Соловьи
Aleksej Ivanovič Fat'janov / Алексей Иванович Фатьянов| Versione inglese | |
| ROSSIGNOLS Rossignols, ô Rossignols, Ne dérangez point les soldats, Laissez-les s'assoupir un instant, S'assoupir un instant. Le printemps est revenu au front, Et les soldats n'arrivent pas à dormir, Non pas à cause des salves de canon, Mais en raison des rossignols qui ont perdu la tête! Ils ont oublié que la bataille fait rage, Et chantent comme à chaque retour du printemps. Rossignols, ô Rossignols, Ne dérangez point les soldats, Laissez-les s'assoupir un instant, S'assoupir un instant. Mais que signifie la guerre pour un rossignol ? Un rossignol a sa vie à lui. Un des soldats ne dort pas; il pense à sa maison, Aux vertes prairies qui s'étendent par-delà l'étang, Où les rossignols chantent toute la nuit, Et où quelqu'un l'attend. Rossignols, ô Rossignols, Ne dérangez point les soldats, Laissez-les s'assoupir un instant, S'assoupir un instant. Cependant, le combat reprendra demain. C'est le destin, c'est notre devoir d'y aller, Sans avoir reçu assez d'amour Loin de nos bien-aimées épouses, Loin de nos champs de maïs. Mais chaque pas en avant Nous rapproche davantage de notre patrie. | NIGHTINGALES Nightingales, nightingales, do not disturb the soldiers, Let them sleep for a while, Sleep for a while... The spring has come to the frontlines. And soldiers cannot get asleep. Not due to cannon salvos' din, But due to nightingales who lost their minds! They have forgotten that battles go on And sing as usual in every spring. Nightingales, nightingales, do not disturb the soldiers, Let them sleep for a while, Sleep for a while... But what a war means for that bird! A nightingale has a life of his own. A soldier doesn't sleep, of his house thinking And his green garden beyond the pond, Where nightingales whole nights are singing, And someone waits that soldier to come back home. Nightingales, nightingales, do not disturb the soldiers, Let them sleep for a while, Sleep for a while... Tomorrow comes another fight - It is our fate that we had to go Without having had enough of love, Away from our cornfields and beloved wives; But every step forward in that combat Brings us closer back to our motherland. Nightingales, nightingales, do not disturb the soldiers, Let them sleep for a while, Sleep for a while... |
