Anche lo stato è un ottimo alleato
e della borghesia e del padronato:
fa le leggi per proteggere i padroni
e i preti poi ci dicono anche di star buoni;
ma se per caso tu ti ribellassi
e non volessi più essere sfruttato,
il volto democratico scompare
e appare quello della bestia più brutale:
quanti proletari morti sotto il piombo dei poliziotti,
quanti operai rinchiusi nelle celle del capitale,
agli studenti non permetton neanche di respirare,
per mantenere in piedi sempre il porco del capitale.
Chi protegge meglio i padroni se non anche i generali:
carri armati, bombe, mitra, spirito di disciplina militar
e se non bastasse l'apparenza della prepotenza militar
...il colpo di stato si fa!
contro l'irruenza della giusta lotta
di milioni di proletari
c'è la legge che sconfina
nella repressione di chi c'ha il poter:
magistrati reazionari ciechi come talpe ci risponderan
...con la galera e il tribunal!
e della borghesia e del padronato:
fa le leggi per proteggere i padroni
e i preti poi ci dicono anche di star buoni;
ma se per caso tu ti ribellassi
e non volessi più essere sfruttato,
il volto democratico scompare
e appare quello della bestia più brutale:
quanti proletari morti sotto il piombo dei poliziotti,
quanti operai rinchiusi nelle celle del capitale,
agli studenti non permetton neanche di respirare,
per mantenere in piedi sempre il porco del capitale.
Chi protegge meglio i padroni se non anche i generali:
carri armati, bombe, mitra, spirito di disciplina militar
e se non bastasse l'apparenza della prepotenza militar
...il colpo di stato si fa!
contro l'irruenza della giusta lotta
di milioni di proletari
c'è la legge che sconfina
nella repressione di chi c'ha il poter:
magistrati reazionari ciechi come talpe ci risponderan
...con la galera e il tribunal!
inviata da Riccardo Venturi - 24/9/2005 - 18:33
Lingua: Francese
Version française - « L'État aussi est un allié fort utile » – Marco Valdo M.I. – 2008
Chanson italienne - « Anche lo Stato è un ottimo alleato » - Collettivo del contropotere – 1976
Chanson italienne - « Anche lo Stato è un ottimo alleato » - Collettivo del contropotere – 1976
En effet, dit Lucien l'âne. L'État est un allié fort utile... Mais pour qui ? Ce que je constate, moi qui ne suis qu'un âne, je vais te le dire... L'État est au service, pour ne pas dire à la botte, des riches et des vrais puissants... Il n'est, d'une certaine façon, qu'une entreprise de domestication des humains au profit des puissances d'argent. Mais que raconte la canzone ?
Mais tout simplement, mon ami Lucien l'âne, cette canzone décrit un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour mieux les exploiter, pour les dominer, pour les domestiquer, afin de continuer indéfiniment à accroître leurs profits, à augmenter leur main-mise sur le monde … C'est ce qu'on nomme la « croissance »... C'est le sens profond de son mécanisme à cette manipulatrice, c'est là le moteur réel de la croissance... rendre les riches toujours plus riches... Son but n'est certainement pas – par exemple – de nourrir les plus pauvres, de répartir les produits de la terre afin que chacun puisse en bénéficier... Dans ce cadre, les États sont des instruments précieux. Il suffit de voir ce qui se passe actuellement en Europe, où les États pressurent leurs citoyens au profit des riches...
C'est bien ce que j'imaginais..., dit Lucien l'âne en branlant du chef. Oui, je vois bien que partout en Europe (et c'est un des endroits du monde où les choses sont les moins insupportables), les États prennent aux pauvres pour donner aux riches... et de plus en plus.
L'État est un instrument fort souple... Il permet de varier les plaisirs et la force de la pression sur les gens. L'État sert aveuglement le libéralisme... Tu te souviens, Lucien l'âne mon ami, qu'un jour, j'avais dit que le libéralisme était comme le vin : il y en a du doux – quand tout va bien et qu'il doit lâcher du lest pour ne pas mécontenter les peuples (par exemple, après la guerre quand les résistants avaient encore leurs armes et la capacité de se défendre) ; il y en a du demi-brut quand les choses se compliquent, quand aussi les gens hypnotisés par les media, ensorcelés par la publicité, trompés par les discours, n'ont plus le réflexe de se défendre et qu'on serre la vis, on accroît prudemment encore l'emprise des riches et l'ampleur de leurs profits ; et puis, il y a le brut – en Grèce par exemple, ou au Chili, ou en Syrie, ou en Chine ou demain, en Grande-Bretagne ou ici ou n'importe où ... quand il convient de mettre les gens au pas et d'assurer crûment une insolente croissance des richesses de ces arrogants qui ne se cachent même plus. Et bien, l'État suit docilement les instructions de ces maîtres masqués... et ceci, tu le remarqueras, quel que soit le parti au pouvoir et son programme de façade.
Ne me dis pas qu'on doit continuer à supporter pareille veulerie... En tous cas, voilà qui montre encore combien il est important que nous – pour notre modeste part – nous tissions le linceul de ce vieux monde hypocrite, veule, lâche, laid , répressif et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Mais tout simplement, mon ami Lucien l'âne, cette canzone décrit un épisode de la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres pour mieux les exploiter, pour les dominer, pour les domestiquer, afin de continuer indéfiniment à accroître leurs profits, à augmenter leur main-mise sur le monde … C'est ce qu'on nomme la « croissance »... C'est le sens profond de son mécanisme à cette manipulatrice, c'est là le moteur réel de la croissance... rendre les riches toujours plus riches... Son but n'est certainement pas – par exemple – de nourrir les plus pauvres, de répartir les produits de la terre afin que chacun puisse en bénéficier... Dans ce cadre, les États sont des instruments précieux. Il suffit de voir ce qui se passe actuellement en Europe, où les États pressurent leurs citoyens au profit des riches...
