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Scura maja

anonimo
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OriginaleVersion française – PAUVRE DE MOI – Marco Valdo M.I. – 2015
SCURA MAJA

Scura maja, scura maja!
Te si’ muort’ chigna facce?
Mo me stracce trecce e facce,
Mo me jatte ’ngoj’ a taja:
Scura maja, scura maja!

Primma tenea ’na casarella,
Mo ’ntieng’ chiù reciette.
Senza fuoche e senza liette,
Senza pane e cumpanaja:
Scura maja, scura maja!

M’ha lasciata ’na famija
Scàuza e nuda, appetitosa;
E la notte ci sgeveja
Vûne ju pane e i’ ne’ l’aja:
Scura maja, scura maja!

Ieri jeje a ju cumpare,
A cerché la carité,
Me feceje’ ‘na strellota
Me menaje ’na staja:
Scura maja, scura maja!

Sci’ mmajtt’, sci’ mmajtt’,
Quanno bene ch’ ’nt’ aje fatte!
Pe’ lu scianghe de la jatta
Pròpia straja m’aj’ a faja
Scura maja, scura maja!

E la notte a l’impruvisa,
Quann’ durme, a l’ensaputa,
Aja ’ntrà’ pe’ la caùta,
Tutt’ le scianghe me t’aja vaja:
Scura maja, scura maja!

Stava grassa chinta a ’n’orsa,
Me so’ fatta scecca scecca
’Nc’ è nu cone che me lecca,
Chi me scaccia e chi m’abbaja:
Scura maja, scura maja!

A ju ciel’ che ’nci aje fatt’?
A ju munne puverella,
So’ remasta vudovella,
Mo m’arraja, mo m’arraja:
Scura maja, scura maja!

Oh! ju ciele, famm’ascì,
Pe’ marite nu struppone
Ca se n’aje ju muntone,
La cacciuna sempre abbaja:
Scura maja, scura maja!
PAUVRE DE MOI

Pauvre de moi, pauvre de moi !
Tu es mort et moi je fais quoi ?
Je déchire mes nattes et mon visage,
Je me jette sur ton corps sage :
Pauvre de moi, pauvre de moi !

J’avais une maisonnette, avant ;
Je n’ai plus de lieu, maintenant,
Sans lit et sans toit,
Sans pain et sans accompagnement :
Pauvre de moi, pauvre de moi !

Il me reste une famille
Affamée, nue et amaigrie
Et la nuit, elle crie.
Elle veut du pain et je n’en ai pas :
Pauvre de moi, pauvre de moi !
Hier, je suis allée chez le beau-frère,
Demander de l’aide,
Il me réprimanda,
Avec une latte, il me frappa:
Pauvre de moi, pauvre de moi !

Sois maudit, sois maudit,
Tout le bien que je t’ai fait !
Pour le sang d’une chatte qui sourit,
Qui ensorcelle, c’est moi qui subis.
Pauvre de moi, pauvre de moi !

Et la nuit subitement,
Quand tu dors, subrepticement,
Je vais entrer par le trou de la porte,
Je vais boire tout ton sang :
Pauvre de moi, pauvre de moi !

J’étais grasse comme une ourse,
Je suis devenue sèche, sèche.
Pas un chien qui me lèche,
Qui me chasse et qui aboie pour moi :
Pauvre de moi, pauvre de moi !

Qu’ai-je fait au ciel ?
Au monde pauvre fille,
Je suis restée jeune veuve,
À présent je me fâche, je me fâche :
Pauvre de moi, pauvre de moi !

Oh ! Ciel, fais-moi don
Pour mari d’un barbon,
Car quand on n’a pas le mouton,
Le chiot toujours aboie :
Pauvre de moi, pauvre de moi !


AMÈRE MOI
seconde version française
à partir de la traduction italienne de la version de Nino Rota interprétée par Anna Melato.

Amère moi, triste moi,
Tu es mort et moi, que fais-je ?
Je déchire mes nattes et mon visage,
À présent, je me tue au-dessus de toi.

Amère moi, amère moi, amère moi,
Triste moi, triste moi, triste moi,
Maintenant je me tue, maintenant je me tue, maintenant je me tue.
Au-dessus de toi.

Je suis une brebis perdue,
Le mouton m’a laissée,
Le chiot toujours aboie,
De faim, maintenant, il s’enrage.

Amère moi, amère moi, amère moi,
Triste moi, triste moi, triste moi,
Maintenant je me tue, maintenant je me tue, maintenant je me tue.
Au-dessus de toi.

J’avais une maisonnette,
Je suis sans remède,
Sans lit et sans toit,
Sans pain et sans repas.


Amère moi, amère moi, amère moi,
Triste moi, triste moi, triste moi.
Maintenant je me tue, maintenant je me tue, maintenant je me tue.
Au-dessus de toi.


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