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Greensleeves

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OriginaleTraduction française complète ("Traduction libre")
GREENSLEEVES

A new Courtly Sonet, of the Lady Green
sleeues. To the new tune of Greensleeues.


Greensleeues was all my ioy,
Greensleeues was my delight:
Greensleeues was my hart of gold,
And who but Ladie Greensleeues.


Alas my loue, ye do me wrong,
to cast me off discurteously:
And I haue loued you so long
Delighting in your companie.
Greensleeues was all my ioy,
Greensleeues was my delight:
Greensleeues was my heart of gold,
And who but Ladie Greensleeues.


I haue been readie at your hand,
to grant what euer you would craue.
I haue both waged life and land,
your loue and good will for to haue.
Greensleeues was all my ioy, &c.

I bought three kerchers to thy head,
that were wrought fine and gallantly:
I kept thee both boord and bed,
Which cost my purse wel fauouredly,
Greensleeues was all my ioie, &c.

I bought thee peticotes of the best,
the cloth so fine as might be:
I gaue thee iewels for thy chest,
and all this cost I spent on thee.
Greensleeues was all my ioie, &c.

Thy smock of silk, both faire and white,
with gold embrodered gorgeously:
Thy peticote of Sendall right:
and thus I bought thee gladly.
Greensleeues was all my ioie, &c.

Thy girdle of gold so red,
with pearles bedecked sumptuously:
The like no other lasses had,
and yet thou wouldst not loue me,
Greensleeues was all my ioy, &c.

Thy purse and eke thy gay guilt kniues,
thy pincase gallant to the eie:
No better wore the Burgesse wiues,
and yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

Thy crimson stockings all of silk,
with golde all wrought aboue the knee,
Thy pumps as white as was the milk,
and yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

Thy gown was of the grossie green,
thy sleeues of Satten hanging by:
Which made thee be our haruest Queen,
and yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

Thy garters fringed with the golde,
And siluer aglets hanging by,
Which made thee blithe for to beholde,
And yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

My gayest gelding I thee gaue,
To ride where euer liked thee,
No Ladie euer was so braue,
And yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

My men were clothed all in green,
And they did euer wait on thee:
Al this was gallant to be seen,
and yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

They set thee vp, they took thee downe,
they serued thee with humilitie,
Thy foote might not once touch the ground,
and yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

For euerie morning when thou rose,
I sent thee dainties orderly:
To cheare thy stomack from all woes,
and yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

Thou couldst desire no earthly thing.
But stil thou hadst it readily:
Thy musicke still to play and sing,
And yet thou wouldst not loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

And who did pay for all this geare,
that thou didst spend when pleased thee?
Euen I that am reiected here,
and thou disdainst to loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

Wel, I wil pray to God on hie,
that thou my constancie maist see:
And that yet once before I die,
thou wilt vouchsafe to loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.

Greensleeues now farewel adue,
God I pray to prosper thee:
For I am stil thy louer true,
come once againe and loue me.
Greensleeues was all my ioy, &c.
Finis.
[VERTES-MANCHES]

Vertes-Manches était toute ma joie,
Vertes-Manches était mon bonheur,
Vertes-Manches était mon cœur d'or,
Qui d'autre que Dame Vertes-Manches ?


Hélas, mon amour, vous me maltraitez,
À me rejeter de façon si discourtoise,
Moi qui vous aime depuis si longtemps,
Qui me délecte en votre compagnie.
Vertes-Manches était toute ma joie,
Vertes-Manches était mon bonheur,
Vertes-Manches était mon cœur d'or,
Qui d'autre que Dame Vertes-Manches ?


Je vous étais entièrement soumis
Pour réaliser le moindre de vos caprices.
J'ai gagé et ma vie et mes terres
Pour m'assurer votre amour et votre bienveillance.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Je t’ai offert fanchons pour ta tête,
Finement et élégamment ouvragés.
J’ai pourvu à ta table et à ta maison
Et ma bourse s'en est trouvée bien sollicitée.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Je t’ai acheté les meilleures robes,
D’un tissu si fin que plus fin ne se trouve.
Je t’ai donné des bijoux pour orner ton devantier,
Et tous ces dépens étaient pour toi.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Ta blouse de soie, et belle et blanche,
Superbement brodée d'or,
Ta jupe de riche soierie,
Tout cela je te l’ai acheté de bon cœur.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Ta ceinture d'un or si rouge,
Somptueusement couverte de perles,
Aucune autre fille n'a la même
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Ta bourse et aussi tes jolis couteaux dorés,
Ta boîte à épingles, si élégante à l'œil,
Les épouses des bourgeois n'en ont pas de meilleurs,
Et pourtant tu n’as pas voulu m'aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Tes bas cramoisis, tout de soie,
Tout ouvragés d’or au-dessus du genou,
Tes escarpins, blancs comme lait,
Et pourtant tu n’as pas voulu m'aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Ta robe était du vert de l'herbe,
Tes manches de satin y étaient accrochées,
Qui faisaient de toi notre reine des moissons,
Et pourtant tu n’as pas voulu m'aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Tes jarretières frangées d’or,
D’où pendaient des aiguillettes d’argent,
Qui te donnaient l’air si joyeux,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Je t’ai donné mon hongre le plus allant,
Pour chevaucher où bon te semblait,
Aucune dame ne fut jamais si pimpante
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Mes hommes étaient tout vêtus de vert,
Toujours à prendre soin de toi ;
Et c’était magnifique à voir,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Ils te mettaient en selle, ils t’en faisaient descendre,
Ils te servaient avec humilité ;
Jamais ton pied ne touchait terre,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Chaque matin à ton lever
Je t’envoyais des mets de choix, sans y faillir,
Pour garder ton estomac de tout mal,
Et pourtant tu n’as pas voulu m’aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Tu ne pouvais désirer chose terrestre
Que tu ne l’eusses dans l’instant ;
Tes musiciens jouaient et chantaient constamment,
Et pourtant tu n'as pas voulu m'aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Et qui paya pour tout ce train,
Que tu dépensas à ta guise ?
Me voici néanmoins ici rejeté,
Et tu as dédaigné de m’aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Eh bien je vais me hâter de prier Dieu
Que tu remarques ma constance.
Et que malgré tout avant que je meure,
Tu daignes m’aimer.
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.

Vertes-Manches, adieu maintenant ! Adieu !
Je prie Dieu qu’il te fasse prospérer,
Car je demeure ton fidèle amant ;
Reviens-moi, et aime-moi !
Vertes-Manches était toute ma joie, etc.


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