Stefan Zweig
Paolo BenvegnùOriginal | Version française – STEFAN ZWEIG – Marco Valdo M.I. – 2015 |
STEFAN ZWEIG Inseguiti dai fulmini Sacrificati al mare Avremo mani bianche per sentire il Sole Inseguiti dai fulmini Sacrificati al mare Avremo mani bianche per sentire il Sole Luminosi e perfetti Come i passi nella neve E i tramonti di ieri Nei racconti a sonagli Ma io io, dove sono stato Ché non mi sembra di aver mai vissuto E io, dove sono stato Ché non mi sembra di aver mai vissuto L'anima della Tempesta La danza di un ventaglio È tutto ciò che resta Giudico senza sapere Cosa sia stato di me Delle mie corse leggere sulle colline assolate Alla ricerca perduta del mio sangue impreciso Dell'impossibile amore tra sentimento ed istante Ma io io, dove sono stato ché non mi sembra di aver mai vissuto e io, dove sono stato ché non mi sembra di aver mai vissuto Eppure spuntano i bucaneve E corrono le autostrade Senza nemmeno dirsi addio Come vorrei ingannarmi ancora E avere sete Come vorrei ingannarmi ancora Io sempre distratto e fuori tempo lucido le scarpe e preparo l'infinito Cento gocce dentro ad un bicchiere | STEFAN ZWEIG Poursuivis des éclairs, Sacrifiés à la mer, Nous aurons des mains blanches pour sentir le Soleil. Poursuivis des éclairs, Sacrifiés à la mer, Nous aurons des mains blanches pour sentir le Soleil. Parfaits et clairs, Comme les pas dans la neige Et les crépuscules d'hier Dans les récits à sonnailles. Mais moi moi, où ai-je été ? Qu'il me semble n'avoir jamais vécu. Et moi, où ai-je été ? Qu'il me semble n'avoir jamais vécu. L'âme de la Tempête, La danse d'un éventail, C'est tout ce qui reste. Je juge sans savoir, Ce qui fut de moi, De mes courses légères sur les collines ensoleillées À la recherche perdue de mon sang imprécis, De l'impossible amour entre sentiment et instant. Mais moi moi, où ai-je été ? Qu'il me semble n'avoir jamais vécu. Et moi, où ai-je été ? Qu'il me semble n'avoir jamais vécu. Pourtant, sortent les perce-neige Et ils courent les autoroutes, Sans même se dire adieu. Comme je voudrais me tromper encore Et avoir soif. Comme je voudrais me tromper encore. Moi toujours distrait et hors du temps, Je cire mes chaussures et je prépare l'infini : Cent gouttes dans un verre. |