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Le grand méchant loup

Henri Tachan
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OriginaleVersione italiana di Alessio Lega dall'album Zollette
LE GRAND MÉCHANT LOUPIL LUPO
Le loup, depuis toujours, a eu le mauvais rôle.
Sous son grand manteau noir, il ricane, le drôle.
C'est le vilain Apache, le sanguinair'e Sioux,
C'est l'esquinteur d'enfants, c'est le grand méchant loup.
Da sempre nella storia il lupo è visto male
sotto il suo pelo nero ridacchia l'animale
e il sanguinario apache, e il sioux lo scalpatore
e un barbaro nemico il segno del terrore.
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres Américains,
Combien de visages pâles et combien d'Indiens ?
Che paura, pover'uomo, poveri americani,
che pochi sono i bianchi, e quanti son gli indiani.
Les trois petits cochons, tout au fond de leur planque,
Entassaient leurs millions (y avait pas encor'e d'banque)
Lorsque surgit, vengeur, le drapeau noir en main,
Notre Arsène Lupus, notre Arsène Loupin.
Ecco i tre porcellini che ammucchiano i milioni
in fondo a una casetta, così teneri e buoni
quando Arsenio Lupin accorse nella sera
Arsenio Lupo con la sua bandiera nera.
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres marchands de grains,
Combien d'Oncle Picsou et combien de Mandrin ?
Maialini, poverini, o poveri banchieri
poveri ricchi, o quanti scassinatori.
L'agnelet dodu buvait dans l'onde pure,
Cachant dessous sa laine une tendre nourriture.
Le loup, en salivant, lui dit : « Mon pauvre agneau :
Même Jean de la Fontaine raffolait du gigot. »
Ad una fonte pura beveva un dolce agnello
celando le sue carni sotto un tenero vello
il lupo disse allora con aria imbarazzata
"persino Fedro se magnava la pajata".
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres suceurs de sang,
Combien de cannibales, combien de non-violents ?
Agnellini, tenerini, la pasqua è già domani
che non violenti, o quanti vegetariani.
Le Petit Chaperon rouge, déjà fieffée salope,
Avec son p'tit pot d'beurre et sa petite culotte,
A dit à l'animal : « Tu viens chez moi, mon loup ? »
A une pareille invite, qui refuse, qui de vous ?
Con la mantella rossa e con le tette al vento
la dolce Cappuccetto faceva adescamento
il lupo che passava di lì senza pensare
fu violentato e in più dovette anche pagare
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvre triste tapin,
Combien reste-t-il d'anges et combien de putains ?
Maschilisti, sciovinisti, o povere bambine
quanti angeli ci sono, presi per puttane.
Le loup, sur son chemin de jeûne et de misère,
Explique à un beau chien, bien luisant, bien prospère,
A la vue de la chaîne accrochée à son cou :
« A toi la vie de chien, à moi la mort du loup. »
Il lupo su una strada di miseria e di pena
diceva un cane tronfio della sua pancia piena
alla catena al collo, dei tuoi festini cupi
a te vita da cani, a me morte da lupi.
Pauvres hommes, pauvres pommes, pauvres caniches nains,
Combien y a-t-il d'esclaves et combien de mutins ?
O che buoni i miei padroni, che briciole, che festa
o quanti schiavi che abbassano la testa.
Ne mêlez plus le loup à vos sales histoires.
Vos contes, vos dictons, c'est de la merde à boire
Et si la faim, elle fait sortir le loup du bois,
Vos guerres vous font sortir de partout à la fois.
Lasciate stare il lupo ai suoi stessi destini
nelle favole che propinate ai bambini
le belve in mezzo a voi, al centro della terra
si danno appuntamento ad ogni nuova guerra.
Pauvres mecs, pauv' blancs-becs, pauvres tristes filous,
Combien reste-t-il d'hommes, dites-moi, et de loups ?
Lupacchiotti disarmati, o poveri soldati,
poveri lupi pronti ad essere sbranati
poveri lupi pronti ad essere sbranati
poveri lupi pronti ad essere sbranati.


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