A tal punto sconfitto
Che il non darsi più limiti
Lo ritiene un diritto,
E intanto, sopra di noi,
È tutto un raspare di sciacalli,
Tutto un darsi di gomito.
Per quanto avvezzi ai talloni
Non potremmo trovarci peggiori padroni
Di quelli che abbiamo già.
Se inizi a sputare dove hai fino a oggi mangiato
Ti unisce un sollievo che abbiamo già sperimentato,
Vieppiù faticato e insapore quel piatto, del resto,
Comunque ci dicono sia revocabile presto,
Anzi, forse lo è già.
Fuoco
Non ne troverai a sufficienza
Per domare questa pestilenza
Nemmeno negli astri, nemmeno negli abissi terrestri.
Italia la gran cortigiana
Con corona di vette innevate
Che puoi rimirar da lontano
Come un’aquila con le ali inchiodate.
E sentire onorar la bandiera in certe bocche è cosa nauseante:
Con tutti quei morti sul gozzo sventolerà sotto un fiato pesante.
Ma come siamo giunti fin qui?
Non mi riesce di crederci!
Proprio come i cornuti
Sempre messi al cospetto di fatti compiuti,
Poi bestemmia, se vuoi.
Antiche scaltrezze da servi da un po’ non ci aiutano
E non è sorprendente che in assenza di quelle non resti più niente
Da giocarci per noi.
Attendi una resa dei conti che non giunge mai,
Ma come aspettarsi riscosse da simili buoi?
Al limite ognuno compila una lista mentale
Di veri o presunti bastardi a cui farla pagare…
Se quel giorno verrà.
Vuoto
Non si cessa mai di cadere,
Ogni volta c’è un male minore
Che devi ingoiare
Fino al prossimo d’un grado peggiore.
E ciò che è uno stupro abituale
Ci convincono sia un compromesso,
Patriota lo resto, però, quando sto con me stesso.
Vivo uno stato ideale tra i muri della mia stanza,
Invocare il sipario è normale, se una farsa è durata abbastanza.
inviata da Alessandro - 14/7/2009 - 11:51
La normalisation des années 80 et 90 est terminée. L'Italie est un pays socialement et culturellement désintégré. De super-pouvoirs supranationaux en ont pris le contrôle absolu et procèdent à son extinction, flanqués, comme toujours, de volontaires esclaves indigènes.
Paradoxalement, nous revenons à l'avant-garde : celle d'un Occident en route vers les ténèbres! ».
Commentaires adjacents de Marco et de Lucien.
De fait, dit Lucien l'âne avec un accent sarde un peu désespéré, l'Italie est dans de vilains draps et les odeurs ne se confinent plus aux alcôves du pouvoir. Les effluves empestent jusque dans les fjords les plus polaires. L'Europe toute entière devrait commencer à se méfier de cette pourriture qui s'étend de proche en proche; à commencer par les pays voisins.
Oh, oh, dit Marco Valdo M.I., on a déjà vu ça et les dégâts furent considérables. Certains, désespérés, s'étaient retirés sur l'Aventin, mais personne n'avait compris le sens profond de cette retraite.
Mais, dit Lucien l'âne sentencieux, regarde ce bel inventaire à la Prévert : « l'immonde fourmillement de fascistes, de satyres, de putains de haut vol, d'affairistes, de mafieux, de subversifs, de cagoulards, d'incompétents, de menteurs, de mercenaires, d'arrogants et d'imbéciles qui grouillent bien gras, florissants et baveux aussi bien aux sommets de l'État et des partis que dans chaque coin sombre, humide et fétide de notre pauvre pays... ». En fait, les métastases se sont répandues partout. C'est là le pire. Et la question est le comment. Poser un instant le regard sur le phénomène et la glauque vérité surgit : le porteur du virus, son véhicule : c'est la télévision. C'est par elle que passe l'image souriante de l'Enchanteur masqué et des poupées branlantes.
Tu as raison, mon ami l'âne. Ces caresses sont empoisonnées. Mais pour moi, la question est, à présent qu'il est déjà bien tard et que le mal a franchi les Alpes, que faire ici et maintenant ? Comment organiser et mener la résistance...? Tu sais bien que notre devise est « Ora e sempre : Resistenza ! »; il est temps de préparer le linceul de ce vieux monde, malade de la peste glauque...
Tu as raison, dit l'âne en dressant ses oreilles en signe d'affirmation, mais le mal est celui de l'Empire; il est né au cœur de l'Empire transatlantique et il est soigneusement gardé et porté à travers le monde par ses légionnaires. Tu as raison, pour respirer, il va nous falloir retourner dans les montagnes... « Ora e sempre : Resistenza ! »; faisons comme les Canuts : « Tissons le linceul du vieux monde... »
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.
Il est clair que c'est ainsi : un pays à vomir !
À tel point déconfit
Que le sans-limites
Est devenu un droit,
Entretemps, au-dessus de nous,
Il y a tout un grouillement de chacals,
Tout un jeu de coudes.
Bien qu'habitués aux talons,
Nous ne pourrons trouver pires patrons
Que ceux que nous avons déjà.
Si tu commences à cracher là où jusqu'aujourd'hui tu as mangé
Il te vient un fumet que nous avons déjà expérimenté,
Ce plat est encore plus pénible et sans saveur , du reste,
Néanmoins, nous dit-on, il s'en ira bientôt,
Peut-être l'est-il déjà.
Du feu,
Tu n'en trouveras pas à suffisance
Pour dompter cette pestilence
Pas même dans les astres, pas même dans les abysses terrestres.
