A paghjella di l'impiccati
A FilettaQuatrième couplet [Quarta strofa] : | |
CHANT DES PENDUS Si vous passez par le Niolu Vous y verrez un couvent Les pleurs qui encore l'entourent N'ont pu être effacés par le temps Ils étaient près de soixante Pris au coeur de l'épouvante. Après avoir été torturés Par les bourreaux, quel massacre! Plusieurs furent pendus Il en était un tout jeune Son corps fut mis en lambeaux Par la roue, par le couteau Aujourd'hui encore à Corscia Si vous y prêtez attention L'angoisse est encore palpable A la seule evocation de son nom. Cet enfant s'appelait Marcu Maria, Il n'avait même pas quinze ans. Si vous passez par le Niolu Vous y verrez un couvent Et nous dit même le vent Que tout a été effacé. Liberté, liberté à jamais Après une peur si grande. | Sè vo ghjunghjite in Niolu ci viderete un cunventu, di u tempu u tagliolu a ci dice anchu lu ventu, Libertà libertà sempre doppu tamantu spaventu. |