Η Μαριάνθη των Ανέμων
Manos Hatzidakis / Μάνος ΧατζιδάκιςTraduction française / Μετέφρασε στα γαλλικά / Traduzione france... | |
MARIANTHE OF THE WINDS From an unknown village near Parnassus I took off to be tested And those that tormented me like a saint and Christ I cut them their one tit I walked and I stepped on the living and the dead I overcame the bissextile years And I got my myth with bitter thoughts In underground streets empty and humid They call me Marianthe and I am from a crazy lineage I hate people's violence and heartlessness Thousands eyes see me from afar And count my life's candles... Thousands eyes see me from afar And count my life's candles A widow from Ephesus I was never I didn't have soldiers for lovers I threw my dice in the poor neighborhoods I embroidered my pain with string plucks I couldn't become either a woman or happy I didn't work in brothels And in the new age's wrap I remained an unfortunate memory They call me Marianthe and I am from a crazy lineage I hate people's violence and heartlessness Thousands eyes see me from afar And count my life's candles... Thousands eyes see me from afar And count my life's candles. | MARIANTHI Quittant un village inconnu proche du Parnasse, Je me suis mise en route pour affronter le monde. À ceux qui m’ont fait souffrir le martyre, j’ai tranché un sein. J’ai marché, j’ai foulé morts et vivants, j’ai surmonté les épreuves, et j’ai forgé ma légende avec des pensées amères dans des souterrains humides et déserts. On m’appelle Marianthi, héritière de la folie, je hais la violence et la cruauté du monde. Des milliers d’yeux me regardent de loin et comptent les bougies qu’il me reste à souffler… Des milliers d’yeux me regardent de loin et comptent les bougies qu’il me reste à souffler. Jamais je n’ai été veuve d’Éphèse Jamais je n’ai eu de soldats pour amants J’ai jeté mes dés dans les bas-quartiers Et j’ai brodé ma douleur au son des bouzoukis Je n’ai su devenir ni femme ni heureuse Je n’ai pas travaillé dans des maisons closes. Une ère nouvelle s’annonce et rebrousse chemin Et je ne demeure qu’un mauvais souvenir. On m’appelle Marianthi, héritière de la folie, Je hais la violence et la cruauté du monde. Des milliers d’yeux me regardent de loin Et comptent les bougies qu’il me reste à souffler… Des milliers d’yeux me regardent de loin Et comptent les bougies qu’il me reste à souffler. |