O giornalista, inviato speciale,
quali notizie porti al giornale?
Sono stato in America, in Cina,
in Scozia, in Svezia ed Argentina,
tra i Sovietici e tra i Polacchi
Francesi, Tedeschi, Sloveni e Slovacchi.
Ho parlato con gli Esquimesi,
con gli Ottentotti, coi Siamesi,
vengo dal Cile, dall'India e dal Congo,
dalla tribù dei Bongo-Bongo...
E sai che porto? Una sola notizia!
Sarò licenziato per pigrizia.
Però il fatto è sensazionale,
merita un titolo cubitale:
tutti i popoli della terra
han dichiarato guerra alla guerra.
quali notizie porti al giornale?
Sono stato in America, in Cina,
in Scozia, in Svezia ed Argentina,
tra i Sovietici e tra i Polacchi
Francesi, Tedeschi, Sloveni e Slovacchi.
Ho parlato con gli Esquimesi,
con gli Ottentotti, coi Siamesi,
vengo dal Cile, dall'India e dal Congo,
dalla tribù dei Bongo-Bongo...
E sai che porto? Una sola notizia!
Sarò licenziato per pigrizia.
Però il fatto è sensazionale,
merita un titolo cubitale:
tutti i popoli della terra
han dichiarato guerra alla guerra.
Lingua: Francese
Version française – LE JOURNALISTE – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne - Il giornalista – Margot – 1961
Texte de Gianni Rodari
Musique de Fausto Amodei
« Toujours dans le sillage des Cantacronache, en 1961, Margot Galante Garrone grave un disque de chansons pour enfants sur des textes de Gianni Rodari, parmi lesquelles celle-ci, mise en musique par Fausto Amodei, un message délibérément mais provocateurement naïf. »
(Enrico de Angelis, da Mille papaveri rossi - La pace nella canzone italiana)
Regarde, écoute, Lucien l'âne mon ami, voici une chanson délicieuse... Elle est – en principe et en apparence – destinée aux enfants... Chantée par une dame de bonne souche, née dans une famille et un environnement antifascistes et que nous avons déjà croisée avec les Cantacronache, dont elle fit partie.
En somme, c'était la dame des Cantacronache... Rien à voir avec la Margot de Tonton Georges, qui à ma grande consternation ne figure pas dans les CCG, mais on va y remédier... et moins encore, avec la Margot chômeuse, dont tu contas l'histoire ici-même Margot au chômage.
C'est bien elle en effet... Celle qu'on voit sur la photo... C'est Margot... Et ce qui me chiffonne, vois-tu, c'est que nous sommes en 2013 et que la chanson date d'un demi-siècle, même si elle est toujours d'actualité. D'ailleurs, pour en quelque sorte l'actualiser, je me suis fait le plaisir d'ajouter deux vers qui font une allusion à certain personnage actuel... Tu le reconnaîtras aisément à son titre; je l'appelle le "bunga-bunga"; parfois aussi, le nain maléfique. Le nain maléfique
je vois très bien de qui il s'agit... Un triste personnage, en effet. Cependant, encore une fois, j'ai cette impression que la chanson italienne (celle qui vaut vraiment la peine) a été longtemps ignorée en langue française...
Elle l'est d'ailleurs encore... et tout comme toi, je trouve que c'est d'autant plus idiot que l'inverse n'est pas vrai...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
Chanson italienne - Il giornalista – Margot – 1961
Texte de Gianni Rodari
Musique de Fausto Amodei
« Toujours dans le sillage des Cantacronache, en 1961, Margot Galante Garrone grave un disque de chansons pour enfants sur des textes de Gianni Rodari, parmi lesquelles celle-ci, mise en musique par Fausto Amodei, un message délibérément mais provocateurement naïf. »
(Enrico de Angelis, da Mille papaveri rossi - La pace nella canzone italiana)
Regarde, écoute, Lucien l'âne mon ami, voici une chanson délicieuse... Elle est – en principe et en apparence – destinée aux enfants... Chantée par une dame de bonne souche, née dans une famille et un environnement antifascistes et que nous avons déjà croisée avec les Cantacronache, dont elle fit partie.
En somme, c'était la dame des Cantacronache... Rien à voir avec la Margot de Tonton Georges, qui à ma grande consternation ne figure pas dans les CCG, mais on va y remédier... et moins encore, avec la Margot chômeuse, dont tu contas l'histoire ici-même Margot au chômage.
C'est bien elle en effet... Celle qu'on voit sur la photo... C'est Margot... Et ce qui me chiffonne, vois-tu, c'est que nous sommes en 2013 et que la chanson date d'un demi-siècle, même si elle est toujours d'actualité. D'ailleurs, pour en quelque sorte l'actualiser, je me suis fait le plaisir d'ajouter deux vers qui font une allusion à certain personnage actuel... Tu le reconnaîtras aisément à son titre; je l'appelle le "bunga-bunga"; parfois aussi, le nain maléfique. Le nain maléfique
je vois très bien de qui il s'agit... Un triste personnage, en effet. Cependant, encore une fois, j'ai cette impression que la chanson italienne (celle qui vaut vraiment la peine) a été longtemps ignorée en langue française...
Elle l'est d'ailleurs encore... et tout comme toi, je trouve que c'est d'autant plus idiot que l'inverse n'est pas vrai...
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
LE JOURNALISTE
Oh journaliste, envoyé spécial,
Quelles nouvelles rapportes-tu au journal ?
J'ai été en Amérique, en Chine,
En Écosse, en Suède et en Argentine,
Chez les Soviets et chez les Polonais
Les Slovènes et les Slovaques
Les Allemands et les Français.
J'ai parlé avec les Esquimaux,
Avec les Siamois, avec les Hottentots
Je reviens du Chili, de l'Inde et du Congo,
De la tribu des Bongo-Bongos…
(À ne pas confondre toutefois
Avec les soirées chez le bunga-bunga )
Et sais-tu ce que je rapporte ?
Une seule nouvelle !
Je serai licencié pour paresse.
Cependant elle est sensationnelle,
Elle mérite la une de toute la presse :
Tous les peuples de la terre
Ont déclaré la guerre à la guerre.
Oh journaliste, envoyé spécial,
Quelles nouvelles rapportes-tu au journal ?
J'ai été en Amérique, en Chine,
En Écosse, en Suède et en Argentine,
Chez les Soviets et chez les Polonais
Les Slovènes et les Slovaques
Les Allemands et les Français.
J'ai parlé avec les Esquimaux,
Avec les Siamois, avec les Hottentots
Je reviens du Chili, de l'Inde et du Congo,
De la tribu des Bongo-Bongos…
(À ne pas confondre toutefois
Avec les soirées chez le bunga-bunga )
Et sais-tu ce que je rapporte ?
Une seule nouvelle !
Je serai licencié pour paresse.
Cependant elle est sensationnelle,
Elle mérite la une de toute la presse :
Tous les peuples de la terre
Ont déclaré la guerre à la guerre.
inviata da Marco Valdo M.I. - 7/7/2013 - 16:08
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Testo di Gianni Rodari
Musica di Fausto Amodei
(Enrico de Angelis, da Mille papaveri rossi - La pace nella canzone italiana)