Tra latrati e tonfi sordi
Di una muta di bastardi
Tra le nuvole di pulci
Ne lo sventolar de' cenci
Trascinato da ’ cagnacci
S’entra il re dei poveracci
Ch’apre con gesto regale
Le follie del carnevale
Si fa festa e gran baccano
Al passar del Re Caymano
E la folla rende omaggi
lerci sozzi scarafaggi -
Portan oboli e balzelli
Stoffe e donne di bordelli
Colman d'oro e di denari
Il Gran Visir dei Conchigliari !
Portan oboli e balzelli
Stoffe e donne di bordelli
Colman d'oro e di denari
Il Gran Visir dei Conchigliari !
Mille fanfare spazzan le vie di citta...
Il carnevale si beffa della civilta !
Striglia l'asino i fedeli (i hooo)
Vaglia i vizi capitali (i hooo)
Sotto sacri paramenti (i hooo)
Raglia i suoi comandamenti (i hooo)
Scaglia prediche sagaci
Di sul pulpito a’ seguaci
Poi comunica e confessa
Per servir la santa messa
Permettete bella udienza
Due parole in confidenza
Chè i presagi sono cupi
I tempi son balìa di lupi
Ridon tutti eccetto il matte
Prigionia senza riscatto -
Consumato è ormai il baratto
tra la vita ed un misfatto!
L ’esistenza è una bagascia
Che si struscia e poscia lascia
Che ti sfascia senza ambasce
Che t ’accascia tra le cosce
Come un verme l’uomo striscia
Schiavo della Grande Biscia
Dentro al mondo alla rovescia
Tutto beve e tutto piscia !
Come un verme l’uomo striscia
Schiavo della Grande Biscia
Denlro al mondo alla rovescia
Tutto beve e tutto piscia !
Mille fanfare spazzan le vie di città...
ll carnevale si beffa della civiltà !
Di una muta di bastardi
Tra le nuvole di pulci
Ne lo sventolar de' cenci
Trascinato da ’ cagnacci
S’entra il re dei poveracci
Ch’apre con gesto regale
Le follie del carnevale
Si fa festa e gran baccano
Al passar del Re Caymano
E la folla rende omaggi
lerci sozzi scarafaggi -
Portan oboli e balzelli
Stoffe e donne di bordelli
Colman d'oro e di denari
Il Gran Visir dei Conchigliari !
Portan oboli e balzelli
Stoffe e donne di bordelli
Colman d'oro e di denari
Il Gran Visir dei Conchigliari !
Mille fanfare spazzan le vie di citta...
Il carnevale si beffa della civilta !
Striglia l'asino i fedeli (i hooo)
Vaglia i vizi capitali (i hooo)
Sotto sacri paramenti (i hooo)
Raglia i suoi comandamenti (i hooo)
Scaglia prediche sagaci
Di sul pulpito a’ seguaci
Poi comunica e confessa
Per servir la santa messa
Permettete bella udienza
Due parole in confidenza
Chè i presagi sono cupi
I tempi son balìa di lupi
Ridon tutti eccetto il matte
Prigionia senza riscatto -
Consumato è ormai il baratto
tra la vita ed un misfatto!
L ’esistenza è una bagascia
Che si struscia e poscia lascia
Che ti sfascia senza ambasce
Che t ’accascia tra le cosce
Come un verme l’uomo striscia
Schiavo della Grande Biscia
Dentro al mondo alla rovescia
Tutto beve e tutto piscia !
Come un verme l’uomo striscia
Schiavo della Grande Biscia
Denlro al mondo alla rovescia
Tutto beve e tutto piscia !
Mille fanfare spazzan le vie di città...
ll carnevale si beffa della civiltà !
inviata da Marco Valdo M.I. - 26/2/2010 - 15:22
Lingua: Francese
Version française – LE CARNAVAL – Marco Valdo M.I. – 2010
Chanson italienne – Il Carnevale – Michele Contegno
Ah, Lucien l'âne mon ami, nous voici au Carnaval ! Ici, dans ce pays, on en a un par semaine; un dans chaque commune et généralement, on le prépare par des fêtes prémonitoires... Ainsi, de décembre à l'été, on carnavale de tous les côtés. Et comme tu le sais, le Carnaval est temps de réjouissance et aussi de dénonciation – un peu cathartique je l'admets – des puissants qu'on traîne dans un fleuve de ridicule. Une chanson sur le carnaval, donc, on ne peut manquer de la traduire. D'autant que tu y apparais toi-même en grande pompe... Hihan...
Marco Valdo M.I. mon ami, tu sais que comme toi, je connais le carnaval et tu as parfaitement raison, on m'y associe souvent; mais comme tu peux le constater, mon rôle est assez piquant, me voilà promu au rang de prêcheur et de Saint-Just populaire... Cela me convient bien et il me plaît de pouvoir ainsi dénoncer le grand Caïman, le grand saprophage, l'homme qui saccage l'Italie à son propre profit : "et des femmes de bordel
Couvrent d'or et d'écus
Le grand Vizir des Coquerelles !"
Je ne relèverai pas le côté carnavalesque et graveleux des Coquerelles, sorte de bivalves ou de moules... Cela dit, moi, j'aime beaucoup les crustacés... Comme disait Boby Lapointe, à propos de la maman des poissons : "Elle est bien gentille et moi, je l'aime bien avec du citron..." Alors, Lucien mon ami l'âne, allons-y...
