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De rerum natura Liber V, 1283-1307

Tito Lucrezio Caro / Titus Lucretius Carus
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OriginaleVersion française — DE LA NATURE DES CHOSES — LA GUERRE — Ma...
DE RERUM NATURA LIBER V, 1283-1307

[1283] Arma antiqua manus ungues dentesque fuerunt
et lapides et item silvarum fragmina rami,
[1285] et flamma atque ignes, postquam sunt cognita primum.
Posterius ferri vis est aerisque reperta.
Et prior aeris erat quam ferri cognitus usus,
quo facilis magis est natura et copia maior.
Aere solum terrae tractabant, aereque belli
[1290] miscebant fluctus et vulnera vasta serebant
et pecus atque agros adimebant. Nam facile ollis
omnia cedebant armatis nuda et inerma.
Inde minutatim processit ferreus ensis
versaque in opprobrium species est falcis aënae,
[1295] et ferro coepere solum proscindere terrae
exaequataque sunt creperi certamina belli.
Et prius est armatum in equi conscendere costas
et moderarier hunc frenis dextraque vigere
quam biiugo curru belli temptare pericla.
[1300] Et biiugos prius est quam bis coniungere binos
et quam falciferos armatum escendere currus.
Inde boves lucas turrito corpore, taetras,
anguimanus, belli docuerunt vulnera Poeni
sufferre et magnas Martis turbare catervas.
[1305] Sic alid ex alio peperit discordia tristis,
horribile humanis quod gentibus esset in armis,
[1307] inque dies belli terroribus addidit augmen.
DE LA NATURE DES CHOSES — LA GUERRE

Les mains, les ongles et les dents furent les armes d’autrefois
Comme les pierres et les branches des arbres des bois,
Les flammes et le feu, dès le moment où on les maîtrisa.
Par après, le fer et l’airain furent découverts.
Plus malléable et plus abondant en terre,
On usa de l’airain avant le fer.
Avec l’airain, on travaillait la terre, et l’airain faisait
De vastes blessures et suscitait des vagues de guerriers ;
Ils pillaient les troupeaux et les champs. Ceux qui étaient
Nus et sans défense cédaient à ceux qui étaient armés.
Puis, en douce, s’imposa l’épée de fer
Et la faux d’airain fut reniée,
Et le fer commença à labourer la terre
Et les épreuves incertaines de la guerre se sont imposées.
On monta d’abord armé sur le dos du cheval pour le guider
Avec le mors et combattre avec la droite avant d’affronter
Les risques de la guerre sur un char à deux chevaux.
On attela deux chevaux avant d’en atteler
Quatre et de monter des chars armés de faux.

Puis aux bœufs lucaniens, redoutables, au corps tourmenté,
À la trompe serpentine, les Puniques ont appris à supporter
Les blessures de guerre et à défaire
Les grandes armées de Mars. Ainsi de tristes discordes
Inculquèrent l’horreur aux humains en armes,
Et de jour en jour firent croître les terreurs de la guerre.


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