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Spartaco

Alessio Lega
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OriginalVersion française – SPARTACUS – Marco Valdo M.I. – 2009
SPARTACO

Dicono fosse alto, bello,
un pezzo di manzo, il Tracio
e che quando scoccava un pugno
suonasse come un bacio.
Disertore alla macchia
poi schiavo e gladiatore,
generale e ribelle
e liberatore.

Ottanta legioni col vento nella chioma,
li crocifissero nudi dalla Lucania a Roma,
ma dal momento che il suo corpo
non lo seppero trovare,
mi autorizzo a pensare
che stia lì lì per tornare.

Spartaco
Spartaco
Spartaco
con tutti i suoi spartachisti...

Era un'anatra zoppa, una rosa feroce
le ali nel cappello, il vento nella voce,
era un'anatra polacca
dagli occhi di stagnola,
artigliata all'amore come quando si vola.
L'arco sopraccigliare le fu spaccato sulla fronte
una fucilata in bocca e poi, hop, giù dal ponte.
Irriconoscibile rosa ripescata il mese appresso,
credo risalga il fiume, penso che torni adesso.

Con Spartaco...

E poi storia di catene tutte scosse
dal fantasma dell'Europa con la tosse,
col rumore che fa il nulla mentre sale,
questi turni sempre più mettono male.
Con i camion scaricati nel mercato,
le cassette a botte di caporalato,
le caselle del lavoro interinale,
e gli eterni turni
e pausa all'orinale.

Come un bacio che non sai se sia una tregua
se preceda l'amore o se lo segua
quando è troppo è troppo,
e un calcio nel sedere
dato al soprastante, al satrapo, al cantiere.
Così se ne va come i giornali al vento,
i giornali gratuiti beninteso,
però è contento.
Tanto uguale che non fu riconosciuto
ma la riconoscenza inizia dal rifiuto
così se ne va col vento giornaliero
nel cartoccio bisunto di un pensiero

Fa pensiero una rivolta nuova nuova
lo dicevo, lo sapevo che tornava...

Spartaco....
Spartaco....
SPARTACUS

On dit qu'il fut grand et beau
Une belle pièce d'homme, notre Thrace
Et quand il frappait, son poing
Claquait comme un baiser.
Déserteur dans le maquis,
Puis esclave et gladiateur,
Général et rebelle
Et libérateur.

Quatre-vingts légions avec le vent dans les boucles
Ils les crucifièrent nus de la Lucanie à Rome.
Mais du moment qu'ils n'ont pas
Pu retrouver son corps,
Je m'autorise à penser
Qu'il est là, là prêt à revenir.

Spartacus
Spartacus
Spartacus
Avec tous ses spartakistes...

C'était un canard boiteux, une rose féroce.
Ses ailes dans le chapeau, le vent dans sa voix.
C'était un canard polonais,
Aux yeux d'étain,
Équipé d'amour comme quand on vole.
L'arc sourcilière écrasée sur le front
Une fusillade en bouche et puis, hop, tombé du pont.
Rose méconnaissable qui repousse le mois suivant
Je crois qu'il remonte du fleuve, qu'il revient à présent.

Spartacus
Spartacus
Spartacus
Avec tous ses spartakistes...

Et puis, une histoire de chaînes secouées
Celles du fantôme de l'Europe avec ses quintes.
Avec le bruit que fait le néant quand il monte,
Ces tours toujours plus sèment la discorde.
Avec les camions déchargés au marché.
Les caissettes sous les coups du chef,
Les boîtes de travail intérimaire.
Et les éternels carrousels
Et les pauses urinaires.

Comme un baiser dont on sait si c'est une trêve
S'il précède l'amour ou s'il le suit
Quand trop, c'est trop,
Et un coup de pied au cul
Du supérieur, du satrape, du contremaître
Ainsi cela va comme les journaux au vent,
Les journaux gratuits bien entendu,
Pourtant, il est content.

Tellement tranquille qu'on ne le reconnut pas.
Mais la reconnaissance commence avec le refus
Ainsi s'en vient-il avec le vent journalier
Dans l'emballage graisseux d'une pensée.

Il fait augurer une révolte neuve, neuve
Je le disais, je le savais qu'il reviendrait...

Spartacus
Spartacus
Spartacus
Avec tous ses spartakistes...


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