Due parole del traduttore. Esisteva già su questa pagina una traduzione italiana (anonima), ma era chiaramente fatta da una qualche traduzione o versione inglese. In questo caso ho ritenuto opportuno sostituirla con una traduzione effettuata direttamente sul testo russo, dando conto anche di una possibile (e voluta?) ambiguità.
d’après les traductions anglaise et italienne d’une chanson russe
Группа крови Gruppa Krovi – Kino / Кино - 1988
Paroles et musique : Viktor Tsoj
Album : Группа крови, Moroz Records
Dialogue Maïeutique
Juste quelques mots, Lucien l’âne mon ami, pour commenter cette chanson russe dont je viens de faire une version française et pour en souligner l’opportunité. D’abord, ce titre « Mon Groupe sanguin » vient de ce que les soldats russes sont étiquetés sur la manche de leur uniforme, un peu comme les vaches sont poinçonnées d’une plaque à l’oreille quand on les envoie à l’abattoir. En 1988, c’était en Afghanistan. En 2023, c’est en Ukraine, mais c’est toujours la même rengaine.
Oui, dit Lucien l’âne, quand un régime va mal, quand son incurie déborde, quand il part en débandade, il reste toujours la dernière ficelle patriotique pour rameuter les foules autour du Guide. Par exemple, Mussolini... (continua)
d’après la traduction italienne – MENO DIECI – Riccardo Venturi, 15-2-2022 19:37
d’une Chanson russe – Без десяти Bez desjati – Kino / Кино – 1983
Paroles et musique : Viktor Coj [Tsoi]
Album : 46
Dialogue Maïeutique
C’est une chanson d’apparence légère, dit Marco Valdo M.I., mais seulement. Elle raconte, elle relaie plutôt la voix d’un gars ou d’une fille ; bref, de quelqu’un, d’une personne qui s’éveille trop tard et du coup, va arriver en retard au boulot.
Oh, dit Lucien l’âne, voilà qui est banal ; ça arrive des millions de fois tous les jours. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Certes, dit Marco Valdo M.I., on peut l’envisager ainsi et c’est souvent le cas et pas toujours pour les mêmes ; tout dépend du cas, des circonstances, dans quelle entreprise, cet événement se déroule. Et aussi et surtout de qui est en retard.
Oui, dit Lucien l’âne, vu comme ça, la chose se complique.... (continua)
Ja obŭjavljaju svoj dom [bezŭjadernoj zonoj!]
[1985]
Lyrics and music / Testo e musica / Paroles et musique / Sanat ja sävel: Viktor Coj [Tsoi]
Album / Albumi: Это не любовь... ["This isn't Love...")
A pensarci (parecchio) bene, questa canzone è del 1985. Fa parte dell'album intitolato Это не любовь..., che significa: “Questo non è amore...” (così anche la prima traccia dell'album). Nel 1985, Viktor Coj (Tsoi), figlio di uno di quei coreani fatti deportare da Stalin nel 1937 (la famiglia Choi era originaria di un villaggio in quella che attualmente è la Corea del Nord), era già una leggenda del rock sovietico, era povero in canna come rimase per tutta la sua breve vita, aveva 23 anni e si era sposato da poco con Marianna. Nel 1985 gli era nato anche un figlio. Talmente poveri, che sua moglie dichiarò di non essersi potuta permettere nemmeno il vestito da sposa. Vivevano in un misero appartamentino... (continua)
D’après la version italienne de Riccardo Venturi – 2022
d’une Chanson russe – Я объявляю свой дом [безъядерной зоной !] – Ja obŭjavljaju svoj dom [bezŭjadernoj zonoj !] – Kino / Кино – 1985 - Paroles et musique : Viktor Coj [Tsoi]
Album : Это не любовь… [« Ce n’est pas de l’amour… »)
En y réfléchissant (pas mal), cette chanson date de 1985. Elle fait partie de l’album intitulé Это не любовь…, qui signifie : « Ce n’est pas de l’amour… » (tout comme le premier titre de l’album). En 1985, Viktor Coj (Tsoi), fils d’un de ces Coréens déportés par Staline en 1937 (la famille Tsoi était originaire d’un village de l’actuelle Corée du Nord), était déjà une légende du rock soviétique, aussi pauvre qu’il le restera jusqu’à la fin de sa courte vie, 23 ans et récemment marié à Marianne. Un fils lui est né en 1985. Il était si pauvre que sa femme disait qu’elle ne pouvait même pas se payer une robe de... (continua)
d’après la version italienne – GIOVANE SOLDATO
d’une chanson russe – Боец молодой – Kino / Кино – s.d.
Dialogue maïeutique
Peu importe finalement, Lucien l’âne mon ami, de quelle guerre il est question. Pour les jeunes (et les moins jeunes) qui y sont mêlés, qui sont emmêlés dans la mêlée, les dés du destin roulent toujours pareils à eux-mêmes : incertains, imprévisibles, mais certainement maléfiques.
