлиcь
за прaва и cвoбoдy,
плюют тeпepь на cправeдливocть
покушаясь на тебя

Oни прежирают жизнь
и женщину тaкyю, как ты,
a на штыках их винтовок
давно поблекшая победа

Mы ждeм тебя, Ингрид,
и мы дyмаем o тебе,
и мы бyдем только тогда свободны,
когда бyдешь свободна и ты.

Три года в джунглях
с кляпом во рту, связанная,
вооруженными бандитами
кoтopые стали твоими тюpeмщиками

Oни цитиpaют Cталина
и читaют теве Мao
хотя, я дyмaю,
ты предпочла Peмбо.

Boзможно, как и я,
ты дyмaлa paньше,
что oни cыновья Че Гевары
и несут свет.

Но их последний бой,
их светлое завтра,
это только ненависть и злость
и больше всего доллары.

Mы ждeм тебя, Ингрид,
и мы дyмаем o тебе,
и мы бyдем только тогда свободны,
когда бyдешь свободна и ты.

Я не знаю имен
вcex тex, кто как и ты
чаxнyт как заложники
в плену здеcь и там.

Бeзимянныe и забытые
жертвы конфликтов,
в которыx
свиpeпствyют варвары.

Тopговцам наркотиками
и копумпированной власти
недостойного президента
платите вы дань.

Так пою я для тебя, Ингрид
и xoчy нaпомнить
o том что ты борешься
с двойным вpaгом.

Mы ждeм тебя, Ингрид,
и мы дyмаем o тебе,
и мы бyдем только тогда свободны,
когда бyдешь свободна и ты.

Три года в джунглях
связанная, с кляпом во рту,
обдyваемая ветром, который тебе xлещет
в твои взлохмаченные волосы

Hecмотря ни на что ты ocтаешься
cпокойной и прекрасной
и твое возмездие әтим помешанным
в том, что ты ocтaeшьcя живой

Для всех, кого ты любишь,
и которые тебя не забyдyт
и xoтят paзовpaть әти цепи
которые тебя не cмогyт cломить.

Tвое имя, Ингрид Бeтанкуp,
для нас cиноним
мужества и любви, cиноним
coпротивления армии преступников.

Mы ждeм тебя, Ингрид,
и мы дyмаем o тебе,
и мы бyдем только тогда свободны,
когда бyдешь свободна и ты.

и мы бyдем только тогда свободны,
когда бyдешь свободна и ты.

inviata da Riccardo Venturi - 20/1/2006 - 13:26




Lingua: Russo (Romanized)

Trascrizione in caratteri latini della precedente versione russa
Transcription de la version russe en lettres latines
Romanized Russian version
V DŽUNGLJAX
Reno Sešan

Tri goda v džungljax
svjazannaja, s kljapom vo rtu,
okružennaja negodjajami,
i nizkimi fantazerami

Oni tebja poxitili
i sdelali svoej založnicej
beznadeždoj vojne koturuju
oni davno proigrali

Te, kotorye prežde borolis’
za prava i svobodu,
pljujut teper’ na spravedlivosť
pokušajas’ na tebja

Oni prežirajut žizn’
i ženšćinu takuju, kak ty,
a na štykax ix vintovok
davno poblekšaja pobeda

My ždem tebja, Ingrid,
i my dumaem o tebe,
i my budem toľko togda svobodny,
kogda budeš’ svobodna i ty.

Tri goda v džungljax
s kljapom vo rtu, svjazannaja
vooružennymi banditami
kotorye stali tvoimi tjuremšćikami

Oni citirajut Stalina
i čitajut tebe Mao
xotja, ja dumaju,
ty predpočla Rembo.

Vozmožno, kak i ja,
ty dumala ran’še,
čto oni synov’ja Če Gevary
i nesut svet.

No ix poslednij boj,
ix svetloe zavtra,
əto toľko nenavisť i zlosť
i boľše vsego dollary.

My ždem tebja, Ingrid,
i my dumaem o tebe,
i my budem toľko togda svobodny,
kogda budeš’ svobodna i ty.

Ja ne znajo imën
vsex tex, kto kak i ty
čaxnut kak založniki
v plenu zdes’ i tam.

Bezimjannye i zabytye
žertvy konfliktov,
v kotoryx
svirepstvujut varvary.

Torgovcam narkotikami
i korumpirovannoj vlasti
nedostojnogo prezidenta
platite vy dan’.

Tak poju ja dlja tebja, Ingrid
i xoču napomniť
o tom čto boreš’sja
s dvojnym vragom.

My ždem tebja, Ingrid,
i my dumaem o tebe,
i my budem toľko togda svobodny,
kogda budeš’ svobodna i ty.

Tri goda v džungljax
svjazannaja, s kljapom vo rtu,
obduvaemaja vetrom, kotoryj tebe xlešćet
v tvoi vzloxmačennye volosy

Nesmotrja ni na čto ty ostaeš’sja
spokojnoj i prekrasnoj
i tvoe vozmezdie ətim pomešannym
v tom, čto ty ostaeš’sja živoj

Dlja vsex, kogo ty ljubiš’,
o kotorye tebja ne zabudut
i xotjat razovrať əti cepi
kotorye tebja ne smogut slomiť.

Tvoe imja, Ingrid Betankur,
dlja nas sinonim
mužestva i ljubvi, sinonim
soprotivlenija armii prestupnikov.

My ždem tebja, Ingrid,
i my dumaem o tebe,
i my budem toľko togda svobodny,
kogda budeš’ svobodna i ty.

i my budem toľko togda svobodny,
kogda budeš’ svobodna i ty.

inviata da Riccardo Venturi - 20/1/2006 - 13:47




Lingua: Ungherese

UNGHERESE / HONGROIS / HUNGARIAN

Versione ungherese di Wácha Balász
Version hongroise de Wácha Balász
Hungarian version by Wácha Balász
A DZSUNGELBAN

Három éve a dzsungelban,
megkötve, bekötött szájjal,
körülvéve ezekkal az őrültekkel,
ezekkel a megvilágosult angyalokkal.

akik börtönbe vetettek
vagy inkbb túszúl ejtettek,
már ősidőkben elvesztett
szomorú háborújuk túsza vagy.

Valaha szabadságot
és jogokat akartak,
most hogy téged vádolnak,
köpnek a jogszerűségre.

Megvetik az életet
s az olyan nőt, mint te vagy,
fegyverük csövén a győzelem
már elhervadt.

Várunk rád, Ingrid,
és rád gondolunk,
nem leszünk szabadok,
amíg olyanok nem leszünk, mint te.

Három éve az őserdőben,
megkötve, bekötött szájjal,
a fegyveresekkel,
akik martalócaid lettek.

Akik Sztálint idézik neked,
vagy Maot olvassák,
pedig te, én azt hiszem,
Rimbaud-t sokkal jobban szeretnéd.

Talán te is, mint én egykor,
azt hitted, hogy
Che Guevara fiai ők,
s a fény hordozói.

De végső küzdelmük,
nagy estéjük reggele -
a gyúlölet és a gonoszság
és főképp a dollár.

Várunk rád, Ingrid
és rád gondolunk,
nem leszünk szabadok
amíg te szabad nem leszel.

Nem tudom
a hozzád hasonlók nevét,
akik túszként,
itt vagy ott,
börtönben rohadnak.

Olyan harcok névtelen,
elfelejtett áldozatai,
amelyekben
a barbárság dühöng.

A narkószállítóknak,
a megromlott hatalomnak
a méltatlan elnöknek
rovod adódat.

Így aztán, míg énekelek neked,
Ingrid, arra is gondolok,
hogy kettős ellenség
ellen harcolsz.

Várunk rád, Ingrid,
és rád gondolunk
nem leszünk szabadok,
míg te szabad nem leszel.

Három év a dzsungelben
megkötve, betömött szájjal,
közben a szél cibálja
összekócolt hajadat.

Mindennek ellenére
derűs vagy és elegáns
ezeken az őrülteken
azzal veszel revansot, hogy
még mindig élsz.

Mindazokért, akik szeretnek,
akik nem felejtenek el,
akik szét akaráják törni a láncot,
mely téged nem tör össze soha.

Neved, Ingrid Bétancourt
a bátorsággal, a szeretettel
a szerelemmel rokonértelmű,
szemben a bűn hadseregével.

Várunk rád, Ingrid,
és gondolunk rád,
nem leszünk szabadok,
amíg te szabad nem leszel.

Nem, nem leszünk szabadok,
amíg te szabad nem leszel.

inviata da Riccardo Venturi - 14/11/2005 - 19:12




Lingua: Corso

CORSO / CORSE / CORSICAN

Versione in lingua corsa interpretata da Sta A Sente, adattata da Jean Mathieu Colombani

Version corse interprétée par Sta A Sente, adaptée par Jean Mathieu Colombani

Corsican Version as performed by Sta A Sente, adapted by Jean Mathieu Colombani

Link
TRE ANNI IND'È A GIUNGLIA

Tre anni ind'è a giunglia
Affasciata, incavistrata,
Cinta da sti scemi,
Sciocci compii, impazziti.

Chi t' hannu incarcerata,
Da veru ostaghja
Di sta guerra mischina
Da tanti anni persa.

Quelli vulianu prima
A liberta, a leghje
Strappanu a ghjustizia
Pigliandusi à te.

Pè a moglia che si,
Pè a vita disprezza,
A a punta di i fucili
A vittoria sfiurisce.

Sta à sente, Ingrid,
Tuttu u mondu dighjà,
A Terra sana canta,
Chjama à to liberta!

Da tre anni ind'a giunglia,
Affasciata, incavistrata
Cu sti scassa-pagliaghji
Divintati custodie.

Mutulanu Staline
Ti leghjenu Mao
A te,chi, a mi pensu,
Preferisce Rimbaud.

E forse, cume me,
I cridia tempu fa
Figlioli di u Che,
Di luce incaricati.

Ma, per elli, a lotta,
L'alba di a vittoria
Un so ch'odiu e male;
Sopra tuttu, i denari.

Sta à sente, Ingrid,
Tuttu u mondu dighjà,
A Terra sana canta,
Chjama à to liberta!

Un cunoscu lu nome
Di quelli, chi, cume te,
Trafalanu in prigio,
Ostaghji incatinati,

Senza nomi, scurdati,
Vittime di e lotte
Indù,da ogni parte,
Surghje a barbaria.

Per sta roccia di droga,
Un putere guastatu,
Un sdegnu presidente,
Paghi tu lu riscatu.

E cantendu per te,
Vulemu ramentà
Che tu scumbatti, Ingrid,
Per tutti i libertai.

Sta à sente, Ingrid,
Tuttu u mondu dighjà,
A Terra sana canta,
Chjama à to liberta!

