Tu es nue dans mes rêves
Tu me poursuis
Sans trêve
Au creux de mon lit
Ces rêves m’inondent de vice
Et la peur renforce mon supplice
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Tu élèves la voix
Tu lèves tes bras
Et cette superbe odeur
Me soulève le cœur
Parmi les ombres de la nuit
Et tu m’ennuies
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
La vie est bien trop brève
Je t'en prie, sors de mes rêves
Faits de mondes insensés.
Laisse-moi simplement rêver
Cache ton disque d’argent
Et les replis de ton croissant.
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
A l’heure du hibou
Je reprends mes cailloux,
Je récupère mes poux
Garde tes poils, mon chou
Et tes bijoux,
Pour d’autres genoux
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Je veux te voir éclater
Je veux te voir imploser
Avec deux trous rouges
À ton côté droit
Deux trous rouges
Où tremper mon doigt
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Au bout de ma nuit,
Je tuerai l'ennui
Et je regarderai
Tes humeurs s'étaler
Sur la pelouse pelée
De tes lèvres gercées
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Au nom de Saint-Pierre, je te prie
Perverse Sainte Marie
De dégager mon chant
Ou je te recogne encore
Et encore
Sainte-Marie au champ.
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Tu me poursuis
Sans trêve
Au creux de mon lit
Ces rêves m’inondent de vice
Et la peur renforce mon supplice
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Tu élèves la voix
Tu lèves tes bras
Et cette superbe odeur
Me soulève le cœur
Parmi les ombres de la nuit
Et tu m’ennuies
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
La vie est bien trop brève
Je t'en prie, sors de mes rêves
Faits de mondes insensés.
Laisse-moi simplement rêver
Cache ton disque d’argent
Et les replis de ton croissant.
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
A l’heure du hibou
Je reprends mes cailloux,
Je récupère mes poux
Garde tes poils, mon chou
Et tes bijoux,
Pour d’autres genoux
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Je veux te voir éclater
Je veux te voir imploser
Avec deux trous rouges
À ton côté droit
Deux trous rouges
Où tremper mon doigt
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Au bout de ma nuit,
Je tuerai l'ennui
Et je regarderai
Tes humeurs s'étaler
Sur la pelouse pelée
De tes lèvres gercées
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
Au nom de Saint-Pierre, je te prie
Perverse Sainte Marie
De dégager mon chant
Ou je te recogne encore
Et encore
Sainte-Marie au champ.
La chose est simple, n'est-ce pas
Comprends-moi ou ne me comprends pas
Je veux encore faire çà
Tu vois, mais plus avec toi
inviata da Marco Valdo M.I. - 8/7/2009 - 23:24
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Chanson freudienne – Rêve de çà. - Marco Valdo M.I. – 2009
Une chanson freudienne, une chanson d'amour-haine révèle les rêves incendiaires qui traversent les nuits des prisonniers, ou des blessés, ou des enfermés... Car l'homme est l'homme et la femme, la femme. Et le sexe empêché par la porte revient par la fenêtre.
Rêves moites, rêves humides, rêves brûlants, rages subites envahissent les nuits torrides du solitaire qui n'est pas de bois. « Quand je pense à Fernande... », disait Tonton Georges. En somme, on se console comme on peut... Tout le monde ne peut pas être séminariste et se contenter d'une fleur entre les pages d'un missel...
Ah, dit Lucien l'âne, je comprends ce prisonnier-blessé. Il est seul. Son arbre pousse et le ciel est trop loin. Nous les ânes, on connaît bien çà. En ces moments de douleur, on brait, on brait et on appelle l'ânesse... La lune nous regarde et de son œil humecté, elle nous console et nous plaint.
Que celui qui n'a jamais ressenti les ardeurs de la nuit, jette la première pierre. Saint-Pierre et Sainte-Marie et Sainte-Marie-Madeleine, cette escort de l'antique pays du Jourdain, cette Bocca di Rosa di Palestina ou di Giudea, l'avaient très bien compris... et avaient soigné leur spleen de la meilleure façon.
À propos des derniers vers de cette canzone freudiane :
« Au nom de Saint-Pierre, je te prie
Perverse Sainte Marie
De dégager mon chant
Ou je te recogne encore
Et encore
Sainte-Marie au champ. »
il me faut te dire, mon cher Lucien, qu'il s'agit là des villages qui entourent Libramont, commune de l'Ardenne wallonne et qui se nomment respectivement : Sainte-Marie, Saint-Pierre, Recogne et Ochamps. Certains habitants se délectent beaucoup de cette circonstance où « Saint-Pierre recogne (en wallon, cougni ou cogner doit se traduire par le français « baiser »; recogne est seulement le redoublement de la chose) Sainte-Marie au champ ». Dès lors, en clair, Saint-Pierre saute Sainte-Marie deux fois dans la prairie et grand bien leur fasse.
L'humour populaire prend des allures touristiques... dit l'âne Lucien, rigolard.
Ainsi Parlait Marco Valdo M.I.