Ho je voyais déjà devant nous les casqués,
Les fusils lance-grenades, et les grands boucliers,
Tout ça pour nous bloquer quand nous n’avions pour nous
Que nos poings, le bon droit, et puis quelques cailloux.
D’abord on s’avançait en frappant dans les mains,
Y en avait parmi eux, de vrais têtes de gamins,
Les regards s’affrontaient, face à face, de tout près,
Eux devaient la boucler, nous pas et on chantait
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Combien ça vaut, quel est le prix
De te faire détester ainsi
Par tous ces gens qu’tu connais pas,
Qui sans ça n’auraient rien contr’ toi ?
Tu sais, nous on est pas méchants,
On ne grenade pas les enfants.
On nous attaque, on se défend,
Désolé si c’est toi qui prend.
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Pense que ceux pour qui tu travailles,
Qu’on voit jamais dans la bataille,
Pendant qu’tu encaisses des cailloux,
Empain, Schneider ramassent les sous.
Avoue franchement qu’c’est quand même pas
La vie qu’t’avais rêvée pour toi :
Cogner des gens pour faire tes heures.
T’aurais mieux fait d’rester chômeur.
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Je ne me fais guère d’illusions
Sur la portée de cette chanson.
Je sais qu’tu vas pas hésiter
Dans deux minutes à m’castagner.
Je sais qu’tu vas pas hésiter,
T’es bien dressé, baratiné,
Mais au moins j’aurai essayé,
Avant les bosses, de te causer.
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Les fusils lance-grenades, et les grands boucliers,
Tout ça pour nous bloquer quand nous n’avions pour nous
Que nos poings, le bon droit, et puis quelques cailloux.
D’abord on s’avançait en frappant dans les mains,
Y en avait parmi eux, de vrais têtes de gamins,
Les regards s’affrontaient, face à face, de tout près,
Eux devaient la boucler, nous pas et on chantait
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Combien ça vaut, quel est le prix
De te faire détester ainsi
Par tous ces gens qu’tu connais pas,
Qui sans ça n’auraient rien contr’ toi ?
Tu sais, nous on est pas méchants,
On ne grenade pas les enfants.
On nous attaque, on se défend,
Désolé si c’est toi qui prend.
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Pense que ceux pour qui tu travailles,
Qu’on voit jamais dans la bataille,
Pendant qu’tu encaisses des cailloux,
Empain, Schneider ramassent les sous.
Avoue franchement qu’c’est quand même pas
La vie qu’t’avais rêvée pour toi :
Cogner des gens pour faire tes heures.
T’aurais mieux fait d’rester chômeur.
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Je ne me fais guère d’illusions
Sur la portée de cette chanson.
Je sais qu’tu vas pas hésiter
Dans deux minutes à m’castagner.
Je sais qu’tu vas pas hésiter,
T’es bien dressé, baratiné,
Mais au moins j’aurai essayé,
Avant les bosses, de te causer.
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
Allez les gars, combien on vous paye, combien on vous paye pour faire ça ?
inviata da Riccardo Venturi - 26/9/2005 - 03:01
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(La Canaille du Midi)
Dall'album "La vie est belle, maar 't gaat zo snel… 78-81" pubblicato nel 1981.
Testo ripreso dal sito del "Front Musical d'Intervention"