Da tre anni ind'a giunglia
Affasciata, incavistrata,
Cu i to cappelli sciolti,
Pari una Pietà.

Eppuru ti ne stai
Serena e distinta
Faccia à tutti sti scemi,
Tu, ti ne stai diritta.

Un si scurda di te
A ghjente di sta terra.
Rumpemu e catene
Che tu possi campà! !

Pè sta razza chi tomba,
Ingrid Betancourt,
U to nome ribomba,
Curagiu e amore.

Sta à sente, Ingrid,
Tuttu u mondu dighjà,
A Terra sana canta,
Chjama à to liberta!

A Terra sana canta,
Chjama à to liberta!

inviata da Riccardo Venturi / Bétancourt Info - 14/11/2005 - 23:57




Lingua: Serbo

SERBO / SERBE / SERBIAN

Versione serba di Nidjo [latinica]
Version serbe de Nidjo [latinica]
Serbian version by Nidjo [latinica]
Link
U DŽUNGLI

Tri godine u džungli
Ti si zatvorenica
Vezanih ruku-noga
Okolo suluda lica

Postala si njihov
Taoci za učene
Radi njihovog rata
Kog je pojelo vreme

Oni koji su hteli
Slobodu i Pravu
Sad na to pljuvaju
Učenjuju ti glavu

Ne postujući život
Ni tebe kao žena
Na nisan puške
Pobeda je uvela

Čekamo te Ingrid
Misleći na tebe
I kad nam dođes ti
Biće i dan slobode

Tri godine u džungli
U kavezu za zveri
Oko tebe oružje
I tvoji kidnaperi

Citiraju Staljina
I Mao Ce Tunga
A ti bi rade htela
Ramboa za druga

Mozda si ih smatrala
Kao ja u mladosti
Za deću Ce Gevare
Nosioce svetlosti

Njihova zadnja bitka
Jutro slavne večeri
To su mržnja i zlo
A posebno dolari

Čekamo te Ingrid
Misleći na tebe
I kad nam dođes ti
Biće i dan slobode

Ne poznajem druge
Koji kao i ti
Taoci zla i tuge
Čekaju zatvoreni

Žrtve raznih sukoba
Zaboravljena lica
Gde je sa svih strana
OruŽje zločinca

Jednoj truloj vlasti
Predsedniku njenu
Krijumčari drogom
Placate učenu

Pevajući za tebe
Moja je želja ta
Da kažem da se boriš
Sama protiv dva zla

Čekamo te Ingrid
Misleći na tebe
I kad nam dođes ti
Biće i dan slobode

Tri godine u džungli
Usamljena kap rose
I vetar sto fijuće
I mrši tvoje kose

Ti si ipak ostala
Elegantna mirna
Revanš ludacima
Da ostaneš živa

Za one koje voliš
Što ne zaboravljaju
I lance sto te lome
Traze da pokidaju

Tvoje ime Ingrid
Kao simbol se slavi
Za borbu protiv zla
U ime ljubavi

Čekamo te Ingrid
Misleći na tebe
I kad nam dođes ti
Biće i dan slobode

I kad nam dođes ti
Biće i dan slobode

inviata da Riccardo Venturi / Bétancourt Info - 15/11/2005 - 00:17




Lingua: Cinese

CINESE / CHINOIS / CHINESE

Per la versione cinese riproduciamo direttamente un file fotografico .jpg proveniente da questa pagina di Bétancourt Info.L'autore della versione non è specificato.

Pour la version chinoise, nous réproduisons directement un fichier photographique .jpg tiré de cette page de Bétancourt Info. L'auteur de la version n'est pas indiqué.

For the Chinese version, we directly reproduce a photographic .jpg file from this page of Bétancourt Info. The translator's name is not stated.
danslajunglemandarin

inviata da Riccardo Venturi / Bétancourt Info - 15/11/2005 - 00:44




Lingua: Cinese (Pinyin)

La trascrizione della prima strofa della versione cinese nell'alfabeto latino ufficiale "Pinyin"

Transcription du premier couplet de la version chinoise dans l'alphabet latin officiel "Pinyin"

Romanized Pinyin transcription of the first stanza

Dal forum dell'HLM di Renaud / Du forum de l'HLM di Renaud / From Renaud Fans' HLM Website
ZAI CONG LIN ZHONG

Wo men deng dai zhe ni, Ying Li De
Wo men xiang nian zhe ni
Wo men jiang de dao zi you
zai ni huo de zi you zhi hou.

[...]

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 14:01




Lingua: Svedese

SVEDESE / SUEDOIS / SWEDISH

Versione svedese di Pär Erik Nyberg
Version suédoise de Pär Erik Nyberg
Swedish version by Pär Erik Nyberg
I DJUNGELN

Tre år i djungeln,
bunden och med munkavle
mitt ibland de där dårarna,
de ljuskrönta änglarna

Som tagit dig till fånga,
eller hellre som gisslan
i deras sorgliga krig
förlorat nu länge se’n

De, som en gång längtade
till rättighet och frihet,
nu spottar de i rätten
och blir onda på dig

De föraktar livet
och din kvinnlighet.
I deras gevärspipor
är segern se’n urblekt.

Vi väntar på dig Ingrid
och på dig tänker vi.
Vi ska inte vara fria
så länge som du inte är fri.

Tre år i djungeln
bunden och med munkavle
med de där pistolskjutarna
som håller dig som gisslan

De gör citat av Stalin,
de läser dig Maos verk
ja dig, som utan tvivel
är mer hemma hos Rimbaud

Samma fel har vi gjort :
vi båda höll dem kanske
för Che Guevaras barn,
för ljusframbringare

Men deras siste strid,
deras kamp emot kvalen
är hat, avsky, ont,
och framför allt dollars

Vi väntar på dig Ingrid
och på dig tänker vi.
Vi ska inte vara fria
så länge som du inte är fri.

Jag vet inte namnen
på alla de, som förgås
liksom du i fångenskap,
gisslanställda här och där

Glömda, namnlösa
slaktoffer för krig
där omänskligheten
överallt härjar grymt

Narkotikhandlarna,
en korrumperad makt
och en skamlig president
har ni att betala skatt

Så sjunger jag för dig,
Ingrid, och också vill jag
erinra om att du kämpar
mot en dubbel fiende

Vi väntar på dig Ingrid
och på dig tänker vi.
Vi ska inte vara fria
så länge som du inte är fri.

Tre år i djungeln
bunden och med munkavle
medan vinden gisslar
ditt rufsiga hår

Men fortfarande har du
sinnesfrid och finhet.
Så här hämnas du på dem
med att trots allt fortleva

För alla de, som du älskar
och som inte glömmer dig,
som vill bryta kedjorna
som aldrig ska bryta dig

Och ditt namn ska betyda,
Ingrid Bétancourt,
kärlek, mod, tapperhet
mot förbrytararmén.

Vi väntar på dig Ingrid
och på dig tänker vi.
Vi ska inte vara fria
så länge som du inte är fri.

Vi ska inte vara fria
så länge som du inte är fri.

inviata da Riccardo Venturi - 19/11/2005 - 21:03




Lingua: Basco

BASCO / BASQUE / BASQUE

Dal Forum dell'HLM di Renaud/Du forum de l'HLM de Renaud/From Renaud fans' HLM Website

Traduction-adaptation de la chanson "Dans la jungle" en basque par Peïo Serbielle .
Prisonnier politique de l'Etat Français, en préventive depuis 14 mois.

Merci,
Renaud

Traduzione/adattamento della canzone "Dans la jungle" in basco (Euskara) di Peïo Serbielle
Prigioniero politico dello stato francese, in carcerazione preventivca da 14 mesi.

Grazie,
Renaud
SASIAN

Sasian hiru urte
Sokatu, ixildu
Ero hoiek alboan
Inguraturikan

Menpean izanez
Giltzapetu haute
Aspaldi gakduzko
Gerla triste hortan

Lehen nahi zuten
Askatuak izan
Zu preso emanez
Zuzena ukatzen

Erratzen bizia
Ziren emaztea
Fusilaren puntan
Gudua zimeltzen

Zure beha Ingrid
Ta zurekin gaude
Zure askatasunak
Libratuko gaitu

Sasian hiru urte
Sokatu, ixildu
Fusil eramaile
Daude gakozale

Staline edo Mao
Aipatzen dutela
Nahiago zenuke
Rimbaud koblaria

Guevararen seme
Ni bezala ote
Uste zenituen
Argia ekarle

Beren azken gudu
Bai eta helburu
Mina eta herra
Bai eta dollarra

Zure beha Ingrid
Ta zurekin gaude
Zure askatasunak
Libratuko gaitu

Han hemen edo hor
Kartzel guzietako
Zangopilatuen
Izenik ez dakit

Izenik gabeko
Famarik gabeko
Basatien peko
Denetarik ahantzizko

Droga merkatuak
Podere ustelak
Lehandakari lizun
Duzue ordaintzen

Zuretzat abestuz
Ingrid nahi dut esan
Bi etsaien aurka
Zarela gudukan

Zure beha Ingrid
Ta zurekin gaude
Zure askatasunak
Libratuko gaitu

Sasian hiru urte
Sokatu, ixildu
Zure ile eroak
Damatzan hegoak

Hala ere lasai
Ta ederra zaude
Bizirik egonez
Tinko eta erne

Maite dituzunek
Bihotzez dituzte
Kateak hautsiko
Ta zu askatuko

Hiltzaileen aurka
Ingrid Bétancourt
Zure izena da
Maitasunarena

Zure beha Ingrid
Ta zurekin gaude
Zure askatasunak
Libratuko gaitu

Zure askatasunak
libratuko gaitu.

inviata da RV - 19/1/2006 - 02:53




Lingua: Francese

La versione francese della versione basca di Peïo Serbielle
Traduction française de la version basque de Peïo Serbielle
French translation of Peïo Serbielle's Basque version
DANS LA JUNGLE

Trois années dans la jungle
Ligotée, bâillonnée
Ces fous à côté
T’encerclant.

T’ayant à leur merci
Te faisant otage
De leur triste guerre
Perdue depuis longtemps

Jadis ils voulaient
Etre libres
Te faisant prisonnière
Ils nient la justice

Ils méprisent la vie
La femme que tu es
Au bout de leurs fusils
Ils fanent la lutte

Nous n’attendons Ingrid
Et nous sommes avec toi
Ta liberté
Nous libèrera.

Trois années dans la jungle
Ligotée, bâillonnée
Ces porteurs de fusils
Sont tes geôliers

A Staline ou Mao
Qu’ils évoquent
Tu préfères sans doute
Le poète Rimbaud

Fils de Guevara,
Sans doute comme moi
Tu croyais qu’ils étaient
Porteurs de lumière.

