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Differenza di idee

Società del Chiassobujo
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OriginaleVersion française – DIVERGENCES – Marco Valdo M.I. - 2019
DIFFERENZA DI IDEEDIVERGENCES
  
E cadono cadono le bianche faldelleEt tombent tombent les flocons blancs
Leggiere, silenti, fantastiche, snelle;Légers, silencieux, fantastiques, minces ;
Via lungi sen corrono, portate dai ventiIls s’encourent loin, portées par les vents
Le bianche faldelle leggiere… silenti.Les blancs flocons légers… silence.
  
Son mute le voci de’ forti villani:Muettes sont les voix des rudes paysans :
Dai piani ne’ monti, da’ monti ne’ piani,Des plaines ni des monts, des monts ni des plaines,
S’intende soltanto la nenia funesta,On entend seulement la funeste cantilène,
Che i pini e gli abeti sciancando tempesta.Des pins et des sapins sous la tempête se tordant.
  
Il ricco dal letto si leva, ed esclama,Le riche de son lit se lève, et s’exclame,
Guardando pei vetri: -Che bel panorama!Regardant par la vitre : – Quel beau panorama !
Qui dentro, alla stufa, l’inverno è diletto,Ici au dedans, au chaud, l’hiver est délectable,
E’ pieno d’immagini, è un quadro d’effetto.-Il est plein d’images, c’est un tableau de choix. -
  
E va sussurrando che i tralci nevosiEt s’en va murmurant que les lambeaux neigeux
Son tante ghirlande di mistici sposi;Sont les guirlandes des mystiques amoureux ;
Le torri, i palagi gli sembran più belli,Les tours, les palais lui paraissent plus beaux,
Plasmati di marmo nei lor capitelli.Modelés de marbre dans leurs chapiteaux.
  
E canta; -L’inverno che imbianca il creato,Et il chante ; – L’hiver qui blanchit tout le créé,
Un candido velo distende sul prato!Étend un voile candide sur les prés !
L’inverno, col vitto è incanto potente,L’hiver, avec la bombance, est un charme infini,
Che afforza le fibre, che schiude la mente.Qui renforce le corps, qui entrouvre l’esprit.
  
L’estate ci snerva le membra, e ci fiacca,L’été nous amollit les membres, et nous rend bêtes,
Un’afa opprimente la testa ci spacca;Une touffeur accablante nous brise la tête ;
L’estate ci cuoce con vampe d’averno,L’été nous cuit aux feux de l’enfer,
Il nostro benessere è qui nell’inverno.-Notre bien-être est ici dans l’hiver. -
  
Il povero, dentro la fredda bicocca,Le pauvre, dans sa froide bicoque,
Con l’acqua gelata nel fondo alla brocca,Avec l’eau gelée au fond de son broc,
Esclama: -Che triste nevata nel prato;S’exclame : – Quelle triste neigée dans le pré ;
Che velo funereo, che inverno dannato!Quel voile funéraire, quel hiver damné !
  
Che brezza tagliente, che furia di vento,Quelle bise coupante, quelle furie de vent,
Che giorni d’inezia, che freddo, che stento!Quels jours d’ineptie, quel froid, quel tourment !
Se seguita questo tempaccio da caniS’il continue ce temps de chien
Fischiante, bufante, che mangio dimani?-Sifflant, neigeant, que mangerai-je demain ? -


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