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Amerigo

Francesco Guccini
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OriginaleVersion française – Amerigo – Marco Valdo M.I. – 2009
AMERIGOAMERIGO
  
Probabilmente uscì chiudendo dietro a sé la porta verde.Il sortit sans doute en fermant la porte verte derrière lui
Qualcuno si era alzato a preparargli in fretta un caffè d'orzo.Quelqu'un s'était levé pour lui préparer en vitesse un café d'orge
Non so se si girò, non era il tipo d'uomo che si perdeJe ne sais s'il se retourna, ce n'était pas le genre d'homme qui se perd
in nostalgie da ricchi, e andò per la sua strada senza sforzo.En nostalgie de riches et il poursuivit son chemin sans peine.
  
Quand'io l'ho conosciuto, o inizio a ricordarlo, era già vecchio,Quand je l'ai connu, ou que je me le rappelle, il était déjà vieux,
o così a me sembrava, ma allora non andavo ancora a scuola;Ou à ce qu'il me semblait, mais alors je n'allais pas encore à l'école;
colpiva il cranio raso e un misterioso e strano suo apparecchio:Il portait son crâne rasé et un étrange et mystérieux appareil
un cinto d'ernia che sembrava una fondina per la pistola,Une ceinture herniaire qui ressemblait à une ceinturon pour pistolets.
  
Ma quel mattino aveva il viso dei vent'anni, senza rugheMais ce matin-là, il avait le visage de ses vingt ans, sans rides
e rabbia ed avventura, e ancora vaghe idee di socialismo.De la rage et de l'aventure et encore de vagues idées de socialisme.
Parole dure al padre e dietro tradizione di fame e fugheDes mots durs pour son père et contre les traditions de faim et de vide
e per il suo lavoro, quello che schianta e uccide: il fatalismo.Et contre son travail, celui qui brise et tue : son fatalisme.
  
Ma quel mattino aveva quel sentimento nuovo per casa e madreMais ce matin-là, il avait ce sentiment nouveau pour la maison et sa mère
e per scacciarlo aveva in corpo il primo vino di una cantina,Et pour la chasser, il avait mit dans son corps le premier vin d'une cantine
e già sentiva in faccia l'odore d'olio e mare che fa Le HavreEt il sentait déjà dans son visage l'odeur du Havre, une senteur d'huile et de mer
e già sentiva in bocca l'odore della polvere della mina.Et déjà il sentait dans sa bouche le parfum de la poussière de la mine.
  
L'America era allora, per me i G.I. di Roosevelt, la quinta armata,L'Amérique était alors, pour moi, les GI de Roosevelt, la cinquième armée
l'America era Atlantide, l'America era il cuore, era il destino;L'Amérique, c'était l'Atlantide, l'Amérique était le cœur, c'était le destin;
l'America era Life, sorrisi e denti bianchi su patinata;L'Amérique, c'était Life, des sourires et des dents blanches sur papier glacé;
l'America era il mondo sognante e misterioso di Paperino;L'Amérique, c'était le monde de rêve et de mystère de Rintintin.
  
L'America era allora per me provincia dolce, mondo di pace,L'Amérique, c'était alors, pour moi, une province douce, un monde de paix,
perduto un paradiso, malinconia sottile, nevrosi lenta,Un paradis perdu, une mélancolie subtile, une lente névrose,
e Gunga-Din e Ringo, gli eroi di Casablanca e di Fort Apache,Et Gunga Din et Ringo, les héros de Casablanca et de Fort Apache,
un sogno lungo il suono continuo ed ossessivo che fa il Limentra.Un long rêve, le son continu et obsédant que fait la Limentra.
  
Non so come la vide quando la nave offrì New York vicino:Je ne sais comment il vit New-York quand le navire lui offrit un matin:
dei grattacieli il bosco, città di feci e strade, urla, castello!Le bois des gratte-ciel, la ville de la merde et des rues, des hurlements, château !
E Pàvana un ricordo lasciata tra i castagni dell'Appennino,Et Pàvana, un souvenir abandonné parmi les châtaigniers de l'Appennin
l'inglese un suono strano che lo feriva al cuore come un coltelloL'anglais, un son étrange qui le blessait au cœur comme un couteau.
  
E fu lavoro e sangue, e fu fatica uguale mattino e sera,Puis, ce fut travail et sang, et ce fut une peine égale du soir au matin
per anni da prigione, di birra e di puttane, di giorni duri,Pendant des années prison, bière, putains et jours à la suite,
di negri ed irlandesi, polacchi ed italiani, nella minieraDans la mine, avec des nègres, des Irlandais, des Polonais et des Italiens,
sudore d'antracite, in Pennsylvania, Arkansas, Tex, Missouri.En Pennsylvanie, Arkansas, Tex, Missouri : sueur d'anthracite.
  
Tornò come fan molti, due soldi e giovinezza ormai finita.Il revînt comme beaucoup avec deux sous et sa jeunesse enfuie désormais.
L'America era un angolo, l'America era un'ombra, nebbia sottile;L'Amérique était un coin, l'Amérique était une ombre, une brume qui se défait.
l'America era un'ernia, un gioco di quei tanti che fa la vita,L'Amérique était une hernie, un jeu parmi ceux que nous joue la vie,
e dire boss per "capo", e ton per "tonnellata", raif per "fucile".Et dire boss pour chef, et ton pour tonne et raïf pour fusil.
  
Quand'io l'ho conosciuto, o inizio a ricordarlo, era già vecchio;Quand je l'ai connu, ou que je me le rappelle, il était déjà âgé;
sprezzante come i giovani, gli scivolavo accanto senza afferrarlo,Méprisant comme les jeunes, je le poussais de côté sans le regarder.
e non capivo che quell'uomo era il mio volto, era il mio specchio,Et je ne comprenais pas que cet homme était mon miroir, était mon visage,
finché non verrà il tempo in faccia a tutto il mondo per rincontrarlo,Jusqu'à ce que dans le visage de tout le monde, je rencontre son visage.
  
Finché non verrà il tempo in faccia a tutto il mondo per rincontrarlo,Jusqu'à ce que dans le visage de tout le monde, je rencontre son visage.
finché non verrà il tempo in faccia a tutto il mondo per rincontrarlo,Jusqu'à ce que dans le visage de tout le monde, je rencontre son visage.
finché non verrà il tempo in faccia a tutto il mondo per rincontrarlo,Jusqu'à ce que dans le visage de tout le monde, je rencontre son visage.


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