Leur lutte finale
Aussi leur objectif
C’est le mal et la haine
Mais aussi les dollars

Nous t’attendons Ingrid
Et nous sommes avec toi
Ta liberté
Nous libèrera

Là-bas ici ou là
Des réprimés
De toutes les prisons
Je ne connais pas les noms

Sans noms
Sans renommées
Victimes de bourreaux
Oubliés de tous

Des narcotrafiquants
Des pouvoirs corrompus
D’un président indigne
Vous payez le tribut

En chantant pour toi
Ingrid, je veux dire
Que tu te bats
Contre un double ennemi

Nous t’attendons Ingrid
Et nous sommes avec toi
Ta liberté
Nous libèrera

Trois années dans la jungle
Ligotée, bâillonnée
Tes cheveux fous
Flottant dans le vent

Tu restes, malgré tout
Sereine et élégante
En restant vivante
Ferme et vigilante

Ceux que tu aimes
Avec leur cœur
Briseront tes chaînes
Et te libèreront

Contre les criminels
Ingrid Betancourt
Ton nom est
Celui de l’amour

Nous t’attendons Ingrid
Et sommes avec toi
Ta liberté
Nous libèrera

Ta liberté
Nous libèrera.

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 13:35




Lingua: Francese (Chtimi (Picard))

CH'TIMI (DIALETTO DEL NORD-PAS DE CALAIS) / CH'TIMI / CH'TIMI (NORD AND PAS-DE-CALAIS DEPARTMENTS DIALECT)

Dal forum dell'HLM di Renaud / Du forum de l'HLM de Renaud / From Renaud Fans' HLM Website

Traduction en Ch'timi de Jean Louis Blaire (ACI) en patois ch’ti de la région d’Arras - « Les boyaux rouges « - Novembre 2005

Versione in Ch'timi (il dialetto piccardo dei dipartimenti del Nord e Pas-de-Calais) di Jean Louis Blaire (ACI), nel patois della regione di Arras - "Les boyaux rouges" - Novembre 2005
DIN L'JUNGUE
(Pour Ingrid Bétancourt)

Tros ins din l’jungue
Tout loyée baillonnée
Intourée eud chès dingues
Chès doux inluminés

I t’ont faite prisonnière
Otache précisémin
Eud leur salop’rie d’guerre
Pardue eud puis longtin

Ceuss qui voulot avèn
L’liberté et pis l’droit
I raquent sur l’divin
Sin prennent à ti comme na

I dis’tent brun à l’vie
Alors al femme euq t’es
Au bout eud leurs fusiqs
Tin laurier l’est fané

In’ t’attin là Ingrid
Et in pinse fort à ti
In s’ra jamais pu libe
Sauf si t’es r’viens ichi

Tros ins din l’jungue
Tout loyée baîllonnée
Et pis ches porte-flingues
Déguisés in geoliers

Qui t’récitent Staline
Pi qui t’racontent Mao
A ti qui j’imagine
Te chosiros Rimbaud

Et peit’ête comme mi
T’es l’croyos avant-hier
EU ch’tiot d’Che Guevara
Eud vrais porteux d’lumière

Mais leu lutte finale
Leu matin du grand soir
Ch’est d’la haine ch’est du mal
Pis un putain d’dollar

In t’attin là Ingrid
Et in pinse fort à ti
In s’ra jamais pu libe
Sauf si t’es t’viens ichi

Ch’est quoi là tous ché noms
Tout ches tertous comme ti
Qui croupichent in prison
Otaches d’là-bas d’ichi

D’z’inconnus, d’z’oubliés
Bruns d’chien d’tout chès conflits
Eud partout d’chaque côté
Y a plus que l’barbarie

Des trafiquants d’poisons
D’un pouvoir corrompu
D’un président marron
Té paye tout un tribut

Alors cantant pour ti
Ingrid in va ainsi
Rappéler que tu t’assaillis
Contre un doube ennemi

In t’attin là Ingrid
Et in pinse fort à ti
In s’ra jamais pu libe
Sauf si t’es r’viens ichi

Tros ins din l’jungle
Tout loyée baîllonnée
Avec euch vint qui cingue
Dins tes cavius défaits

Té restes malgré tout
Sereine et éléginte
Eut revinche sur chès fous
Faut qu’té restes vivinte

Et pour tout cheux qu’t’aquerres
Qui peufent point t’oublier
Vont mettent tes chaînes en l’air
Al pourront pu t’blesser

Tin nom ch’est l’synonyme
Ingrid Bétancourt
Contre ch’l’armée du crime
Eud courache et d’amour

In t’attin là Ingrid
Et in pinse fort à ti
In s’ra jamais pu libe
Sauf si t’es r’viens ichi

In s’ra jamais pu libe
Sauf si t’es r’viens ichi

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 03:02




Lingua: Occitano (Nissart)

NIZZARDO / NIÇOIS (NISSART) / NICE OCCITAN

Dal forum dell'HLM di Renaud / Du forum de l'HLM de Renaud / From Renaud Fans' HLM Website

Traduction en Nissart (niçois) de Louis Pastorelli pour Nux Vomica, sans les passages politiques.

La traduzione in occitano Nizzardo di Louis Pastorelli per Nux Vomica, nella quale non sono presenti i brani di valore politico.

A version in the Occitan (Provençal) dialect of the city of Nice, by Louis Pastorelli for Nux Vomica. All political passages have been removed from this version.
DINTRE LI BARAGNA
Per Ingrid Bétancourt

Connoissi pas lo nom
D'aquelu que coma tu
Encadenat en carces
Ostage d'aqui d'aia

Anonimo ,oblidat
Paure mesquin
De tot luec
Don li a de barbaria

Alora en cantan per tu
Ingrid, vuoli finda
Dire que lutes
Per la liberta

T'asperen Ingrid
Pensen encara a tu
seren libero
quora lo seras

Tres an en lu baragnas
Stacada ,badaonada
Mé lo vent que subla
Dins li tieu berri desfach

E tu ,ensinda
serana,eleganta
la tua revenja
es d' esta viventa

Per tot aqulu que aimes
Aqulu que non t'oblidon
Que vuolon rompre li cadena
Que non ti rompreron

Synonime es lo tieu nom
Ingrid Bétancourt
Contra li armada dau crime
De corage e amor

T'asperen Ingrid
Pensen encara a tu
E seren libero
Que quora lo seras

E seren libero
Que quora lo seras.

inviata da Riccardo Venturi - 19/1/2006 - 03:08




Lingua: Francese (Picard)

PICCARDO DI TOURNAI-ORCHIES / PICARD DE TOURNAI-ORCHIES / TOURNAI-ORCHIES PICARD

Versione nel piccardo di Tournai (Doornik) - Orchies di Claude Longue-Epée
Version en picard de Tournai-Orchies réalisée par Claude Longue-Epée
Tournai (Doornik)-Orchies Picard version by Claude Longue-Epée

Dal forum dell'HLM di Renaud / Du forum de l'HLM de Renaud / From Renaud Fans' HLM Website

"Le nombre de pied y est mais il n'y a pas de rime, ce pourquoi il s'excuse ! A noter que ce patois étant peu répandu, il 'existe quasiment aucune littératre donc pas d'orthographe déterminée, et Claude m'a dit avoir écrit essentiellement en phonétique." (Claude Longue-Epée)
DINS LA JUNG’
(Pou’ Ingrid Betancourt)

Eud’ Renaud.

D’pus tros ans dins la jung’
Loïllie et baïllonnée,
Inveuc’ autour eud’ ti
Foq’ des sëots fin maboul’

Qui t’ eurtén’t’ in prijëon
Comm’ otach’ justemint
D’ leu’ batal’ sins jugeot’
D’pus bin logmint perdue,

Euss’ qui ad’hëon volot’t’
Eul’ liberté et l’drot
I’ tchit’te su’ l’justice
In t’fajant des misères,

I’ déméprich’t’ eul’ vie
Et l’fèm’ que te r’présinte,
Mais au d’bëout d’leu fusil
L’victoir’ al’ dépérit.

Mais nous’ aut’ in t’attind
Ingrid, in pins’ à ti,
Et in s’ra vraimint lib’
Foq’ tchéin qu’te s’sras aussi.

D’pus tros ans dins la jung’
Loïllie et baïllonnée,
Inveuc’ ches porte-fling’
Dev’nus gardins d’prijëon.

I’ t’ parl’te de Stalin’
I’ t’ lij’te du Maëo,
Même à ti qu’t’as pus tchiêr’
- J’in répëonds - du Rimbëaud.

Ch’est possib’ euq’ - comme mi -
Y-a un temps te l’z’as pris
- garchëons d’Che Guevara -
Pou’ des porteu’ d’ leumiïr’,

Mais l’ Lutt’ Final’ à euss’
Leu matin du “Grin Soôr”
Ch’est foq’ eud’ faire maj’mint
Et d’vouloôr des Dollars.

Mais nous’ aut’ in t’attind
Ingrid, in pins’ à ti,
Et in s’ra vraimint lib’
Foq’ tchéin qu’te s’sras aussi.

J’connos pont leu’ nom
A tous cheux là l’, comm’ ti,
Qui pourich’t’ in prijëon.
Otach’ par chi par là

Sins nëom et oubliés,
Victim’ eud’ tous ches djêrres
Tout plon eud’ sauvag’ries
D’un côté comm’ eud’ l’aut’,

Eud’ ches trafiquants d’drogue,
Eud’ ches chefs fin pourris,
D’eun’ sal’té d’ président
Vous d’vez payer eul’ dîme.

Cha fait qu’ tchintant pou’ ti
Ingrid, euj’ veux aussi
Fair’ savoir qu’ te t’ bats cont’
Un doub’ fajeu d’misèr’.

Mais nous aut’ in t’attind
Ingrid, in pins’ à ti,
Et in s’ra vraimint lib’
Foq’ t’chéin qu’ te s’sras aussi.

D’pus tros ans dins la jung’
Loïllie et baïllonnée,
Inveuc’ euv’ vint qui souff’
Dins tes ch’veux querchonnés,

Te restes malgré tout
Trëintchil’ et fin bin miss’,
Et t’ t’eurvinche su ches fous
In restant bin vivant’.

Pou’ tous cheux là qu’ t’as tchéêr’
Et qui n’ t’oublieront pont,
Qui veut’t’ éberziller
Ches chaînes qui t’ cass’ront pont,

Ingrid Betancourt,
Tin nom i’ vourra dir’
Toudi courach’ amour’
Cont’ euch’ l’ armée du crim’.

Mais nous aut’ in t’attind
Ingrid, in pins’ à ti,
Et in s’ra vraimint lib’
Foq’ tchéin qu’ te s’sras aussi.

