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Les Crêtes de Lucanie

Marco Valdo M.I.
Lingua: Francese




Maintenant, en rêve,
Ensorcelé, diabolisé,
Reparaît, en rêve,
Le mur qui me tient enfermé.
Dans ce monde irréel de réalité
La droite et la gauche, réflexes mécaniques
Le dessus et le dessous, et l'encor plus rare oblique,
Et l'Ouest et l'Est, et la nuit et le jour,
Et la rose, la rose impossible, la Rose des Vents.
Tout va se dissipant
Et se perd, et s'éloigne toujours.
Le château, la tonnelle-toile d'araignée et le guerrier,
Le Christ, les sauterelles, la poussière, les briques,
La Diatto et le Mont des Capucins
La montagne neigeuse et la statue d'Amérique
Tout se dissout et disparaît dans un lointain.
Mon histoire est donc finie ? Ma vie ?
Encore plus aride, s'il est possible, que l'aridité
Qu'un champ sec, une terre désunie
Crevassée par la brûlure torride d'un seul été,
Asséchée à craquer sous un soleil rayonnant,
Qui emplit tout le ciel d'une lumière violente et de vent.
La campagne sans une herbe est un fond de lac desséché;
L'argile a la couleur transparente de l'eau.
Comme les rayons d'un ancien tableau,
Les crevasses de la calanque irradient de chaque côté,
Ainsi étaient les crêtes de Lucanie, l'été.
Encore plus arides, s'il est possible, que l'aridité
Qu'un champ sec, une terre désunie
Crevassée par la brûlure torride d'un seul été,
L'histoire est donc finie ? La vie ?



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