Les bateaux de Samos
Yannis Spanos / Γιάννης ΣπανόςOriginale | Mαζί σου στην ακρογιαλιά |
LES BATEAUX DE SAMOS Il va venir trois bateaux blancs Chargés d'enfants, de rires et de noces, De regards bleus, de cheveux blancs De l'île douce de Samos. Et moi, je marche sur le port. On dit que je suis folle encore, C'est que j'attends depuis l'aurore L'instant de les revoir encore. Il va venir trois bateaux blancs Qui vont me dire bonjour en accostant, Trois bateaux grecs, pauvres d'argent, Riches d'amour et de vin blanc. Et moi, je marche sur le port. Crois-tu que je me suis fait belle, Que je sois assez belle encore Pour qu'ils me voient et qu'ils m'appellent ? Ils m'ont dit, mes trois bateaux blancs, Le plus jeune : comment t'appelles-tu ? L'aîné : c'est bien d'être venue, Et le plus vieux : comment vas-tu ? Et moi, je marche sur le port. Faut-il que je sois folle encore De les avoir serrés si fort Entre mes bras ? J'en pleure encore. Ils sont venus mes bateaux blancs Dansant sur l'eau bien plus que naviguant Et m'ont laissé en repartant Un peu de terre de chez moi. Et moi, je marche sur le port. On dit que je suis folle encore D'attendre leur retour encore Comme d'autres qui en sont morts. Il va venir trois bateaux blancs Chargés d'enfants, de rires et de noces, De regards bleus, de cheveux blancs De l'île douce de Samos | LES BATEAUX DE SAMOS Στο κύμα δίπλα περπατώ Κι από το χέρι σε κρατώ Γαλάζιος δρόμος πρωινός Γαλάζια γη και ουρανός. Μαζί σου στην ακρογιαλιά Κοχύλια παίζω και φιλιά Πλατιά η καρδιά μου και μπορεί Τον κόσμο όλο να χωρεί. Το βράδυ σαν θα `ρθεί θαμπό Στα παραμύθια σου θα μπω Πεντάμορφη να σαι της γης Κι εγώ φτωχός πραματευτής. Μαζί σου στην ακρογιαλιά Κοχύλια παίζω και φιλιά Πλατιά η καρδιά μου και μπορεί Τον κόσμο όλο να χωρεί. Στο κύμα δίπλα περπατώ Κι από το χέρι σε κρατώ Γαλάζιος δρόμος πρωινός Γαλάζια γη και ουρανός. |
Il testo francese ha un taglio ben diverso da quello greco, tant’è che sarebbe meglio farne due pubblicazioni, con due classificazioni diverse in modo da rendere giusto omaggio a Maurice Fanon per il testo francese e a Yannis Spanos per l’originale greco. Naturalmente una tale decisione spetta all’Editore.