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
Chanson italienne – Il Carnevale – Michele Contegno
Ah, Lucien l'âne mon ami, nous voici au Carnaval ! Ici, dans ce pays, on en a un par semaine; un dans chaque commune et généralement, on le prépare par des fêtes prémonitoires... Ainsi, de décembre à l'été, on carnavale de tous les côtés. Et comme tu le sais, le Carnaval est temps de réjouissance et aussi de dénonciation – un peu cathartique je l'admets – des puissants qu'on traîne dans un fleuve de ridicule. Une chanson sur le carnaval, donc, on ne peut manquer de la traduire. D'autant que tu y apparais toi-même en grande pompe... Hihan...
Marco Valdo M.I. mon ami, tu sais que comme toi, je connais le carnaval et tu as parfaitement raison, on m'y associe souvent; mais comme tu peux le constater, mon rôle est assez piquant, me voilà promu au rang de prêcheur et de Saint-Just populaire... Cela me convient bien et il me plaît de pouvoir ainsi dénoncer le grand Caïman, le grand saprophage, l'homme qui saccage l'Italie à son propre profit : "et des femmes de bordel
Couvrent d'or et d'écus
Le grand Vizir des Coquerelles !"
Je ne relèverai pas le côté carnavalesque et graveleux des Coquerelles, sorte de bivalves ou de moules... Cela dit, moi, j'aime beaucoup les crustacés... Comme disait Boby Lapointe, à propos de la maman des poissons : "Elle est bien gentille et moi, je l'aime bien avec du citron..." Alors, Lucien mon ami l'âne, allons-y...
Ainsi parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane.
LE CARNAVAL
Au milieu des abois et des pétards
D'une meute de bâtards
Parmi des nuages de pucerons
Dans le flottement des chiffons
Tiré par des cabots
Entre le roi des camelots
Qui ouvre d'un geste royal
Les folies du carnaval.
On fait fête et grand boucan
Au passage du roi Caïman
Et la foule lui rend hommage
D'immondes et répugnants coprophages
Apportent oboles et tributs
Des étoffes et des femmes de bordel
Couvrent d'or et d'écus
Le grand Vizir des Coquerelles !
Apportent oboles et tributs
Des étoffes et des femmes de bordel
Couvrent d'or et d'écus
Le grand Vizir des Coquerelles !
Mille fanfares balayent les rues des villes...
Le carnaval se moque de la civilisation !
L'âne étrille les fidèles (hi han)
Valorise les péchés capitaux (hi han)
Dans les enceintes sacrées (hi han)
Raille ses commandements (hi han)
Lance des prêches multiples
De la chaire sur les disciples
Puis il communie et confesse
Pour servir la sainte messe
Permettez belle audience
Deux mots en confidence
Car les présages sont noirs
Les temps sont à la merci des loups
Ils rient tous, excepté le fou
Prison sans espoir
L'échange est fait désormais
Entre la vie et un méfait !
L'existence est une pute
Qui s'en fout de ton rut
Qui sans sourciller te délaisse
Qui t'épuise entre ses fesses
Où l'homme glisse comme un ver
Esclave du grand Gourou
Au cœur du monde à l'envers
Il boit tout et pisse tout !
Où l'homme glisse comme un ver
Esclave du grand Gourou
Au cœur du monde à l'envers
Il boit tout et pisse tout !
Mille fanfares balayent les rues des villes...
Le carnaval se moque de la civilisation !
Au milieu des abois et des pétards
D'une meute de bâtards
Parmi des nuages de pucerons
Dans le flottement des chiffons
Tiré par des cabots
Entre le roi des camelots
Qui ouvre d'un geste royal
Les folies du carnaval.
On fait fête et grand boucan
Au passage du roi Caïman
Et la foule lui rend hommage
D'immondes et répugnants coprophages
Apportent oboles et tributs
Des étoffes et des femmes de bordel
Couvrent d'or et d'écus
Le grand Vizir des Coquerelles !
Apportent oboles et tributs
Des étoffes et des femmes de bordel
Couvrent d'or et d'écus
Le grand Vizir des Coquerelles !
Mille fanfares balayent les rues des villes...
Le carnaval se moque de la civilisation !
L'âne étrille les fidèles (hi han)
Valorise les péchés capitaux (hi han)
Dans les enceintes sacrées (hi han)
Raille ses commandements (hi han)
Lance des prêches multiples
De la chaire sur les disciples
Puis il communie et confesse
Pour servir la sainte messe
Permettez belle audience
Deux mots en confidence
Car les présages sont noirs
Les temps sont à la merci des loups
Ils rient tous, excepté le fou
Prison sans espoir
L'échange est fait désormais
Entre la vie et un méfait !
L'existence est une pute
Qui s'en fout de ton rut
Qui sans sourciller te délaisse
Qui t'épuise entre ses fesses
Où l'homme glisse comme un ver
Esclave du grand Gourou
Au cœur du monde à l'envers
Il boit tout et pisse tout !
Où l'homme glisse comme un ver
Esclave du grand Gourou
Au cœur du monde à l'envers
Il boit tout et pisse tout !
Mille fanfares balayent les rues des villes...
Le carnaval se moque de la civilisation !
inviata da Marco Valdo M.I. - 26/2/2010 - 15:29
×
Testo e musica di Michele Contegno,
arrangiamento : L. Nardiello, M. Contegno
Michele Contegno: voce, chitarra classica
Gianfranco Conzo: viola, violino
Giampiero Di Lello: tamburi a cornice
Luigi Nardiello: chitarra classica
Viviana Rada : voci d'asina