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La Blanche Hermine et Le départ du partisan

Gilles Servat
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OriginaleLe départ du partisan
LA BLANCHE HERMINE ET LE DÉPART DU PARTISAN

J'ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon champ
Une troupe de marins,
D'ouvriers, de paysans.

“Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés?”
“Nous tendrons des embuscades,
viens rejoindre notre armée

La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine,
Vive Fougères et Clisson!

“Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés?”
“Nous tendrons des embuscades,
Viens rejoindre notre armée.”

Ma mie dit que c'est folie
D'aller faire la guerre aux Francs,
Mais je dis que c'est folie
D'être enchaîné plus longtemps.

La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine,
Vive Fougères et Clisson!

Ma mie dit que c'est folie
D'aller faire la guerre aux Francs,
Mais je dis que c'est folie
D'être enchaîné plus longtemps.

Elle aura bien de la peine
Pour élever les enfants,
Elle aura bien de la peine
Car je m'en vais pour longtemps.

La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine,
Vive Fougères et Clisson!

Elle aura bien de la peine
Pour élever les enfants,
Elle aura bien de la peine
Car je m'en vais pour longtemps.

Je viendrai à la nuit noire
Tant que la guerre durera,
Comme les femmes en noir
Triste et seule elle m'attendra.

La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine,
Vive Fougères et Clisson!

Je viendrai à la nuit noire
Tant que la guerre durera,
Comme les femmes en noir
Triste et seule elle m'attendra.

Et sans doute pense-t-elle
Que je suis en déraison,
De la voir mon cœur se serre
Là-bas devant la maison.

La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine,
Vive Fougères et Clisson!

Et sans doute pense-t-elle
Que je suis en déraison,
De la voir mon cœur se serre
Là-bas devant la maison.

Et si je meurs à la guerre
Pourra-t-elle me pardonner,
D'avoir préféré ma terre
À l'amour qu'elle me donnait.

La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine,
Vive Fougères et Clisson!

Et si je meurs à la guerre
Pourra-t-elle me pardonner,
D'avoir préféré ma terre
À l'amour qu'elle me donnait.

J'ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon champ
Une troupe de marins,
D'ouvriers, de paysans.

La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l'ajonc!
La voilà la Blanche Hermine,
Vive Fougères et Clisson!
LE DÉPART DU PARTISAN

J'ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon champ
Une troupe de marins
D'ouvriers de paysans

Où allez vous camarades
Avec vous fusils chargés
Nous tendrons des embuscades
Vient rejoindre notre armée

La voilà la Blanche Hermine
Vive la mouette et l'ajonc
La voilà la Blanche Hermine
Vive Fougères et Clisson

Irai-je avec eux ma mie
Garderez-vous les enfants
Allez-y car c'est folie
D'être enchaînés plus longtemps

Nous ferons tous deux la guerre
Ces enfants sur vos genoux
Donnez-leur des idées claires
Pour qu'ils soient plus forts que nous

Nous ferons tous deux la guerre
Vous prendrez votre fusil
Et moi je tiendrai la terre
Et je prendrai les outils

Si on a fait la cartouche
qui doit me toucher un jour
Les derniers mots de ma bouche
Seront tous des mots d'amour

Quand une journée s'achève
Des feux s'allument partout
Le blé nouveau qui se lève
Je l'ai semé avec vous

J'ai rencontré ce matin
Devant la haie de mon champ
Une troupe de marins
D'ouvriers de paysans


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