Von heiligen Kriegen
Reinhard MeyVersion française GUERRES SAINTES – Marco Valdo M.I. – 2016 (nou... | |
GUERRES SAINTES On a appelé au Djihad, à la guerre sainte Et on a été de Médine et La Mecque Au berceau chrétien, en Palestine, Et puis, jusqu'à Tunis et en Espagne Avec des oriflammes, des épées et des choses semblables Porter le salut de l'islam aux hommes. On a remplacé la croix par le croissant Et on a pendu les mécréants. Ça n'a pas laissé indifférents les chevaliers de la Croix Et autour de l'an mil, ça y était On partait là avec chevaux, armes et bagages À la croisade, au sacré carnage Avec le feu et l'épée, cette fois, on y allait Pour libérer des Turcs et des Sarrasins, la sainte patrie Et celui qui ne put fuir la victoire de la Croix Par l'épée fut coupé en deux parties. Pourquoi fait-on toujours la guerre aux mécréants Ou contre une autre religion ? On ne peut quand même pas supporter de tels hérétiques! Alors, on fait la guerre au nom de la confession Avec Wallenstein, Tilly et l'Empereur germanique. On brûle les maisons des protestants Et ceux-ci assassinent vieux ou jeunes En réplique à la furie suédoise d'avant. Aujourd'hui aussi, on appelle à la guerre sainte On y va en mots et en actes Et tous au ciel montent en triomphe. Mais dites-moi, en quoi une guerre est-elle sainte ? | GUERRES SAINTES L’islam pacifique On a appelé au Djihad, à la guerre sainte Et on a été de Médine et La Mecque Au berceau chrétien, en Palestine, Et puis, jusqu’à Tunis et en Espagne, Avec des oriflammes, des épées et d’autres instruments Porter le salut de l’islam aux gens. On a remplacé la croix par le croissant Et on a pendu les mécréants. La pax cristiana Ça n’a pas laissé indifférents les chevaliers de la Croix Et autour de l’an mil, ça y était : on partait là-bas Avec écus, chevaux, armes et bagages, À la croisade, au sacré carnage. Avec le feu et l’épée, cette fois, on allait là-bas Pour libérer des Turcs et des Sarrasins, la sainte patrie Et celui qui ne put fuir la victoire de la Croix, Par l’épée fut coupé en deux parties. La confession de paix Pourquoi fait-on toujours la guerre aux mécréants ? Au nom de dieu ou contre une autre religion ? Nous, avec Wallenstein, Tilly et l’Empereur germanique, On fait la guerre au nom d’une confession. On ne peut pas se supporter entre hérétiques et catholiques. Alors, on brûle les maisons des protestants Et on assassine vieux ou jeunes En réplique à la furie suédoise d’avant. Et maintenant ? Aujourd’hui aussi, on appelle à la guerre sainte On y va en mots et en actes Et tous au ciel montent en triomphe. Mais dites-moi, en quoi une guerre est-elle sainte ? |