« Et de ces batailles, perdues par vous,
Des voix maléfiques accourent vers nous. »
Oh, dit Lucien l’âne, c’est toujours le cas dans n’importe quel épisode de La Guerre de Cent mille ans, une foutue garce, on envoie des gens au casse-pipe. Comme quoi, la guerre est une terrible foire.
Donc, Lucien l’âne mon ami, pour en revenir à la chanson de Kino, la voix qui parle est celle d’un énigmatique et anonyme sage et elle s’adresse aux jeunes soldats qui s’en vont la fleur au fusil, qui s’en... (continua)
Zavtra vojna
[1990]
Lyrics and music / Testo e musica / Paroles et musique / Sanat ja sävel: Viktor Coj (Tsoi)
Album / Albumi: Чёрный альбом ("Black Album")
La brevissima traccia (35 secondi) che chiude l' “Album Nero” dei Kino del 1990. L' “Album Nero” è così detto dalla sua copertina completamente nera, contenente solo il nome dei Kino. Si tratta in realtà di un album senza nome, da molti chiamato soltanto “Kino” (1990); la denominazione di “Album Nero”, con il quale adesso è comunemente indicato, si deve agli ascoltatori (un po' come è avvenuto per l' “Indiano” di Fabrizio De André). Nell'album originale del 1990, neppure le canzoni avevano un titolo ed erano soltano soltanto numerate da 1 a 8; soltanto nel 1994 furono rivelati i “titoli di lavoro” dei brani, che da allora sono così indicati. [RV]
d’après la traduction italienne de Riccardo Venturi – Domani guerra – 2022
D’une chanson russe – Завтра война (Zavtra vojna) – Kino / Кино – 1990
Paroles et musique : Viktor Coj (Tsoi)
Album : Чёрный альбом (« Black Album »)
Le très court morceau (35 secondes) qui clôt le « Black Album » de 1990 de Kino. Le « Black Album » est appelé ainsi en raison de sa couverture entièrement noire, qui ne contient que le nom de Kino. Il s’agit en fait d’un album sans nom, appelé par beaucoup seulement “Kino” (1990) ; le nom « Album Noir », par lequel il est maintenant communément appelé, est dû aux auditeurs (un peu comme “Indiano” de Fabrizio De André). Dans l’album original de 1990, même les chansons n’avaient pas de titre et étaient seulement numérotées de 1 à 8 ; ce n’est qu’en 1994 que les « titres de travail » des morceaux ont été révélés, qui ont depuis été indiqués. [RV]
Generał
[1983]
Testo e musica / Lyrics and music / Paroles et musique / Sanat ja sävel: Viktor Coj [Tsoi]
Album / Albumit: 1. 46 [1983]
2. Начальник Камчатки [1984]
La canzone, scritta come quasi tutte le altre da Viktor Coj (o “Tsoi”, come spesso ancora si traslittera all'antica), è del 1983 e proviene originariamente dall'album “46”, che seguì il primo album in studio dei Kino, del 1982, intitolato “45”. In seguito, nel 1984, la canzone fu anche inserita nel terzo album, Начальник Камчатки [Načalnik Kamčatki, “Il capo della Kamčatka”; la “Kamčatka” era il nome che Coj aveva dato alla cucina del suo modestissimo appartamento nel 1985]. E' una canzone coraggiosa: impossibile non leggervi riferimenti espliciti all'avventura sovietica in Afghanistan, nella quale l'URSS si era impastoiata senza via d'uscita e che, senz'altro, accelerò la sua fine. [RV]
d’après la traduction italienne de Riccardo Venturi – General – 2022
Chanson russe – Генерал : General – Kino / Кино – 1983
Paroles et musique : Viktor Coj [Tsoi]
La chanson, écrite comme presque toutes les autres par Viktor Coj (ou “Tsoi”, comme on le traduit encore souvent dans l’ancien style), date de 1983 et provient à l’origine de l’album « 46 », qui fait suite au premier album studio de Kino en 1982, intitulé « 45 ». Plus tard, en 1984, la chanson a également été incluse dans le troisième album, Начальник Камчатки [Načalnik Kamčatki, « La tête de Kamčatka » ; « Kamčatka » était le nom que Coj avait donné à la cuisine de son très modeste appartement en 1985]. C’est une chanson courageuse : il est impossible de ne pas y lire des références explicites à l’aventure soviétique en Afghanistan, dans laquelle l’URSS s’était empêtrée sans pouvoir en sortir et qui a sans doute précipité sa disparition.... (continua)
Carissima Donatella, la canzone è senz'altro intimista, profonda, molto bella e -aggiungo- difficilissima da tradurre. Solo che non si tratta affatto di Генерал, di cui riporti il video e che è una canzone dei Kino del 1983, dall'album "46" -e che comunque dovrà essere messa nel sito. La canzone di Boris Grebenšćikov di cui hai riportato il testo si chiama invece Волки и вороны ("I lupi e i corvi"), è del 1992 e proviene dall'album Русский альбом ("Album russo"). Saluti.