C'est bien ce que j'imaginais..., dit Lucien l'âne en branlant du chef. Oui, je vois bien que partout en Europe (et c'est un des endroits du monde où les choses sont les moins insupportables), les États prennent aux pauvres pour donner aux riches... et de plus en plus.
L'État est un instrument fort souple... Il permet de varier les plaisirs et la force de la pression sur les gens. L'État sert aveuglement le libéralisme... Tu te souviens, Lucien l'âne mon ami, qu'un jour, j'avais dit que le libéralisme était comme le vin : il y en a du doux – quand tout va bien et qu'il doit lâcher du lest pour ne pas mécontenter les peuples (par exemple, après la guerre quand les résistants avaient encore leurs armes et la capacité de se défendre) ; il y en a du demi-brut quand les choses se compliquent, quand aussi les gens hypnotisés par les media, ensorcelés par la publicité, trompés par les discours, n'ont plus le réflexe de se défendre et qu'on serre la vis, on accroît prudemment encore l'emprise des riches et l'ampleur de leurs profits ; et puis, il y a le brut – en Grèce par exemple, ou au Chili, ou en Syrie, ou en Chine ou demain, en Grande-Bretagne ou ici ou n'importe où ... quand il convient de mettre les gens au pas et d'assurer crûment une insolente croissance des richesses de ces arrogants qui ne se cachent même plus. Et bien, l'État suit docilement les instructions de ces maîtres masqués... et ceci, tu le remarqueras, quel que soit le parti au pouvoir et son programme de façade.
Ne me dis pas qu'on doit continuer à supporter pareille veulerie... En tous cas, voilà qui montre encore combien il est important que nous – pour notre modeste part – nous tissions le linceul de ce vieux monde hypocrite, veule, lâche, laid , répressif et cacochyme.
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
L'ÉTAT AUSSI EST UN ALLIÉ FORT UTILE
L'État aussi est un allié fort utile
Et de la bourgeoisie et du patronat;
Pour protéger les patrons, il fait des lois
Et ensuite, les prêtres nous disent même de rester tranquilles.
Mais si par hasard on se rebelle
Et qu'on ne veut plus être exploités,
Son visage démocratique disparaît
Et apparaît celui d'une bête plus brutale.
Combien de prolétaires sont morts sous le plomb des policiers,
Combien d'ouvriers sont enfermés dans les cellules du capital.
Ils ne permettent pas non plus aux étudiants de respirer,
Pour maintenir toujours debout le porc du capital.
Qui protège le mieux les patrons si ce n'est les généraux :
Chars, bombes, mitraillettes, esprit de discipline militaire
Et si l'apparence de la puissance militaire ne suffit pas
... On fait un coup d'État !
Contre l'impétuosité de la juste lutte
De millions de prolétaires
La loi abuse de la répression
Au profit de celui qui a le pouvoir;
D'aveugles magistrats réactionnaires ;
Nous répondent ... par le tribunal et la prison.
L'État aussi est un allié fort utile
Et de la bourgeoisie et du patronat;
Pour protéger les patrons, il fait des lois
Et ensuite, les prêtres nous disent même de rester tranquilles.
Mais si par hasard on se rebelle
Et qu'on ne veut plus être exploités,
Son visage démocratique disparaît
Et apparaît celui d'une bête plus brutale.
Combien de prolétaires sont morts sous le plomb des policiers,
Combien d'ouvriers sont enfermés dans les cellules du capital.
Ils ne permettent pas non plus aux étudiants de respirer,
Pour maintenir toujours debout le porc du capital.
Qui protège le mieux les patrons si ce n'est les généraux :
Chars, bombes, mitraillettes, esprit de discipline militaire
Et si l'apparence de la puissance militaire ne suffit pas
... On fait un coup d'État !
Contre l'impétuosité de la juste lutte
De millions de prolétaires
La loi abuse de la répression
Au profit de celui qui a le pouvoir;
D'aveugles magistrats réactionnaires ;
Nous répondent ... par le tribunal et la prison.
inviata da Marco Valdo M.I. - 22/12/2011 - 12:06
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L'estate dei poveri
Dal foglio ciclostilato allegato alla musicassetta de "L'estate dei poveri".
Riprodotto da "La musica dell'altra Italia".
"Cantare, Anarchia, Lottare"
(Canzoniere anarchico e libertario
Da Pietro Gori a Léo Ferré, pp. 40-42)
Il 33 giri "L'estate dei poveri - Dalla realtà di classe al progetto libertario" del Collettivo del Contropotere, edito dal Circolo di Cultura Popolare di Massa nel 1976, fu il primo LP prodotto e realizzato da gruppi del Movimento anarchico. In origine fu diffuso per finanziare Radio Popolare Massa, l'emittente radiofonica del movimento comunista libertario massese.
- Individuare il nemico da battere
- Se da diecimila anni
- Andare avanti sempre
- Vi canteremo la favola
- Coi comunisti nel governo
- Anche lo Stato
- E allora sai
- Ma non riusciranno
- Avanza senza sosta
- Dove nel maggio splendono