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Υπερασπίζομαι την Αναρχία

Katerina Gogou / Κατερίνα Γώγου
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Versione ceca di Stanislava
JE DÉFENDS L’ANARCHIE

Ne m’arrêtez pas. Je rêve.
Nous avons vécu courbés des siècles d’injustice,
Des siècles de solitude.
Maintenant, non. Ne m’arrêtez pas surtout.
Maintenant et ici et pour toujours et à jamais et partout.

Je rêve de liberté
Dans le monde entier,
De la belle individualité
Pour refaire
L’harmonie de l’univers…

La connaissance est une joie. Viens, on joue.
Ne faisons pas un brouillon des écoles.
Je rêve, car j’aime
De grands rêves dans le ciel tout là-bas,
Où les travailleurs maîtres de leur usine
Inondent le monde de chocolat.

Je rêve car je SAIS et je PEUX.
Les banques engendrent des “miséreux”.
Les prisons forment des “révoltés”.
La solitude engendre des inadaptés.

Le produit produit le “nécessaire”,
Tous les nationalismes.
Les armées, les frontières,
Et tous les égoïsmes.
La violence engendre la violence.
Ne me questionnez pas,
Ne m’arrêtez pas.

Il faut maintenant redonner vie
Au droit moral à l’action,
Faire de la vie une poésie.
Et remettre la vie sous tension.

Je tends les mains
À l’amour, à la solidarité,
À la liberté.
Du début et jusqu’à la fin
De ma vie,
Je défends l’ANARCHIE.
HÁJÍM ANARCHII

Nezastavuj mě. Sním.
Shrbeni jsme prožili staletí nespravedlnosti.
Staletí samoty.
Teď ne. Nezastavuj mě.
Teď a tady, navždy a všude.
Sním o svobodě.
V nádherné osobitosti
každého z nás
obnovíme
harmonii vesmíru.
Pojďme si hrát. Poznání je radost.
Není to mobilizace ze škol.
Sním, neboť miluji.
Veliké sny na nebi.
Dělníci svými vlastními továrnami
přispívají k celosvětové produkci čokolády.
Sním, neboť VÍM a MOHU.
Banky plodí „lupiče“,
vězení „teroristy“,
samota „nepřizpůsobivé“.
Produkt „potřebu“.
Hranice vojska. [1]
Vlastnictví vše.
Násilí plodí násilí.
Neptej se. Nezastavuj mě.
Nadešla chvíle, abychom obnovili
vznešenou praxi etického práva.
Abychom ze Života učinili poezii.
A ten Život uvedli do praxe.
Je to sen, jejž mohu, mohu, mohu...
MILUJI TĚ
a nezastavuj mě, nesním. Žiju.
Vztahuji ruce k Lásce, k solidaritě,
ke Svobodě.
Tolikrát, co jen to bude třeba, a vždy zase znovu.
Hájím ANARCHII.
[1] Ho tradotto la poesia basandomi sul testo originale greco, ma ovviamente non potevo non confrontarmi anche con la traduzione di Gian Piero Testa, anche per vedere se ho capito bene. Ho notato che nella sua traduzione manca questo verso (“Le frontiere gli eserciti.”)


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