Et in s’ra vraimint lib’
Foq’ tchéin qu’ te s’sras aussi.

inviata da Riccardo Venturi - 20/1/2006 - 10:47


Salut,
Je m'excuse de m'exprimer en Français mais je ne connais que ma langue natale
J'ai decouvert votre lien sur Renaud et Bétancourt et sa nouvelle chanson Dans la Jungle.
J'ai toutefois quelques erreurs à vous signaler.
1) la version espagnole s'appelle "en la selva" et pas "en la jungla
2) la version italienne a été traduite tout d'abord, adaptée ET enregistrée par Alessio Lega. C'est aussi lui qui la chantera dans un premier temps avant d' essayer de brancher Guccini ou Rossi, deux "voix" énormes....
Voilà, en espèrant que vous ferz rapidement les mises au points
Amities
SVPat

patachoumarti@yahoo.fr - 31/10/2005 - 16:45


>Salut,

Salut à vous

>Je m'excuse de m'exprimer en Francais mais je ne connais >que ma langue natale

Ça ne me pose aucun problème, je vis en Suisse et j'ai vécu longtemps en France, donc le français est la langue que je parle et j'écris couramment.

> J'ai toutefois quelques erreurs à vous signaler.

Merci!

> 1) la version espagnole s'appelle "en la selva" et pas "en la jungla

C'est bon, je vais corriger le titre tout de suite

>2) la version italienne a été traduite tout d'abord, >adaptée ET enregistrée par Alessio
>Lega. C'est aussi lui qui la chantera dans un premier temps >avant d' essayer de brancher
>Guccini ou Rossi, deux "voix" énormes....

Alessio Lega est un très grand ami à moi et il m'a mis au courant de tout ce qu'il fait (p.ex., il m'a informé que Renaud lui avait écrit pour lui demander de préparer une version italienne de "Dans la jungle". Je sais bien que ce sera lui qui chantera la version italienne officielle de Dans la Jungle, mais ce sera naturellement sa version à lui. La mienne n'est qu'une version littérale qui n'est pas faite pour être chantée. Il s'agit donc de deux versions différentes.

> Voilà, en espèrant que vous ferz rapidement les mises au
> points
Bien sûr. Je vais corriger le titre de la version espagnole, et je donnerai des infos sur la version d'Alessio Lega.

Merci encore!

Amitiés

Riccardo Venturi
CH-1700 Fribourg (Suisse)
venturik@katamail.com

Riccardo Venturi - 31/10/2005 - 18:16


Come testè comunicato, sarà dunque Alessio Lega che canterà la versione italiana (da lui stesso preparata) di questa canzone, per questa stupenda iniziativa che il nostro sito sostiene totalmente.

Riccardo Venturi - 31/10/2005 - 18:17


The English version has been translated by Johhny Clegg who will sing it

a-l du boisInternational Federation of the Ingrid Betancourt Committeeswww.betancourt.info - 7/11/2005 - 12:18


Salut,
Je suis Renaud, l'auteur de la chanson en question, quelques précisions sur ses différentes adaptations...
C'est finalement Francesco GUCCINI (qui a fait une nouvelle adaptation) qui a chanté et enregistré la chanson en italien (merci et bravo) elle est écoutable sur mon site de fans (Le HLM des fans de Renaud)
Je remercie infiniment Alessio LEGA pour sa première version - adaptation et enregistrement !
Ce n'est plus JOHNNY CLEGG qui va l'adapter, la chanter et l'enregistrer en anglais mais JAMES TAYLOR !
La version allemande est en cours d'adatation et sera enregistrée bientôt par HERBERT GRÖNEMAYER ! (C'est aussi lui qui l'adapte...)
Bonnes nouvelles non ?
Amitiés ! Et bravo pour votre site Monsieur Venturi...
Renaud

Renaud - 10/12/2005 - 10:02


Cher Renaud,

Un très grand merci pour ce que tu as écrit sur notre site. J'apprends la nouvelle de la version de Francesco Guccini en redoublant mes sentiments, car je suis un très grand fan de Francesco, et aussi un très grand ami d'Alessio Lega qui a fait la première version. Et aussi un très gran fan de Renaud, ça va sans dire!
Naturellement, je vais tout de suite corriger (ou plutôt, intégrer) l'introduction à la chanson selon tes indications. Et merci encore, c'est vraiment un très grand honneur pour notre site, et pour moi personnellement.

Riccardo Venturi - 10/12/2005 - 11:58


INGRID LIBERA?

La notizia, prima data quasi per certa, della liberazione di Ingrid Betancourt non ha purtroppo trovato conferma. Cercheremo di pubblicare gli aggiornamenti in questa pagina (gli articoli sono ordinati dal più recente al più vecchio) [CCG Staff]



8/8/2007

(AGI) - Miami, 7 ago. - Il ministro degli Esteri colombiano e' tornato sulla presunta liberazione di Ingrid Betancourt, rapita dalle Farc, per ribadire che si tratta solo di voci. "Crediamo che siano solo speculazioni", ha affermato Fernando Araujo, che è stato ostaggio dei guerriglieri delle Forze armate rivoluzionarie fino allo scorso gennaio quando riusci' a fuggire dopo sei anni di prigionia. "Siamo a conoscenza solo di voci, se vi fosse l'intenzione di liberarla, saremmo felici". Araujo ha aggiunto di non sapere nulla delle discussioni tra i ribelli delle Farc e i governi colombiano e venezuelano per ottenere la liberazione dell'ostaggio franco-colombiano, riferite dalla giornalista venezuelana Patricia Poleo a 'El Nuevo Pais', un quotidiano di Caracas. Poleo aveva annunciato che l'ex candidata alle presidenziali si trova nel ranch venezuelano di German Briceno, uno dei capi delle Farc, conosciuto come "Grannobles". Il ministro degli Esteri colombiano non ha confermato alcunainformazione, neppure l'esistenza del ranch. Ieri sera la presidenza francese aveva fatto sapere di non essere in grado di confermare le rivelazioni. E aveva smentito la notizia anche il presidente venezuelano Hugo Chavez chiamato in causa dalla Poleo secondo la quale lui stesso consegnera' la Betancourt ai francesi. "Di Ingrid non so nulla", aveva detto Chavez.

Agenzia Giornalistica Italiana

7/8/2007

Il presidente venezuelano Hugo Chavez smentisce categoricamente le ricostruzioni giornalistiche sul rilascio di Ingrid Betancourt ex candidata alle presidenziali colombiane, rapita dalla guerriglia delle Farc nel 2002.
"Di Ingrid non so nulla", ha detto Chavez da Buenos Aires dove si trova in visita di Stato smentendo quanto scritto oggi sul giornale colombiano 'El Nuevo Dia' dalla giornalista venezuelana Patricia Poleo. La Poleo, che vive a Miami in Florida ed e' una strenua oppositrice del presidente venezuelano aveva scritto che la Betancourt sarebbe stata consegnata nei prossimi giorni da Chavez a Cecilia Sarkozy, moglie del presidente francese.

Secondo un articolo del quotidiano "El Nuevo Pais" firmato dalla giornalista venezuelana Patricia Poleo, la parlamentare sarebbe stata trasferita in territorio venezuelano e il rilascio potrebbe avvenire "nelle prossime ore", dopo una mediazione del presidente venezuelano Hugo Chavez. Ma il ministro degli Esteri di Bogota' afferma di non avere informazioni al riguardo.
RaiNews 24



6/8/2007

La giornalista venezuelana Patricia Poleo, da Miami, dove risiede, ha detto lunedì a radio Caracol che Ingrid Betancourt, l'ex candidata alla presidenza colombiana da cinque anni nelle mani delle Farc, è in Venezuela e che il capo dello stato venezuelano Hugo Chavez la consegnerà al governo francese, in occasione della imminente visita a Caracas della first lady Cecilia Sarkozy.

«L'ho saputo da fonti militari venezuelane», ha sostenuto la giornalista, precisando che con la Betancourt vi sono anche la sua segretaria Clara Rojas ed il figlio Emanuel che, ora, si troverebbero in una fattoria di proprietà del fratello di un leader delle Farc. La Poleo ha anche affermato che, in cambio della loro liberazione, Chavez chiederebbe a Nicolas Sarkozy di consegnargli Carlos, il terrorista venezuelano recluso in Francia.

Pur se le sue 'rivelazionì destano molte perplessità e dubbi alla luce dei suoi trascorsi - la Poleo è un'accesa oppositrice di Chavez, ed in patria è accusata di essere la mandante dell'omicidio, nel 2004, del procuratore della repubblica Danilo Anderson - la madre della Betancourt, Yolanda Pulecio ha affermato: «Anche se mia figlia Astrid mi ha detto di non illudermi, io spero che possa essere vero. Qualora Ingrid venisse liberata, sicuramente si adopererà perchè possa accadere lo stesso agli altri 44 ostaggi delle Farc».

Da rilevare che, ieri, Chavez si è detto pronto a parlare con i leader delle Farc per vedere se può collaborare per far sì che si arrivi allo 'scambio umanitariò tra i loro ostaggi e 500 guerriglieri reclusi e ad una «soluzione politica» per un accordo di pace.

L'Unità

*

Yolanda Pulecio ne se fait pas trop d'illusions concernant une supposée libération prochaine de sa fille
06/08/2007 - La F.M.

La journaliste vénézuélienne Patricia Poleo affirme qu'Ingrid Betancourt serait au Vénézuéla et qu'elle serait remise prochainement par le président Hugo Chávez au Gouvernement français.

Patricia Poleo, qui a diffusé cette information, a assuré à la station de radio la FM, que cette information lui aurait été fournie par des militaires du pays voisin.

Le journaliste affirme qu'Ingrid Betancourt se trouverait dans une propriété du frère du ‘ Mono Jojoy ’, un des dirigeants des Farc, et qu'elle aurait pu arriver dans ce pays grâce à la collaboration du gouvernement vénézuélien avec la guérilla du Farc.

Poleo a informé que le président du Vénézuéla, Hugo Chávez, remettra Ingrid Betancourt, Clara Rojas et Emmanuel au Gouvernement français, et que la liberation se réaliserait lors la visite qu'effectuera très prochainement la première dame française au Vénézuela.

