Tout homme qui se tient debout
Est le plus beau des monuments
Point n'est besoin pour sa mémoire
De statue ni de Requiem
Ni de Pavane ni de noir
Car on ne porte pas le deuil
De celui qui était si fier
Et qui était encore hier
Un homme libre
Tout homme qui a fait sa vie
Et qui l'a vécue jusqu'au bout
Sans jamais se mettre à genoux
Sinon pour faire une prière
Quand il était enfant
Il peut partir le cœur content
Car on accueille à bras ouverts
Dans ce grand pays étranger
Un homme libre
Tout homme qui a fait la paix
Quand il aurait pu faire la guerre
Celui qui a tendu la main
À son voisin ou à son frère
Au lieu de leur tendre des pièges
Et celui dont la dignité
Brillait dans le soleil d'été
Il restera même en hiver
Un homme libre
Tout homme qui a partagé
Son pain, sa vie, sa liberté
Qui a vécu au cœur des villes
Avec ce petit cœur fragile
Qui aimait tant et tant et tant
Il peut se taire maintenant
On l'entendra dans la rumeur
Car ne meurt jamais vraiment
Un homme libre
Et toi dans ta vie monotone
Dans les cent murs de ta prison
Toi dont le rêve se façonne
À l'envers de la vie des hommes
Dans l'oubli et dans l'abandon
Qu'importent les heures qui sonnent
Et qu'importe la trahison
Tu restes au cœur de ta prison
Un homme libre
Est le plus beau des monuments
Point n'est besoin pour sa mémoire
De statue ni de Requiem
Ni de Pavane ni de noir
Car on ne porte pas le deuil
De celui qui était si fier
Et qui était encore hier
Un homme libre
Tout homme qui a fait sa vie
Et qui l'a vécue jusqu'au bout
Sans jamais se mettre à genoux
Sinon pour faire une prière
Quand il était enfant
Il peut partir le cœur content
Car on accueille à bras ouverts
Dans ce grand pays étranger
Un homme libre
Tout homme qui a fait la paix
Quand il aurait pu faire la guerre
Celui qui a tendu la main
À son voisin ou à son frère
Au lieu de leur tendre des pièges
Et celui dont la dignité
Brillait dans le soleil d'été
Il restera même en hiver
Un homme libre
Tout homme qui a partagé
Son pain, sa vie, sa liberté
Qui a vécu au cœur des villes
Avec ce petit cœur fragile
Qui aimait tant et tant et tant
Il peut se taire maintenant
On l'entendra dans la rumeur
Car ne meurt jamais vraiment
Un homme libre
Et toi dans ta vie monotone
Dans les cent murs de ta prison
Toi dont le rêve se façonne
À l'envers de la vie des hommes
Dans l'oubli et dans l'abandon
Qu'importent les heures qui sonnent
Et qu'importe la trahison
Tu restes au cœur de ta prison
Un homme libre
inviata da Marco Valdo M.I. - 18/12/2009 - 14:08
×
Paroles et musique : Georges Dor.
1969
À tous les prisonniers du monde, à tous ceux qui résistent ouvertement, clandestinement, par la parole ou par l'écrit, par le geste ou par le silence à ces régimes qui inondent les peuples et les couvrent de honte, de sourires et de télévision.
Non Mollare ! Mai !
Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane