Válgame Dios como están
Todos los pobres cristianos
En este mundo inhumano
Partido mitá' a mitá'.
Del rico es esta maldá'!
Lo digo muy conmovida.
Dijo el Señor a María:
Son para todos las flores,
Los montes, los arreboles,
¿Porque el pudiente se olvida?
Si el sol pudieran guardarlo
Lo hicieran de buena gana,
De noche, tarde y mañana
Quisieran acapararlo.
Por suerte que pa' alcanzarlo
Se necesitan cojones.
De rabia esconden las flores
Las meten en calabozos
Privando al pobre rotoso
De sus radiantes colores.
No puede ní el más flamante
Pasar en indiferencia
Si brilla en nuestra conciencia
Amor por los semejantes.
En este mundo moderno
¿Qué sabe el pobre del queso?
Caldo de papas sin hueso
De no saber lo que es tierno.
Por casa callampa, infierno
De lata y ladrillos viejos.
¿Cómo le aguanta el pellejo?
Eso sí que no lo sé:
Pero bien sé que el burgués
Se pita al pobre verdejo.
No puede ní el más flamante
Pasar en indiferencia
Si brilla en nuestra conciencia
Amor por los semejantes.
No pierdo las esperanzas
De que ésto tenga su arreglo
Un día este pobre pueblo
Tendrá una feliz mudanza!
El toro solo se amanza
Montándolo bien en pelo.
No tengo ningún recelo
De verlo vuelto tirilla
Quando se dé la tortilla,
La vuelta que tanto anhelo.
Todos los pobres cristianos
En este mundo inhumano
Partido mitá' a mitá'.
Del rico es esta maldá'!
Lo digo muy conmovida.
Dijo el Señor a María:
Son para todos las flores,
Los montes, los arreboles,
¿Porque el pudiente se olvida?
Si el sol pudieran guardarlo
Lo hicieran de buena gana,
De noche, tarde y mañana
Quisieran acapararlo.
Por suerte que pa' alcanzarlo
Se necesitan cojones.
De rabia esconden las flores
Las meten en calabozos
Privando al pobre rotoso
De sus radiantes colores.
No puede ní el más flamante
Pasar en indiferencia
Si brilla en nuestra conciencia
Amor por los semejantes.
En este mundo moderno
¿Qué sabe el pobre del queso?
Caldo de papas sin hueso
De no saber lo que es tierno.
Por casa callampa, infierno
De lata y ladrillos viejos.
¿Cómo le aguanta el pellejo?
Eso sí que no lo sé:
Pero bien sé que el burgués
Se pita al pobre verdejo.
No puede ní el más flamante
Pasar en indiferencia
Si brilla en nuestra conciencia
Amor por los semejantes.
No pierdo las esperanzas
De que ésto tenga su arreglo
Un día este pobre pueblo
Tendrá una feliz mudanza!
El toro solo se amanza
Montándolo bien en pelo.
No tengo ningún recelo
De verlo vuelto tirilla
Quando se dé la tortilla,
La vuelta que tanto anhelo.
inviata da Riccardo Venturi - 25/3/2005 - 16:32
Lingua: Italiano
Versione italiana di Riccardo Venturi, dal newsgroup it.fan.musica.guccini
(21 novembre 2001)
(21 novembre 2001)
LA COSCIENZA
Ne guardi Iddio come stanno
Tutti quei poveri cristiani
È questo mondo disumano
Diviso a metà.
E' tutta colpa dei ricchi!
Lo dico assai commossa.
Disse il Signore a Maria:
Sono per tutti i fiori,
Le montagne, i declivi,
Perché il potente se ne scorda?
Se il sole potessero ingabbiarlo
Lo farebbero assai volentieri,
Di notte, sera e mattina
Lo vorrebbero tutto per sé.
Menomale che per raggiungerlo
Ci vogliono le palle.
Per rabbia nascondono i fiori,
Li mettono in guardina
Privando il povero straccione
Dei loro colori splendenti.
Neanche chi se ne frega di tutto
Può restare indifferente
Se brilla nella nostra coscienza
L'amore per i propri simili.
In questo mondo di oggi,
Che ne sa il povero del formaggio?
Broda di patate senz'osso,
E la carne se la sogna.
Come casa una baracca, un inferno
Di lamiera e tegole vecchie.
Come fa a tirare avanti?