Yolanda Pulecio, la mère de l'ex candidate présidentielle Ingrid Betancourt, a appris la nouvelle via la station de radio "la FM", et a déclaré qu'elle ne se faisait pas beaucou d'illusions sur cette possible libération. Mais qu'Ingrid était devenue un symbole de la liberté.
Betancourt.info

*

Potrebbe trattarsi dell'ennesimo falso allarme e l'indiscrezione va presa per quello che è. Secondo Patricia Poleo, giornalista venezuelana molto schierata contro Chavez, l'ex candidata presidenziale Ingrid Betancourt potrebbe essere presto liberata dalle Farc. La donna è stata sequestrata dalla guerriglia cinque anni fa.
La Poleo sostiene che le Farc avrebbero trasportato da tempo Betancourt in territorio venezuelano e qui potrebbe essere consegnata alla first lady francese, Cecilia Sarkozy, il tutto con la mediazione di Hugo Chavez.
Corriere della sera

*

CARACAS - E' stata liberata Ingrid Betancourt. La ex candidata presidenziale franco-colombiana era stata sequestrata dalle Farc in Colombia nel 2002. Lo scrive la giornalista venezuelana Patricia Poleo.

La giornalista, citando fonti militari di Caracas, precisa che la Betancourt nei prossimi giorni sarà consegnata dal presidente Hugo Chavez al governo francese.

repubblica.it

CCG Staff - 6/8/2007 - 17:07


INGRID BÉTANCOURT È VIVA
La Repubblica Online, 30 novembre 2007

betancvivaBOGOTA' - Una novità importante, arriva oggi dalla Colombia. L'esercito colombiano ha dichiarato di aver catturato tre guerriglieri delle Farc in possesso di video in cui ci sono le prove che diversi ostaggi, tra i quali la franco-colombiana Ingrid Betancourt e i tre americani detenuti dalla guerriglia, sono vivi. Lo ha annunciato il governo di Bogotà.

In uno dei filmati, ripreso il 24 ottobre, l'ex candidata presidenziale franco-colombiana rapita nel 2002 appare in catene e con un'espressione scoraggiata, ha detto Luis Carlos Restrepo, commissario governativo per la Pace interna.

Il video è stato accolto con molta gioia dalla famiglia di Ingrid Betancourt e dal governo francese. "E' la prima prova che è in vita dopo quasi quattro anni. Il presidente della repubblica è felice", ha detto il portavoce dell'Eliseo, David Martinon. "E' un primo passo importante ma il presidente della Repubblica rimane determinato a ottenere la liberazione di tutti gli ostaggi. La Francia lancia un appello alle Farc perchè mettano fine al calvario degli ostaggi liberandoli", ha aggiunto.

Anche il figlio di Ingrid Betancourt, Lorenzo, si è detto "felice". In una dichiarazione all'Afp il giovane afferma di essere "in attesa di vedere il video, erano più di tre anni che l'attendevo". "So anche che ha scritto una lettera a mia nonna - ha aggiunto - che è insieme al video, aspetto di sapere cosa ha detto".

Quanto ai tre cittadini americani, tutti lavoratori a contratto, catturati nel 2003, nei video sono mostrati insieme con altri politici e soldati ostaggi dei ribelli delle marxiste Farc (Forze armate rivoluzionarie della Colombia), forze impegnate a condurre azioni di guerriglia già dagli anni Sessanta.

CCG/AWS Staff - 30/11/2007 - 16:15


Da [[www.repubblica.it10 gennaio 2008
Liberi i due ostaggi delle Farc
Il presidente Chavez: "Stanno bene"

Liberi i due ostaggi delle Farc
Il presidente Chavez: "Stanno bene"


Hugo Chavez in tv dà informazioni sulla liberazione degli ostaggi in mano alle Farc
CARACAS - Sono liberi i due ostaggi delle Farc che la guerriglia colombiana aveva promesso di consegnare al presidente venezuelano Hugo Chavez. Chavez ha detto di aver già parlato con Clara Rojas, amica personale e segretaria di Ingrid Betancourt, e con l'ex parlamentare Consuelo Perdomo Gonzales.

In una dichiarazione ai media a Caracas, Chavez ha detto di avere avuto la notizia dal ministro dell'Interno venezuelano Rodriguez Chacin. La liberazione è stata confermata dalla Croce rossa internazionale. "Sono nelle nostre mani. Siamo molto felici e contenti. La prossima fase è la partenza degli elicotteri nelle prossime ore dal luogo del rilascio" ha dichiarato Barbara Hintermann, portavoce del comitato internazionale della Croce Rossa.

Non nascondendo la sua emozione, Chavez ha detto: "Ho appena parlato con Clara e Consuelo". Ed ha aggiunto che entrambe sono in buone condizioni fisiche, secondo quanto gli ha confermato il ministro dell'Interno Ramon Rodriguez Chacin.

La liberazione di Clara Rojas e di Consuelo Gonzalez, era stata promessa il 18 dicembe scorso dalla guerriglia ma era saltata nella settimana tra Natale e Capodanno quando l'operazione organizzata in pompa magna da Chavez (alla presenza del regista Oliver Stone) era stata improvvisamente annullata.

Clara Rojas, ex candidata alla vicepresidenza, venne sequestrata insieme ad Ingrid Betancourt il 23 febbraio del 2002 ma fin dalle prime settimane del rapimento le due donne furono separate ed hanno trascorso gran parte della prigionia in zone diverse della selva colombiana senza sapere nulla l'una dell'altra. Durante la prigionia, la Rojas ha avuto un figlio con un guerrigliero, il piccolo Emmanuel. Proprio Emmanuel è stato chiamato il piano architettato da Chavez e accettato dal presidente colombiano Alvaro Uribe, per riportare a casa gli ostaggi, cui è stato dato il via libera il 26 dicembre.

La liberazione delle due donne riaccende ora le speranze di una soluzione anche per la Betancourt e per gli altri cinquanta ostaggi della guerriglia. Ma le posizioni tra governo di Bogotà e guerriglia sono molto lontane. Le Farc vogliono una zona smilitarizzata piuttosto ampia (i municipi di Pradera e Florida) per negoziare uno scambio umanitario mentre il governo è disposto a concedere solo uno spazio ridotto e gestito dalla Chiesa.

ccg staff - 10/1/2008 - 17:58


LIBERI INGRID BETANCOURT E ALTRI 15 OSTAGGI

Ingrid BetancourtNotizia di pochi minuti fa, dal sito ansa

2008-07-02 21:07
COLOMBIA, LIBERA INGRID BETANCOURT E ALTRI 15 OSTAGGI
BOGOTA' - Ingrid Betancourt e altre 15 persone tenute in ostaggio dalle Farc sono state liberate con un blitz dalle forze armate colombiane. Lo ha annunciato il ministro della difesa colombiano Manuel Santos.
Insieme alla franco-colombiana Betancourt, da piu' di sei anni ostaggio delle Forze armate rivoluzionarie della Colombia, sono stati liberati tre cittadini americani e undici soldati colombiani, ha aggiunto Santos.


Dal sito di Repubblica

BOGOTA' - E' stata liberata Ingrid Betancourt. La candidata alla presidenza della repubblica colombiana era stata rapita il 23 febbraio 2002 dai guerriglieri delle Farc ed è rimasta sei anni e mezzo nella jungla nelle mani dei suoi rapitori. Con lei sono stati rilasciati una quindicina di ostaggi tra cui 3 soldati americani e undici colombiani. Secondo il ministro della Difesa colombiano Juan Manuel Santos sarebbero tutti in buone condizioni di salute.

La donna, 46 anni, sarebbe in "condizioni ragionevolmente buone". E' stata liberata nella zona di Miraflores, nel centro della Colombia.

"Gli ostaggi sono stati liberati con un'operazione militare - ha spiegato il ministro - durante la quale è stato possibile infiltrare nel primo cerchio delle Forze armate rivoluzionarie di Colombia colui che negli ultimi anni ha avuto incarichi di sorveglianza di un importante gruppo di ostaggi".

Da Parigi l'urlo di gioia del figlio Lorenzo. "E' la notizia più bella della mia vita" ha detto il ragazzo che la mamma non vede da quando era bambino e a cui aveva dedicato uno dei passaggi più struggenti della lettera recapitata ai media nel dicembre 2007.

I tre soldati americani a contratto liberati sono Thomas Howes, Marc Gonsalves e Keith Stansell. Erano stati rapiti quando il loro aereo fu abbattuto durante una missione antidroga nel febbraio 2003.

La donna e i tre soldati Usa erano considerati tra i " 44 ostaggi chiave" nelle mani della guerriglia che in tutto tiene prigionieri circa 700 ostaggi.

CCG/AWS Staff - 2/7/2008 - 21:29


Perché tu non cada ostaggio due volte
di Riccardo Venturi.

Carissima Ingrid, anche questo piccolo sito, come recita la "finestrella" che, dalla homepage, porta direttamente a questa canzone scritta per te, si è "unito alla lotta internazionale per la tua liberazione". Non lo sai e, probabilmente, non lo saprai mai; ma non importa assolutamente. Quel che conta, adesso, è che tu sia libera. Che tu possa finalmente riabbracciare i tuoi figli e tutta la tua famiglia, gli amici, chiunque ti voglia bene.

Chi scrive non conosce probabilmente bene la situazione del tuo paese, la Colombia, e non può conoscerla. Quel che conta, per chi scrive e per tutte le persone di questo sito, è che una militante e una persona umana non sia più costretta ad una prigionia degradante e umiliante, in mezzo a una giungla. Non posso e non possiamo neppure immaginare che cosa possa significare. Nessuno, e per nessun motivo, dovrebbe essere privato della propria libertà, degli affetti, della propria vita. Questo vale per Ingrid Bétancourt come per chiunque debba marcire in una qualsiasi galera, di alberi o di mura.

Si aggiunga a questo che, nel tuo rapimento, c'è stata una componente a mio parere alquanto singolare. Mi sono sempre chiesto come mai le FARC "rivoluzionarie" abbiano deciso di sequestrare te, Ingrid Bétancourt, che ai poteri militari e dei vari presidenti ammanicati coi cartelli della droga e ben foraggiati dagli USA ti eri sempre opposta con forza e con coraggio. Hanno sequestrato te, e non uno di quei presidenti o dei loro servi. Probabilmente perché rappresentavi un serio pericolo e una speranza, un pericolo contro la guerra infinita che vogliono lorsignori.

Con questo, sono e siamo ovviamente ben lieti che la tua liberazione sia avvenuta senza spargimento di sangue e senza sparare un solo colpo. Non sapremo probabilmente mai come sia avvenuto realmente, ma quel che più importa è che tu sia libera e senza nessuna vittima. Ci sarà poi tempo per qualche legittimo dubbio, che –lo dico sinceramente- nutro e probabilmente non soltanto io. Un'operazione perfetta. Quasi troppo perfetta per un governo e per delle forze armate come quelle colombiane, che hanno abituato a ben altri scenari di sangue e di morte (al pari delle FARC).