Italie, la grande courtisane
Avec sa couronne de sommets neigeux,
Qu'on peut admirer de loin,
Est comme un aigle avec les ailes clouées.
Et entendre honorer son drapeau par certaines bouches est chose nauséabonde;
Avec tous ces morts sur l'estomac, il y flotte une haleine pesante.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Je n'arrive pas à y croire !
Tout comme les cornus
Toujours mis à l'écart des faits accomplis
Tu râles après, si tu veux.
Les vieilles ruses d'esclaves bientôt ne nous serviront plus
Et en leur absence, il n'y a rien d'étonnant qu'il ne reste plus rien
À en tirer pour nous.
Tu attends une reddition de comptes qui n'arrive jamais
Mais comment espérer que se révoltent de pareils bœufs ?
À la limite, chacun fait une liste mentale
De vrais ou présumés bâtards auxquels la faire payer...
Quand ce jour viendra...
Dans ce vide
On ne cesse jamais de tomber.
À chaque fois, c'est un mal mineur
Qu'il te faut avaler
Jusqu'au suivant qui est pire encore.
Et ce qui est normalement un viol
Ils te convainquent que c'est un consentement.
Je reste patriote, sans doute, quand je suis avec moi-même.
Je vis dans un État idéal entre les murs de ma chambre,
Invoquer le rideau est normal, quand la farce a duré trop longtemps.
inviata da Marco Valdo M.I. - 26/7/2009 - 11:20
(Kat)
Lorenzo - 25/9/2009 - 08:47
Facile dire, quando le cose sono negative, "colpa dei fascisti"....
Anzi, in "italia ultimo atto" spesso vengono prese di mira le posizioni dei "vincitori" della guerra (le loro colpe nella guerra civile post 8 settembre, il tradimento. vedi "dov'eri tu quel giorno", "bora", "stagione di caino", "luisa ferida"). Vi prego, non schierate politicamente anche gli ianva immettendo erronee informazioni.
Raffaele - 30/3/2012 - 08:52
CCG Staff - 30/3/2012 - 09:11
I vermi sono di tante specie e colori, mica solo neri...
Bartleby - 30/3/2012 - 09:23
Vedi, Raffaele, che di vermi e di verminai ce ne sono molti...
Bartleby - 30/3/2012 - 13:38
X Mas - 31/3/2012 - 14:36
Caro X Mas, associare proditoriamente un filibustiere dei giorni nostri agli eroi della Resistenza al nazifascismo è una pratica ben meschina che ti definisce per quello che sei.
Happy X Mas (War Is Over) - 3/4/2012 - 09:59
Eh no caro perchè gli uni sono gli eredi deli altri, che ti piaccia o meno. Del resto veri filibustieri erano "i liberatori" erano quelli che buttavano bombe su civili inermi con l'aiuto di quel brav'uomo di Lucky Luciano e del decantato "eroismo" di chi sparava alle spalle dalle montagne strizzando l'occhio a baffone.
X Mas - 3/4/2012 - 19:38
Vedi che non mi sbagliavo? Fai di ogni erba un "fascio"!
Sei confuso. Curati.
X Mas is dazed and confused - 5/4/2012 - 14:41
L'ANPI, fulmini & saette - 5/4/2012 - 15:10
X Mas - 5/4/2012 - 17:03
this machine kills X Mas - 5/4/2012 - 17:09
Machine lo sai che i maiali sono migliori di te? Di essi non si butta niente mentre di quelli della tua risma tutto...
X Mas - 6/4/2012 - 00:35
X Mas Get Back To Where You Once Belonged - 6/4/2012 - 09:19
nessun insulto ti è stato rivolto da parte mia.
Ho cercato soltanto di ironizzare un po' sui tuoi argomenti che ritengo falsi, confusi e, in definitiva, inutili a qualunque discussione.
Proprio una bella discussione, non c'è che dire...
Suggerirei agli Admins di chiuderla qui, in quanto totalmente inutile e noiosa... Semmai, se credete, potreste concedere ancora un'ultima replica a X Mas, se vuole, giusto perchè non possa andare a frignare sul sito di Stormfront dicendo che sulle CCG gli è stato negato il diritto di parola...
D'accordo con GPT, in ogni caso.
Bartleby, aka Happy X Mas (War Is Over) aka X Mas is dazed and confused aka L'ANPI, fulmini & saette - 6/4/2012 - 09:30
CCG/AWS Staff - 6/4/2012 - 13:28
Ah bene prima fate chiudere le discussioni e poi accusate gli altri di essersela filata... tipico stile "partigiano"... complimenti per la coerenza e addio!
X Mas - 6/4/2012 - 16:13
Happy Easter (Fascism is Coming Back) - 6/4/2012 - 16:21
Album "Italia: Ultimo Atto"
Un brano che, insieme a "In compagnia dei lupi", ricorda molto la celebre Povera patria di Franco Battiato. Forse ne è un'attualizzazione, dato l'odierno immondo verminaio di fascisti, satiri, puttane d'alto bordo, faccendieri, mafiosi, eversori, piduisti, incompetenti, bugiardi, mercenari, arroganti e imbecilli che brulicano grassocci e ben pasciuti e bavosi sia ai vertici dello Stato e dei partiti così come in ogni angolo buio, umido e fetido del nostro povero paese...
"La normalizzazione degli anni ‘80 e ‘90 è compiuta. L’Italia è un paese socialmente e culturalmente disintegrato. Super-poteri sovranazionali ne hanno assunto il controllo assoluto e procedono al dissanguamento, affiancati, come sempre, da volenterosi servi indigeni. Paradossalmente torniamo a essere avanguardia: quella d’un Occidente avviato verso le tenebre."
(Dal sito del gruppo)