Questo proprio non lo so:
Però so bene che il borghese
Piglia per il culo il povero.
Neanche chi se ne frega di tutto
Può restare indifferente
Se brilla nella nostra coscienza
L'amore per i propri simili.
Non perdo le speranze
Che un giorno tutto s'aggiusti,
Un giorno questa povera gente
Avrà un bel cambiamento!
Il toro solo si ammansisce
Montandolo bene a pelo.
Non ho nessuna paura
Di vederlo a gambe all'aria:
Quando si rigirerà la frittata,
Il ribaltamento cui tanto aspiro.
Ne guardi Iddio come stanno
Tutti quei poveri cristiani
È questo mondo disumano
Diviso a metà.
E' tutta colpa dei ricchi!
Lo dico assai commossa.
Disse il Signore a Maria:
Sono per tutti i fiori,
Le montagne, i declivi,
Perché il potente se ne scorda?
Se il sole potessero ingabbiarlo
Lo farebbero assai volentieri,
Di notte, sera e mattina
Lo vorrebbero tutto per sé.
Menomale che per raggiungerlo
Ci vogliono le palle.
Per rabbia nascondono i fiori,
Li mettono in guardina
Privando il povero straccione
Dei loro colori splendenti.
Neanche chi se ne frega di tutto
Può restare indifferente
Se brilla nella nostra coscienza
L'amore per i propri simili.
In questo mondo di oggi,
Che ne sa il povero del formaggio?
Broda di patate senz'osso,
E la carne se la sogna.
Come casa una baracca, un inferno
Di lamiera e tegole vecchie.
Come fa a tirare avanti?
Questo proprio non lo so:
Però so bene che il borghese
Piglia per il culo il povero.
Neanche chi se ne frega di tutto
Può restare indifferente
Se brilla nella nostra coscienza
L'amore per i propri simili.
Non perdo le speranze
Che un giorno tutto s'aggiusti,
Un giorno questa povera gente
Avrà un bel cambiamento!
Il toro solo si ammansisce
Montandolo bene a pelo.
Non ho nessuna paura
Di vederlo a gambe all'aria:
Quando si rigirerà la frittata,
Il ribaltamento cui tanto aspiro.
Lingua: Francese
Version française – LA CONSCIENCE – Marco Valdo M.I. – 2012
Chanson chilienne (espagnol) – La conciencia – Violeta Parra – 1972
Du "Canto para una semilla" (Chant pour une semence)
Sur des textes de Violeta Parra
Musique de Luis Advis Vitaglich
Interprétation originale: Inti Illimani, Isabel Parra, Carmen Bunster
Chanson chilienne (espagnol) – La conciencia – Violeta Parra – 1972
Du "Canto para una semilla" (Chant pour une semence)
Sur des textes de Violeta Parra
Musique de Luis Advis Vitaglich
Interprétation originale: Inti Illimani, Isabel Parra, Carmen Bunster
Violeta Parra a écrit sa vie avec ses chansons et ses poésies.
Le « Canto per una Semilla » (Chant pour une Semence) est un chant choral basé sur ses textes, assemblés par les Inti Illimani et par sa fille Isabel Parra; la musique fut composée par Luis Advis Vitaglich, auteur de la Cantata Santa María de Iquique. Le « Canto per una Semilla » (Chant pour une Semence) fut exécuté pour la première fois en 1972 par les Inti Illimani et Isabel Parra pour les parties chantées; le récitatif était confié à l'actrice Carmen Bunster.
Le "Canto" comporte sept chants, un intermezzo et un récitatif entre les chants...
La conciencia (la conscience) est le cinquième des sept chants du « Canto per una Semilla » (Chant pour une Semence). La prise de conscience des injustices qui enserrent tout un pays, toute une société, tout un peuple. Des injustices auxquelles, comme toujours, le pouvoir répond par la répression et la police. On le verra mieux des années plus tard, lors d'un tragique ONZE SEPTEMBRE. Celui de 1973. [RV]
Le « Canto per una Semilla » (Chant pour une Semence) est un chant choral basé sur ses textes, assemblés par les Inti Illimani et par sa fille Isabel Parra; la musique fut composée par Luis Advis Vitaglich, auteur de la Cantata Santa María de Iquique. Le « Canto per una Semilla » (Chant pour une Semence) fut exécuté pour la première fois en 1972 par les Inti Illimani et Isabel Parra pour les parties chantées; le récitatif était confié à l'actrice Carmen Bunster.
Le "Canto" comporte sept chants, un intermezzo et un récitatif entre les chants...
La conciencia (la conscience) est le cinquième des sept chants du « Canto per una Semilla » (Chant pour une Semence). La prise de conscience des injustices qui enserrent tout un pays, toute une société, tout un peuple. Des injustices auxquelles, comme toujours, le pouvoir répond par la répression et la police. On le verra mieux des années plus tard, lors d'un tragique ONZE SEPTEMBRE. Celui de 1973. [RV]
LA CONSCIENCE
Regarde-moi comme ils sont, Dieu !
Tous ces pauvres hommes
Dans ce monde sans humanité
Coupé en deux.
Par la méchanceté des riches
Je le dis toute bouleversée,
Comme à Marie disait le Seigneur :
À tout le monde sont les fleurs
Les montagnes et les nuées
Pourquoi le puissant l'a-t-il oublié ?
Le soleil, s'ils pouvaient se le garder
Ils le feraient volontiers,
De nuit, matin et soir
Pour eux seuls, ils voudraient l'avoir.
Pour l'atteindre, par bonheur
Il y faudrait du cœur.
De rage, ils cachent les fleurs
Ils les mettent en prison
En privant le pauvre vagabond
De ses splendides couleurs.
Même le plus admirable
Ne peut montrer d'indifférence
Quand brille dans notre conscience
L'amour pour nos semblables.
Dans ce monde moderne :
Que sait le pauvre du fromage ?
Bouillie de patates, maigre potage
Et pour la viande, il peut attendre.
Pour maison une baraque,
De tôle et de vieilles briques.
Comment fait-il pour vivre ?
Cela, je ne le sais pas.
Mais je sais bien que le bourgeois
Se moque du pauvre.
Même le plus admirable
Ne peut montrer d'indifférence
Quand brille dans notre conscience
L'amour pour nos semblables.
Je ne perds pas l'espérance
Que tout s'arrangeant
Un jour ce pauvre peuple
Connaîtra un heureux changement
Le taureau se dompte seulement
En le montant
Je suis tout à fait confiant
De le voir aller de son pas
Quand on donne la tortilla
Le moment auquel on aspire tant.
Regarde-moi comme ils sont, Dieu !
Tous ces pauvres hommes
Dans ce monde sans humanité
Coupé en deux.
Par la méchanceté des riches
Je le dis toute bouleversée,
Comme à Marie disait le Seigneur :
À tout le monde sont les fleurs
Les montagnes et les nuées
Pourquoi le puissant l'a-t-il oublié ?
Le soleil, s'ils pouvaient se le garder
Ils le feraient volontiers,
De nuit, matin et soir
Pour eux seuls, ils voudraient l'avoir.
Pour l'atteindre, par bonheur
Il y faudrait du cœur.
De rage, ils cachent les fleurs
Ils les mettent en prison
En privant le pauvre vagabond
De ses splendides couleurs.
Même le plus admirable
Ne peut montrer d'indifférence
Quand brille dans notre conscience
L'amour pour nos semblables.
Dans ce monde moderne :
Que sait le pauvre du fromage ?
Bouillie de patates, maigre potage
Et pour la viande, il peut attendre.
Pour maison une baraque,
De tôle et de vieilles briques.
Comment fait-il pour vivre ?
Cela, je ne le sais pas.
Mais je sais bien que le bourgeois
Se moque du pauvre.
Même le plus admirable
Ne peut montrer d'indifférence
Quand brille dans notre conscience
L'amour pour nos semblables.
Je ne perds pas l'espérance
Que tout s'arrangeant
Un jour ce pauvre peuple
Connaîtra un heureux changement
Le taureau se dompte seulement
En le montant
Je suis tout à fait confiant
De le voir aller de son pas
Quand on donne la tortilla
Le moment auquel on aspire tant.
inviata da Marco Valdo M.I. - 9/8/2012 - 10:05
Dunque, sono intento a leggermi le canzoni da “Canto para una semilla” (ce ne sono altre, oltre a quelle già presenti, che vanno certamente contribuite sulle CCG/AWS) e scopro che questo titolo non c’è. Il testo, con il titolo “Válgame Dios cómo están”, compare nel libro “Violeta Parra. Decimas” pubblicato nel 1970. Poi Patricio Manns e Luis Advis lo ripresero e lo inclusero in “Canto para una semilla” con il titolo de “La esperanza”, facendo precedere la canzone da questa parte recitata:
Yo no protesto por migo
porque soy muy poca cosa,
reclamo porque a la fosa
van las penas del mendigo.
Potreros con más frijoles
es lo que aquí se reclama.
Pa'l pobre una buena cama
y un cielo con arreboles.
Me amarga la situación,
¡cómo cambiarla pudiera!
Pero ordenaré el problema
al ritmo de una canción.
Me cruzan por la cabeza
como palomas los sueños.
Mi voluntad jura empeño
de arrear con esta pobreza.
Yo no protesto por migo
porque soy muy poca cosa,
reclamo porque a la fosa
van las penas del mendigo.
Potreros con más frijoles
es lo que aquí se reclama.
Pa'l pobre una buena cama
y un cielo con arreboles.
Me amarga la situación,
¡cómo cambiarla pudiera!
Pero ordenaré el problema
al ritmo de una canción.
Me cruzan por la cabeza
como palomas los sueños.
Mi voluntad jura empeño
de arrear con esta pobreza.
Bartleby - 24/11/2011 - 13:56
Io credo che, a far così, bisognerebbe inserire il "Canto para una semilla" nella sua interezza e non canzone per canzone. A dirti la verità ci avevo pensato ma poi non ne ho fatto mai di nulla. Però qui tocchi un tasto sensibile per me: sono tra quelli che l'ho visto trasmettere sulla Rete 2 della Rai (allora si chiamava così) e mi rimase talmente impresso da ricordarmene persino la data: il 23 marzo 1977. Tuttora mi sentiresti cantarlo completamente a memoria dal primo verso ("José Calixto su nombre, fue bastante respetado...") fino all'ultimo della "Canción final" ("Se acaben los pesadumbres"). Magari ci mettiamo insieme a farlo? Volendo, sarebbe bell'e fatto. Nel 2000, sul newsgroup it.fan.musica.guccini, ci avevo già pensato a "tradùllo" tutto quanto. Vatti a vedere questo Venturi quasi preistorico:
RV Canto per un seme - 1
RV Canto per un seme - 2
RV Canto per un seme - 3
RV Canto per un seme - 4
RV Canto per un seme - 5(fine)
Te la sentiresti di rimettere in ordine tutto questo materiale, magari prima su un file .doc facendolo ammodino e poi inserendolo?
Fammi sapere, anche perché poi bisognerebbe ovviamente eliminare le altre varie pagine presenti. Comunque NON inserirlo di sana pianta così com'è.
RV Canto per un seme - 1
RV Canto per un seme - 2
RV Canto per un seme - 3
RV Canto per un seme - 4
RV Canto per un seme - 5(fine)
Te la sentiresti di rimettere in ordine tutto questo materiale, magari prima su un file .doc facendolo ammodino e poi inserendolo?
Fammi sapere, anche perché poi bisognerebbe ovviamente eliminare le altre varie pagine presenti. Comunque NON inserirlo di sana pianta così com'è.
Riccardo Venturi - 24/11/2011 - 17:13
Precisazione: Questo testo si chiama "La conciencia" nell'album, il frammento delle Décimas di Violeta Parra non ha nome come tutti gli altri oppure, appunto, viene nominato col suo primo verso "Válgame Dios como están". "La esperanza" è invece la "Canción final". Su questo puoi fidarti di quel che ti dico: il "Canto para una semilla" lo conosco e lo canto (a volte a squarciagola) da più di trent'anni.
Riccardo Venturi - 24/11/2011 - 17:23
Ciao Riccardo, lo faccio senz'altro.
Tutto su di un unico doc con originale e traduzione alternati o due doc distinti?
Immagino che valga la pena di inserire - in corsivo - anche i "Relatos" che introducono ogni canzone...
Detto questo, anch'io ho il disco "Canto per un seme (elegia)" della Vedette Records con tutti i testi originali e relativa traduzione. Magari certi titoli o l'ordine dei testi sarà differente dall'originale (che non ho e quindi non posso confrontare) ma ti posso assicurare che in questa edizione italiana, che è poi quella con Inti Illimani, Isabel Parra ed Edmonda Aldini, basata sulle traduzioni di Ignazio Delogu adattate da Duilio Del Prete:
- La canzone che inizia con "Válgame Dios como están / Todos los pobres cristianos..." è la n. 6 e si intitola "La esperanza";
- Non c'è il titolo "La conciencia";
- La canzone che inizia con "Me falta la comprensión" è la n. 9, l'ultima, e si intitola semplicemente "Canción final" e non "La esperanza (Canción final)"
E, senza voler mettere troppa ciccia al fuoco, fatta questa io, da appassionato di Wilfred Owen, ti proporrei anche di rimettere mano alla traduzione del War Requiem di Britten, anche perchè ho paura che qualche poesia (sicuramente Strange Meeting) sia stata inserita autonomamente perchè messa in musica anche da altri compositori.
Fra l'altro ho già trovato qualche traduzione italiana e potrei sottoportele, anche se tu preferisci tradurre per conto tuo... però magari un aiutino nel titanico sforzo?!?
Su Britten/Owen tuttavia non so quanto potrò esserti di aiuto più di così perchè non si tratta certo di un inglese facile facile...
Infine, saltando di palo in frasca e dallo spagnolo e dall'inglese giungendo al toscano, mi dici perché di una persona che non sa stare zitta, che non sa tenere un segreto "ha mangiato fegato di capra"? Lo diceva sempre la mi' povera nonna di Foiano alla mi' mamma, ma non abbiamo mai capito bene...
Ciao!
PS Certo che se tutti quelli in convalescenza lavorassero come te, per il "progresso della nazione" sarebbe meglio starcene tutti in mutua e non andare a lavorare più!
Tutto su di un unico doc con originale e traduzione alternati o due doc distinti?
Immagino che valga la pena di inserire - in corsivo - anche i "Relatos" che introducono ogni canzone...
Detto questo, anch'io ho il disco "Canto per un seme (elegia)" della Vedette Records con tutti i testi originali e relativa traduzione. Magari certi titoli o l'ordine dei testi sarà differente dall'originale (che non ho e quindi non posso confrontare) ma ti posso assicurare che in questa edizione italiana, che è poi quella con Inti Illimani, Isabel Parra ed Edmonda Aldini, basata sulle traduzioni di Ignazio Delogu adattate da Duilio Del Prete:
- La canzone che inizia con "Válgame Dios como están / Todos los pobres cristianos..." è la n. 6 e si intitola "La esperanza";
- Non c'è il titolo "La conciencia";
- La canzone che inizia con "Me falta la comprensión" è la n. 9, l'ultima, e si intitola semplicemente "Canción final" e non "La esperanza (Canción final)"
E, senza voler mettere troppa ciccia al fuoco, fatta questa io, da appassionato di Wilfred Owen, ti proporrei anche di rimettere mano alla traduzione del War Requiem di Britten, anche perchè ho paura che qualche poesia (sicuramente Strange Meeting) sia stata inserita autonomamente perchè messa in musica anche da altri compositori.
Fra l'altro ho già trovato qualche traduzione italiana e potrei sottoportele, anche se tu preferisci tradurre per conto tuo... però magari un aiutino nel titanico sforzo?!?
Su Britten/Owen tuttavia non so quanto potrò esserti di aiuto più di così perchè non si tratta certo di un inglese facile facile...
Infine, saltando di palo in frasca e dallo spagnolo e dall'inglese giungendo al toscano, mi dici perché di una persona che non sa stare zitta, che non sa tenere un segreto "ha mangiato fegato di capra"? Lo diceva sempre la mi' povera nonna di Foiano alla mi' mamma, ma non abbiamo mai capito bene...
Ciao!
PS Certo che se tutti quelli in convalescenza lavorassero come te, per il "progresso della nazione" sarebbe meglio starcene tutti in mutua e non andare a lavorare più!
Bartleby - 24/11/2011 - 21:31
Hai ragione GPT, dovevo almeno virgolettare....
Ora spero solo di non essermi attirato l'ira funesta del Pelide Achille... Che gli Dei dell'Olimpo mi proteggano!
A proposito, ma tu che sei un montagnard, sulla Vetta Mitikas ci sei mai salito?
Ciao!
Ora spero solo di non essermi attirato l'ira funesta del Pelide Achille... Che gli Dei dell'Olimpo mi proteggano!
A proposito, ma tu che sei un montagnard, sulla Vetta Mitikas ci sei mai salito?
Ciao!
Bartleby - 24/11/2011 - 23:32
A Bartleby. Lo sono stato da giovane, montagnard, pur senza troppo esagerare. Poi, verso i 26 anni, l'ho dovuto fare per "doulià" - tra gli alpini - e dopo di allora non ci sono più andato sui monti, per quel "link" tra montagne e "doulià" che mi ha poi sempre psicologicamente disturbato...L'Olimpo è una montagna che ha un grande fascino, se la vedi passandoci sotto, mentre percorri la costa del golfo Termaico. Ma in Grecia ci andavo d'estate: e andare d'estate sui monti, in Grecia, non è cosa che lì per lì ti attiri, per quanto più in alto si presuma faccia un po' di fresco. Ma per quello c'era a miglior portata l'acqua del mare: θάλαττα θάλαττα!
Penso che con il tuo pio pensiero delle "virgolette", il Pelide si senta placato; ma non ci devi ricascare. Gli Dei non perdonano l' ybris dei mangiatori di pane.
Penso che con il tuo pio pensiero delle "virgolette", il Pelide si senta placato; ma non ci devi ricascare. Gli Dei non perdonano l' ybris dei mangiatori di pane.
Gian Piero Testa - 25/11/2011 - 06:06
Ma io feci tutto ammodino (maybe) e spedì i file mooolto mooolto tempo fa... Non li riceveste? Non li gradiste? Stanno nella sezione "Limbo" delle CCG/AWS?
Saluti
Saluti
Dead End - 24/7/2012 - 12:02
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[1972]
De "Canto para una semilla"
Da "Canto para una semilla" (Canto per un seme)
From "Canto para una semilla" (Song for a Seed)
Basato su scritti e testi di Violeta Parra
Based upon writings and texts by Violeta Parra
Musica di Luis Advis Vitaglich
Music by Luis Advis Vitaglich
Interpretazione originale: Inti Illimani, Isabel Parra, Carmen Bunster
Collazione dei testi di Violeta Parra: Patricio Manns
Album italiano del 1977: Voce recitante di Edmonda Aldini nella traduzione di Ignazio Delogu
Performed by: Inti Illimani, Ángel Parra, Isabel Parra. Italian reciting voice by Edmonda Aldini.
Violeta Parra's lyrics assembled by Patricio Manns.
Il "Canto para una Semilla" ("Canto per un Seme") è una corale basata su suoi testi, assemblati dagli Inti Illimani e dalla figlia Isabel Parra; la musica fu composta dal celebre musicista Luis Advis Vitaglich, recentemente scomparso ed autore della Cantata Santa María de Iquique. "Canto para una Semilla" fu eseguito per la prima volta nel 1972 dagli Inti Illimani e dalla stessa Isabel Parra per le parti cantate; la parte recitata era invece affidata all'attrice Carmen Bunster.
Il "Canto" consta di sette canzoni, un intermezzo ed una parte recitata fra una canzone e l'altra (Con un'introduzione ed il suo famoso incipit: Cantar es lindo deleite, "Cantare è un dolce piacere".)
Il "Canto para una Semilla" è stato pubblicato in Italia nel 1977; i recitativi (tradotti dal poeta algherese Ignazio Delogu, come del resto tutti i rimanenti testi di Violeta Parra, degli Inti Illimani e di Víctor Jara, per i "Paperbacks Poeti" della Newton Compton) furono affidati alla grande attrice Edmonda Aldini. Anche nell'edizione italiana le canzoni erano eseguite dagli Inti Illimani (allora esuli nel nostro paese) e da Isabel Parra; collaborarono anche l'altro figlio di Violeta, Ángel Parra e Patricio Manns.
Poco dopo l'uscita dell'album, il "Canto para una Semilla" fu portato in tournée per tutta Italia. Il 23 marzo 1977 fu trasmesso in seconda serata dall'allora neonata Rete 2 della RAI.
La conciencia è il quinto dei sette pezzi cantati del "Canto para una semilla". La presa di coscienza delle ingiustizie che attanagliano tutto un paese, tutta una società, tutto un popolo. Ingiustizie cui, come sempre, il potere risponde con la repressione e con la polizia. Lo si vedrà meglio anni dopo, un tragico undici settembre. Del 1973. [RV]