E così, adesso, e in modo legittimo, ti trovi a dover ringraziare un presidente come Uribe, che non è diverso da quel Samper contro il quale ti eri scagliata prima del tuo rapimento. Ti trovi a dover ringraziare dei soldati, tu che sei sempre stata una pacifista e un'antimilitarista. Ti trovi a dover ringraziare tutta una serie di personaggi internazionali, a partire da Sarkozy –uno di quelli che definisce spesso gli ultimi della Terra (e dovresti intendertene di ultimi della Terra, visto il paese in cui vivi) una "marmaglia" ("racaille" nell'originale francese). Uno di quelli cui piace dirimere le questioni sociali a colpi di polizia e di leggi repressive.

E allora, cara Ingrid, pur nella gioia immensa di questo momento, e visto che ci siamo "uniti alla lotta per la tua liberazione", a differenza di altri continueremo a farlo. Per impedire che, da oggi, tu divenga il fiore all'occhiello di tutta una serie di personaggi, di potenti del mondo, di presidenti, di generali. Proprio tu. Continueremo a lottare perché non ti rapiscano ancora, perché tu non cada ostaggio una seconda volta, perché tu non passi dalla giungla delle FARC a quella dei signori. Goditi, e goditela appieno, la libertà riacquisita. Ma la tua libertà, quella vera, dovrai riconquistartela –non appena rimessa in forze- in ben altro modo: con la tua indipendenza. Non permettere mai di diventare un trofeo da esporre, lo devi a chi ha creduto in te e lo devi a te stessa.

Riccardo Venturi
"Canzoni contro la Guerra / Antiwar Songs"
http://www.antiwarsongs.org

3/7/2008 - 12:41


Pour que tu ne sois pas prise en otage une deuxième fois
de Riccardo Venturi.

Chère Ingrid, ce site aussi –comme dit la "fenêtre" qui conduit directement de la page principale à la page de cette chanson écrite pour toi- a "rejoint la bataille internationale pour ta libération". Tu ne le sais pas, et probablement ne le sauras jamais; mais cela n'a aucune importance. L'important, maintenant, c'est que tu sois libre. C'est que tu puisses, enfin, revoir tes enfants et toute ta famille, tes amis, tout ceux qui t'aiment.

Je suis loin de connaître bien la situation de ton pays, la Colombie, et je ne peux pas la connaître. Ce qui compte vraiment, pour moi et pour tous les personnes de ce site, c'est qu'une militante et une personne humaine ne soit plus obligée à une captivité dégradante et humiliante, dans la jungle. Je ne peux, nous ne pouvons pas même imaginer ce qui peut vouloir dire. Personne, et pour aucune raison, ne devrait être privé de sa liberté, de tout ce qu'on a de plus cher, de sa vie. Cela vaut pour Ingrid Bétancourt et pour tout ceux qui croupissent dans n'importe quelle prison, d'arbres ou de murs.

Il faudrait ajouter à tout ça, a mon àvis, que ton enlèvement présente des particularités assez bizarres. Je me suis toujours demandé pourquoi les FARC "révolutionnaires" ont décidé de t'enlever, toi, Ingrid Bétancourt, qui t'étais toujours opposée de toute ta force et de tout ton courage aux pouvoirs militaires et aux différents présidents, bien subventionnés par les États Unis, qui magouillaient avec les cartels de la drogue. Bien, c'est toi qui as été enlevée, et non pas un de ces présidents ou de ses laquais. Probablement parce que tu représentais un sérieux péril et un espoir, un péril contre la guerre sans fin que les Seigneurs souhaitent et mènent.

Mais, naturellement, c'est avec beaucoup de joie qu'on a appris que ta libération n'ait pas entraîné d'éffusion de sang et même sans tirer un coup. Nous ne saurons probablement jamais comment tout ça s'est passé vraiment, mais l'important c'est que tu sois libre et sans aucune victime. Puis, le temps nous dira si les doutes légitimes que je nourris sur cette opération seront confirmés par les faits. Une opération parfaite, quasiment trop parfaite pour un gouvernement et pour des forces armées comme celles de Colombie, qui nous ont accoutumé à des scénarios bien différents, de sang et de mort (à l'instar des FARC).

C'est ainsi que tu vas devoir remercier, et très légitimement, un président comme Uribe, qui n'est nullement différent de ce m. Samper que tu avais attaqué de façon si farouche et fière avant d'être enlevée le 23 février 2002. Tu vas devoir remercier des soldats, toi, qui as toujours été pacifiste et antimilitariste. Tu vas devoir remercier une série de personnalités internationelles, à partir de Sarkozy, l'un de ceux qui définissent souvent les paria de la Terre comme "racaille", l'un de ceux qui aiment résoudre les problèmes sociaux à coups de flicaille et de répression.

Alors, chère Ingrid, tout en gardant une joie immense pour ce moment, et puisque nous avons rejoint si volontiers la "bataille pour ta libération", nous allons la continuer, cette bataille, à la différence de bien d'autres. Pour empêcher que tu deviennes, à partir d'aujourd'hui, le fleuron des puissants de la terre, des présidents, des généraux. Toi, juste toi. Nous allons continuer la bataille pour qu'on ne t'enlève pas encore, pour que tu ne sois pas prise en otage une deuxième fois, pour que tu ne passes pas de la jungle des FARC à celle des Seigneurs.
Réjouis-toi de ta liberté reconquise, réjouis-en toi bien! Mais ta liberté, la vraie, il faudra que tu la reconquières de manière bien différente, quand tu te seras reconfortée: il faudra la reconquérir de ton indépendance. Ne permets jamais qu'on te fasse devenir un trophée à exposer, tu le dois à tout ceux qui ont cru en toi, et surtout tu le dois à toi-même.

Riccardo Venturi
"Chansons contre la Guerre / Antiwar Songs"
http://www.antiwarsongs.org

3/7/2008 - 15:03


Para que no te tomen de rehén por segunda vez
de Riccardo Venturi
traducción al español por Marcia Rosati

Querida Ingrid, también esta página de internet, como dice la ventanita que de la homepage lleva directo a esta canción escrita para tí, se "unió a la lucha internacional por tu liberación". Esto es algo que tú no sabes y tal vez nunca sepas pero no tiene importancia. Lo que cuenta ahora es que estes libre, que puedas finalmente abrazar a tus hijos y a toda tu familia, a tus amigos y a tus seres queridos.

Yo no conozco y tal vez nunca pueda conocer bien la situación de tu país, Colombia, pero lo que cuenta tanto para mí como para las personas que trabajan para esta página, es que ningún otro ser humano sea obligado a estar en cautiverio, en condiciones degradantes y humillantes, en el medio de la selva nunca más. No puedo y no podemos, obviamente, ni siquiera imaginar por lo que has pasado. Ninguna persona, por ningún motivo, debería ser privada de su propia libertad, de sus afectos, de su propia vida. Esto vale tanto para Ingrid Betancourt como para cualquier ser humano destinado a pudrirse en cualquier tipo de cárcel, ya sea de árboles o muros.

Habría que destacar también que, según mi opinión, en tu secuestro hubo un componente muy particular. Siempre me pregunté por que las FARC "revolucionarias" habían decidido secuestrarte a tí, una Ingrid Betancourt que siempre se había opuesto con fuerza y coraje al poder militar de turno y a los varios presidentes relacionados con los carteles de la droga y bien financiados por EE. UU., en vez de secuestrar a alguno de esos presidentes o de sus servidores. Probablemente lo hicieron porque representabas un grave peligro y a la vez una esperanza, un peligro para la guerra infinita que ellos quieren llevar a cabo.

Dicho esto, estoy y estamos obviamente muy contentos de que tu liberación se haya conseguido sin haber derramado ni una gota de sangre y sin disparos. Tal vez nunca sepamos como fue realmente el rescate pero lo que importa es que tu estes libre y que no hayan habido víctimas. Habrá tiempo para disipar las legítimas dudas surgidas y, sinceramente, no creo ser el único que las tenga ya que fue una operación militar perfecta. Demasiado perfecta para un gobierno y para fuerzas armadas como las de Colombia, que nos tienen bien acostumbrados a otro tipo de escenarios de sangre y muerte (al igual que las FARC).

Es así que ahora, por ironía del destino, te toca agradecerle a un presidente como Uribe, que no es muy distinto al Samper contra el cual luchabas antes de tu secuestro. Te toca agradecerle a los soldados, tú que siempre has estado a favor de la paz y en contra de los militares. Te toca agradecerle a un montón de personalidades internacionales, a partir de Sarkozy -uno de aquellos que con frecuencia definen como "gentuza" a los que viven en un país subdesarrollado (y quien mejor que tú entiende lo que digo). Uno de esos a quienes les gusta arreglar las cuestiones sociales con la ayuda de la policía y de leyes opresivas.

En fín, querida Ingrid, con la alegría inmensa que sentimos en este momento y ya que nos hemos "unido a la lucha por tu liberación", a diferencia de otros, seguiremos luchando para impedir que de ahora en adelante te conviertas en en el ojal de un montón de personalidades importantes, de potentes del mundo, de presidentes y generales. Justamente tú. Seguiremos luchando para que no te secuestren nuevamente, para que no te tomen de rehén por segunda vez, para que no pases de la selva de las FARC a la de los "señores". Goza plenamente de la libertad que te han devuelto ya que la libertad verdadera tendrás que reconquistarla -ni bien hayas recuperado las fuerzas- de otra manera: con tu independencia. No permitas nunca que te expongan como un trofeo, se lo debes a las personas que creyeron en tí y te lo debes a tí misma.

Riccardo Venturi
"Canciones contra la guerra / Antiwar Songs"

Marcia - 8/7/2008 - 22:00


Un petit commentaire adjacent à celui de Riccardo :
Ça veut tout simplement dire qu'au fond, il est bien sûr heureux pour cette femme (et pour elle seule, ses proches et ses amis) qu'elle sorte de cette situation cauchemardesque. Et en plus, en bonne santé. Après six ans de captivité. Ah, si les prisonniers d'Abou Ghraïb ou de Guantanamo en sortaient en aussi bonne santé, si les gens du stade de Santiago ou des prisons argentines pouvaient revenir... Les Mères (grands-mères..) de la place de Mai seraient elles aussi souriantes. Et puis, en Colombie-même, si les syndicalistes (2700) assassinés (28 syndicalistes assassinés en Colombie depuis le début de l'année - décompte arrêté au 24 juin 2008), par les hommes d'Uribe et des Étasuniens, pouvaient ressortir de leurs tombes en aussi bon état, là, crois-moi, foi de fils de résistant, je ferais la fête et là, il y aurait de quoi. Tu commences à comprendre mon peu d'enthousiasme pour mêler mes mots à ceux des Bouches de fromages qu'on découvre sur tous les écrans, dans toutes les gazettes, ils cheesent partout. Et croyez-moi, ça sent mauvais.

En somme, je n'aime par rire avec les loups.

Marco Valdo M.I. - 3/7/2008 - 23:20


Credo che il commento di Marco Valdo M.I. meriti una traduzione in italiano:

"Un piccolo commento a lato di quello di Riccardo :
Significa semplicemente dire che, in fondo, per questa donna (e per lei sola, i suoi parenti e i suoi amici) è certamente bello che sia uscita da questa situazione da incubo. In buona salute, inoltre. Dopo sei anni di prigionia. Ah, se pure i prigionieri di Abu Ghraib o di Guantánamo ne uscissero in buona salute, se le persone nello stadio di Santiago o nelle prigioni argentine potessero tornare...Le Madri (o nonne...) della plaza de Mayo sorriderebbero anch'esse. E poi, nella stessa Colombia, se i sindacalisti assassinati (2700, di cui 28 dall'inizio dell'anno -conteggio aggiornato fino al 24 giugno 2008) dagli uomini di Uribe e degli statunitensi, potessero uscire dalle loro tombe anch'essi in buone condizioni, credetemi, io, in quanto figlio di un partigiano, festeggerei e ce ne sarebbe ben donde. Cominci a capire quanto poco entusiasta io sia di mescolare le mie parole a quelle degli sproloquiatori che compaiono su tutti gli schermi, su tutti i giornali, a sbavare dappertutto. E, credetemi, 'sta cosa puzza assai.

Insomma, non mi piace ridere assieme ai lupi."

Riccardo Venturi - 4/7/2008 - 01:41


La sesta vita di Ingrid Betancourt
di Gennaro Carotenuto


Il primo pensiero è di allegria, allegria per Ingrid Betancourt e per gli altri 14 sequestrati liberati, tra i quali tre mercenari statunitensi, che in qualunque altro conflitto al mondo sarebbero stati da tempo passati per le armi.
Il secondo pensiero è perchè non si spenga la luce sulle centinaia di ostaggi che restano nella selva nelle mani delle FARC. Si vedrà se l’interesse dei benpensanti europei per la selva colombiana era genuino o era solo figlio del colonialismo mentale e razzista con il quale l’Europa guarda ai drammi del Sud del mondo. Se le luci sulla selva si spegneranno dovremo amaramente concludere una volta di più che è così, che la benpensante Europa si mobilita solo se qualcuno buca lo schermo. Altrimenti se ne frega.
Il terzo pensiero è per Álvaro Uribe, apparente trionfatore della giornata di oggi. La giornata per lui si era aperta nel peggiore dei modi, come si era aperta la settimana, il mese, l’anno. La Corte Suprema, con parole insolitamente dure, aveva preteso il rispetto delle proprie decisioni da parte del Presidente che non accetta che la sua stessa rielezione, nel 2006, sia stata viziata dalla corruzione nella forma e nella sostanza e che potrebbe perfino essere annullata.
Se è presumibile che l’azione sia stata preparata nel tempo, è evidente che la stessa sia stata giocata alla disperata ricerca di un successo personale. Per fortuna è andata bene, ma ciò non sposta i termini della questione, anzi se è possibile, se è dovuto ricorrere a giocarsi tutto con la liberazione di Ingrid, avendo fatto sempre di tutto per evitarla in passato, la vittoria di Uribe potrebbe essere la vittoria di un Pirro disperato.
Il quarto pensiero è per le FARC. E’ difficile non pensarle indebolite politicamente e militarmente. E’ difficile pensare alle FARC come chi tiene alta la bandiera di milioni di esclusi colombiani. E’ difficile non pensare che le FARC da anni sono oramai la scusa per i paramilitari per appropriarsi delle terre e consegnarle alle multinazionali. Ma allo stesso tempo è difficile pensare alla liquidazione delle FARC come un processo indolore e possibile, in una Colombia dove l’ingiustizia è causa della guerriglia e non viceversa.
L’interesse per Ingrid Betancourt da parte dei media e dell’opinione pubblica europea è stata in questi anni una cartina tornasole del colonialismo mentale con il quale l’Europa guarda alle cose del Sud del mondo. Ingrid è giovane, Ingrid è bella, aristocratica, elegante. Ingrid è francese, una di noi quindi. Ingrid è progressista. Ingrid buca lo schermo. Ingrid, lungi dall’esserne colpevole, ha occupato in questi sei anni completamente lo schermo, oscurando milioni di altre donne vittime di una guerra, quella colombiana, che conta più profughi, 4 milioni, che Iraq, Afghanistan e Darfur insieme.
Lungi dall’esserne colpevole, lungi dal giustificare la sua orribile e imperdonabile prigionia, Ingrid è stata soprattutto una foglia di fico servita a distorcere il conflitto colombiano in maniera manichea fino a renderlo incomprensibile. Visto dall’Europa e per chi nulla sa di Colombia, in piena logica post-11 settembre di “guerra al terrorismo”, le FARC che hanno tenuta sequestrata Ingrid rappresentano tutto il male in Colombia, laddove chi l’ha liberata, il governo paramilitare di Álvaro Uribe rappresenterebbe tutto il bene. E’ una visione manichea ed infondata del conflitto colombiano.
Lo testimonia ancora l’uccisione di uno dei capi delle FARC, Raúl Reyes, lo scorso primo marzo quando stava per incontrare gli emissari di Nicolas Sarkozy e la liberazione era ad un passo. Reyes fu ammazzato in pieno territorio ecuadoriano, con un’azione militare tanto illegale quanto chirurgica, orchestrata dagli eserciti colombiano e statunitense: Ingrid, per i governi di Washington e Bogotà, non doveva essere liberata anche al prezzo di una crisi internazionale.
Adesso le cose sono cambiate, in due mesi ancora molti scandali hanno pesato sull’uomo di Washington tanto da farlo decidere di legare la sua immagine alla liberazione della sua più acerrima nemica che bucava e chissà se bucherà ancora lo schermo rompendo il silenzio sulla Colombia. Una Colombia facile da digerire e dimenticare per gli stomaci delicati dell’opinione pubblica europea, che non vuol sapere dei contadini fatti a pezzi con la motosega dai paramilitari, di fumigazioni velenose come in Vietnam e di una guerra con la quale il paramilitarismo, solo negli anni di Uribe, si è già appropriato di sei milioni di ettari di terra fertile, strappandoli ai piccoli produttori indigeni e afrodiscendenti e girandoli alle multinazionali.

La sesta vita di Ingrid Betancourt
Ingrid viene dal mondo delle oligarchie, quello della Colombia bene che chiude un occhio da sempre sulle ingiustizie e se ne fa complice, del narcotraffico, della corruzione, dello sfruttamento, delle voci critiche sistematicamente silenziate. È figlia di Gabriel Betancourt, che fu Ministro dell’Educazione al tempo di Gustavo Rojas Pinilla. È figlia di Yolanda Pulecio, già Miss Colombia e poi politica e diplomatica, che in questi anni ha girato il mondo accusando con coraggio Álvaro Uribe di essere il primo responsabile della cattività della figlia.
Nacque nel 1961 a Bogotà Ingrid, lo stesso anno di Zapatero e forse non è un caso, quando il suo paese era già desolato da più di un decennio dalla Violencia, che dura tuttora. Con i natali giusti, non poteva non fare le scuole giuste, il Liceo francese e poi il salto a Parigi con il padre Ambasciatore colombiano all’UNESCO. Lì comincia rapidamente una seconda vita, dorata come la prima. A vent’anni è già sposata con un diplomatico francese e prende quella cittadinanza comunitaria così preziosa che l’ha sottratta all’oscurità. Si laurea in Scienze politiche, e sarà madre per due volte. Ha fretta di vivere Ingrid e archivia quella vita per una nuova, la terza, di nuovo in America.
Torna in Colombia, divorzia, e si impegna in politica con il Partito Liberale. Collabora con César Gaviria, allora presidente e nel 1994, ad appena 33 anni, diventa deputata. È pienamente integrata nel sistema e l’aspetta una radiosa carriera, ma è lì che scatta qualcosa. E’ la corruzione che comincia a risultarle insopportabile. Quella corruzione con la quale il Cartello di Cali, uno dei più importanti nel paese, sta finanziando il presidente liberale Ernesto Samper che lei stessa appoggia. Resta nel Partito Liberale ma ne diventa una spina nel fianco. In pieno parlamento a Bogotà si mette in sciopero della fame contro la sentenza aggiustata che aveva assolto Samper per aver preso soldi dal narcotraffico.
Denuncia dagli stessi scranni del Partito Liberale in parlamento come questo fosse viziato da interessi mafiosi. La fischiano e la spingono giù con la forza. E’ il segno che il suo mondo, che alla corruzione e all’ingiustizia deve il proprio benessere, la sta espellendo e le dichiara guerra. Da quel momento saranno continue le minacce di morte e gli attentati, dai quali esce viva per miracolo. I sicari sono i paramilitari, i mandanti la parapolitica, la narcopolitica, lo stesso Álvaro Uribe, al quale contenderà la presidenza, che gliel’ha giurata.
Comincia così una nuova vita ancora, la quarta, al di fuori delle sicurezze del mondo dorato nel quale è nata, cresciuta, educata. Nel 1998 ottiene un buon successo personale con una nuova forza politica, il partito Verde Oxígeno, che unisce alle tematiche ambientali quelle della corruzione. È eletta senatrice, appoggia il predecessore di Uribe, Andrés Pastrana, ma poi se ne dichiarerà tradita. E’ protagonista di azioni clamorose per la società colombiana, distribuisce preservativi e perfino il Viagra, sempre in polemica con la corruzione. Ha un linguaggio diretto che piace alla gente, ma è sempre più isolata dal sistema politico. Nel 2002 si candida alle presidenziali. Dalla Francia, dall’Europa, c’è interesse per lei, ma in Colombia c’è il vuoto e il silenzio intorno alla sua candidatura. Attacca duramente Álvaro Uribe. Lo accusa carte alla mano di essere un paramilitare, complice di paramilitari e di considerare l’assassinio come una normale arma politica. Aveva ragione e da quando è stato eletto una media di 600 oppositori politici sono stati ammazzati ogni anno in Colombia. È troppo scomoda Ingrid per il candidato di Washington che si propone di spazzar via le FARC con una guerra senza quartiere. È scomoda ma è un grillo parlante che molti temono ma pochi ascoltano. Quando viene rapita non arriva all’1% nei sondaggi.
Comincia così la quinta vita di Ingrid, prigioniera delle FARC dal 23 febbraio del 2002. È la più angustiosa, quella che lei stessa definirà in una lettera alla madre “una non vita”. Era andata a San Vicente del Caguán, la località al centro della zona di distensione tra governo e guerriglia, che con la fine del governo Pastrana veniva smobilitata. Voleva testimoniare l’appoggio a quella comunità (una delle poche che il suo partito amministrava) e continuare a puntare sul dialogo con la guerriglia come soluzione alla guerra. Il governo se ne lavò le mani. “E’ colpa sua se è stata rapita” dichiarò il Ministro degli Interni.
Da allora sono passati sei anni, quattro mesi e una settimana. Ingrid è stata la più pregiata di un migliaio di disgraziati prigionieri delle FARC nella selva. Lei è l’unica che per i media occidentali conti qualcosa e le dirette di queste ore nelle quali la selva colombiana diviene boliviana e lei viene definita Premio Nobel lo testimoniano. Il contesto non conta nulla e neanche la bella francese serve per parlare della Colombia e della sua guerra dimenticata. Oggi parlano tutti di lei, i politici, le grandi firme del giornalismo, ma la Colombia sembra non esistere e dalle loro parole Ingrid sembra sia stata in questi anni sequestrata dagli extraterrestri.
Ingrid adesso è libera, salvata paradossalmente da Uribe che l’ha voluta e forse la vuole ancora morta. Lo hanno testimoniato i precedenti, le minacce, gli attentati, l’odio che il parapresidente della Colombia ha per lei. Un Uribe travolto da uno scandalo alla settimana al quale la liberazione di Ingrid dà respiro. Qualcuno in Europa fantastica di una Ingrid restituita alla vita politica e addirittura futura presidente della Repubblica. Per adesso lasciamole cominciare la sua sesta vita, abbracciare i suoi cari e ricominciare a vivere. E’ solo la sua sesta vita e speriamo, ma siamo pessimisti, che la luce non si spenga sul dramma colombiano

CCG/AWS Staff - 4/7/2008 - 11:59


Oreste Scalzone rivolge un augurio alla Betancourt

Evitando comparatismi affrettati, e in assenza di ogni ombra di strumentalità e o concorrenza, non si può non notare che la frase del presidente Sarkozy ricalca concetti ed espressioni riferiti da Francois Mitterand anche ad altri contesti e situazioni. Altrettanto improprio che istituire analogie meccaniche è il parlare di una non comparabilità assoluta. L'originalità della politica mitterandiana era considerare che anche in paesi europei, membri di una stessa Unione politica, possono prodursi circostanze e congiunture storiche d'eccezione, conflitti che oltrepassano il punto di rottura della "pace civile", violenze e scontri armati nonché repressioni con carattere d'eccezione. Questo denominatore comune costituito dal riconoscimento di una "storicità", che si presenta per le ragioni e nelle fattispecie più diverse, è stato cancellato non tanto dall'Emergenza come forma di governo, quanto dal sopravvenuto uso dell'orribile demagogia di un populismo penale, che fa leva, esasperandolo ad arte, su un bisogno delle parti lese di vedersi risarcite nella forma di una punizione infinita che ammanta come giustizia penale una ricerca privata di vendetta.

Nella rinnovata offerta di asilo ai militanti desistenti delle Farc si scorge il venire in superficie di un lato "ragionevole" della logica della Realpolitik , quando prende in conto rapporti di forza e considerazioni di utilità. Questo dimostra che si mente quando ci si arrocca su pretesi "principi assoluti", sacrali e intoccabili. Una soluzione di amnistia, e nell'attesa la valvola di decompressione rappresentata dall'asilo politico, è sempre stata nelle esperienze storiche, nella norma e nella dottrina, la via maestra per poter fuoriuscire da una riproduzione infinita di lutti, dalla mortifera catena delle vendette.

In questo senso il pensiero corre innazitutto a Marina Petrella in sciopero della vità, e alla radicalità della sua condizione . Più in generale, a tutte le persone che vivono da anni sotto l'ipoteca di un possibile voltafaccia che vuole strappargli quella vita che la politica della "France terre d'asile" aveva loro concesso.

La felicità fisica per ogni vita e corpo scarcerato da qualsivoglia forma di costrizione è il sentimento più forte pensando a Ingrid Betancourt : essa non è certamente appannata dalle considerazioni che precedono.

Oreste Scalzone

Riccardo Venturi - 4/7/2008 - 16:05


Ingrid Betancourt: oltre la versione ufficiale

di Tito Pulsinelli

Ingrid Betancourt ha potuto finalmente parlare da cittadina libera al mondo, e l’ha fatto con un discorso che aveva il tono di una futura candidata presidenziale. Nel gruppo degli ex prigionieri, gli undici sottufficiali militari e poliziotti vestivano abiti civili, Betancourt era l’unica civile e indossava una uniforme militare.
Nel corso della lunga conversazione televisiva, accompagnati dal Presidente Uribe e dai generali dello stato maggiore delle forze armate, sono emersi vari dettagli di un puzzle che – passato l’effetto ipnotico dell’entusiasmo del primo impatto - presenta elementi che non collimano con la versione ufficiale.

L’aspetto fisico degli ostaggi liberati (rilassati, ben rasati e pettinati) indica che non hanno recuperato la libertà ieri, ma alcuni giorni fa. Quanti? Quando sono scesi sulla pista dell’areoporto militare di Tolemaida, i tre mercenari statunitensi non facevano parte del gruppo, e accanto al comprensibile trionfalismo del ministro della difesa Santos, le dichiarazioni dei liberati erano sorprendentemente coerenti.
Tutte convergenti nel mettere in risalto la débâcle della FARC, però nessuno forniva dettagli che rischiarassero la dinamica reale dell’operazione militare appena terminata.
La versione ufficiale parla di due guerriglieri che vigilavano il gruppo dei quindici a bordo dell’elicottero, neutralizzati dai quattro componenti dell’equipaggio.

Ingrid Betancourt è stata l’unica a parlare in maniera più specifica e dettagliata dei fatti. Ad una delle domande ha detto del suo stupore quando si è trovata a bordo dell’elicottero bianco e senza insegne, e della paura che si trattasse di una ennesima disillusione. In particolare, ha temuto il peggio perché alcune magliette con l’effige di Che Guevara, indossate dagli uomini a bordo, non corrispondevano all’apparenza di quella che doveva essere una “commissione internazionale”. Questo è il punto principale.

Alcuni giorni fa, in effetti, era stato annunciato ufficialmente l’arrivo in Colombia di un gruppo di negoziatori inviati dalla Francia e dalla Svizzera. Inoltre, un mese fa, Sarkozy aveva inutilmente inviato un aereo militare, ripartito poi senza la Betancourt.
Non c’è dubbio che la FARC non avrebbe vigilato il gruppo più importante dei suoi ostaggi – vale a dire quello con il potenziale di maggiore valore di scambio - con solo due suoi uomini armati. C’era una trattativa in corso, ed erano convinti che si trattasse di una “commissione internazionale” arrivata a prelevare i prigionieri per trasferirli in altra località. O per riunirli con altri ostaggi che facevano parte dello scambio, oppure per un’altra liberazione unilaterale. Simile alle precedenti, avvenute con la mediazione del Venezuela.

Questa affermazione non è unicamente deduttiva: collima con altri frammenti del puzzle emersi dalle versioni del ministro Santos, dei generali e della stessa Betancourt.
Non è stato necessario usare le armi da fuoco perché la guerriglia era erroneamente convinta di avere a che fare con negoziatori neutrali.
L’elicottero bianco si è levato in volo e sono rimasti a terra il resto dei guerriglieri (una sessantina), risparmiati per non mettere a repentaglio il successo dell’operazione e – soprattutto - l’incolumità della Betancourt e dei tre mercenari nordamericani.

L’iniziativa vincente dei servizi segreti militari della Colombia e degli Stati Uniti si è inserita nei margini di manovra di una trattativa. Ha poi agito come un cuneo sulla struttura guerrigliera, sofferente per i ripetuti cambi forzati avvenuti in una linea gerarchica finora ossificata.
Non si tratta solo del superiore potere della tecnologia elettronica, ma di un ribaltamento sorprendente: gli ostaggi si trasformano in una palla al piede. Non danno nessun potere contrattuale, si sono trasformati in un moltiplicatore di vulnerabilità. Acutizzato da una incessante iniziativa di pressione diversificata, che combina elementi differenti, come il pugno di ferro e la dubbia disponibilità alla trattativa, contrapposta a una logica statica, reiterativa e ristagnante.

La liberazione della Betancourt non ha fruttato nessun vantaggio politico ai guerriglieri e - come in precedenza quando i negoziati li dirigeva Raúl Reyes - la disponibilità a trattare li ha paradossalmente trasformati in bersaglio relativamente facile. In Ecuador con bombe e tecnologia militare che l’esercito colombiano non possiede, in questo caso con un colpo di mano beffardo e cocente.

Il gruppo dei 15 non è stato liberato ieri, proprio perché si è trattato di una operazione minuziosamente pianificata, che riporta alla memoria l’intervento dei commandos israeliani all’aeroporto di Entebbe. Qui, invece, c’è un intervento che ha stornato l’iniziativa di una “commissione internazionale” finalizzata a uno scambio umanitario (o liberazione unilaterale) per trasformarla in un indubbio successo militare di Bogotà, basato sulla “non-violenza”.

La sua pianificazione ha consentito la presenza in Colombia del candidato repubblicano McCain e la riscossione di un dividendo prezioso per la corsa presidenziale negli Stati Uniti. Ha incassato in moneta forte Uribe, debilitato dallo scandalo della narcopolitica che vede in carcere il 25% dei deputati, e dallo scontro aperto con il potere giudiziario. Ha messo vento alle vele di Sarkozy che può esibire un successo spendibile sul fronte interno, ma presto dovrà fornire qualche dettaglio in più sulla missione umanitaria che patrocinava congiuntamente alla Svizzera.

Prende alta quota Ingrid Betancourt, e con le sue dichiarazioni patriottiche e di aperto sostegno alle forze armate e alle operazioni di riscatto anche a mano armata, si proietta più che mai come una candidata che può competere per la presidenza e complicare la rielezione di Uribe. Oggi è quotata con un 25% di intenzioni di voto.

Mentre si ignora se la “commissione internazionale” della Svizzera e della Francia sia ancora in territorio colombiano, i tre “contrattisti” statunitensi hanno anticipato che sono in vendita i diritti per la trasposizione allo schermo della loro prigionia nella selva.

(da Carmilla on line)

daniela -k.d.- - 7/7/2008 - 10:22


Paz Colombia


Tra tutte le cattive notizie dal mondo non possiamo che dirci per una volta rallegrati dalle novità che arrivano dalla Colombia dove il presidente Juan Manuel Santos e Rodrigo Londoño, leader delle FARC hanno firmato un accordo di pace. Bisognerà anche riconoscere al governo cubano di avere ospitato per quattro anni i negoziati che hanno portato a questo importante risultato.

CCG Staff - 27/9/2016 - 21:28




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