Language   

Dremong

Max Manfredi
Back to the song page with all the versions


OriginalVersion française – DREMONG – Marco Valdo M.I. – 2014
DREMONG

Nelle foreste del Tibet ogni fuga è il mio cammino
e vado via da casa mia – ma quando vedrai le orme sulle neve
penserai “di qui passo, sì, di qui passò
uno strano mostro forse chissà, uno jeti”
Un mostro passò, ma certo che passò: mostro misterioso
che l’uomo chiamò uomo.

I genitori non li ho più, lecco le ferite e il miele.
Fratelli e amici son laggiù: li hanno catturati i cacciatori della bile ma
me ne vado al est, me ne vado al nord
forse l’hai capito che sono un DREMONG… un orso!
E faccio razzia e lungo la mia scia
animali e uomini non hanno soccorso!
…Ma me ne vado via… sei più forte tu…
nemmeno nel tuo sogno, no, non tornerò mai più (mai più!)

Mi alzo, mi rizzo e in piedi sto
nel sonno del tuo bambino.
Per insegnargli la realtà, abito in incubo, ma lui si sveglia
e io rimango là!
Dremong
Sotto il mio cielo che stelle raduna
non vedo più il Mestolo del Miele,
non dormo più nelle Grotte della Luna.

Coi morsi no, non stringerò
l’uomo che m’ha stretto in una morsa che fa tanto, tanto male,
per cavarmi il fiele.

Favo di stelle e mantra indù:
schiudo gli occhi nel torpore
Sbarre di gabbie di bambù
geometria del mio terrore e
sangue, tanto sangue
d’occhi come i miei.
Urli nei frantoi.
Ombre cinesi travasano bile gialla.
Come dei trofei
della “Chen Gao toy”.
Infilati in pancia, cateteri metallo.

Ora la mia bile puoi trovarla in farmacia
o per farti bella all’ombra della mia agonia
ma un’ultima cosa voglio dirtela…

Io nasco col collare
e so che non mi sbaglio:
c’è sempre la luna all’altro capo
del guinzaglio.
DREMONG

Dans les forêts du Tibet, tous les chemins me sont fuites
Et je fuis ma maison – mais quand tu verras mes traces sur la neige
Tu penseras « Ici passa, oui, passa ici
Un monstre étrange peut-être qui sait, un yeti »
Un monstre passa, sûr qu'il passa : ce mystérieux monstre
Que l'homme appela homme.

Mes parents ne sont plus ; moi, je lèche le miel et mes blessures.
Frères et amis sont là-bas : les chasseurs les capturent
je pars à l'est, je m'en vais au nord… loin des humains
Peut-être as-tu compris que je suis un DREMONG… un ours !
Et je fais une razzia et tout au long de mon chemin
Animaux et hommes n'ont pas de secours !
… Mais je m'en vais… toi, tu es plus fort… tu es plus...
Même dans tes rêves, non, je ne reviendrai plus (jamais plus !)

Je me lève, je me dresse debout, vivant
Dans le sommeil de ton enfant.
Pour lui enseigner la réalité, j'habite dans son cauchemar, mais il se réveille
Et je reste là! Là !
Dremong, là !
Sous mon ciel qui rassemble les étoiles
Je ne vois plus la cuillère de miel,
Je ne dors plus dans les Grottes de la Lune.
Avec mes mâchoires non, je ne serrerai pas l'homme brutal
Qui m'a serré en un étau qui fait tellement, tellement mal,
Pour m'arracher le fiel.

Ruche d'étoiles et mantras hindous :
J'entrouvre les yeux dans la torpeur
Barres de cages de bambou
Géométrie de ma terreur
Et sang, tant de sang
D'yeux comme les miens.
Dans les pressoirs tant de hurlements.
Des ombres chinoises transvasent la bile jaune.
Comme des trophées
De la « Chen Gao toy »  dorés,
Des cathéters de métal s'enfoncent dans mon ventre.

Maintenant, tu peux acheter ma bile en pharmacie
Ou pour te faire belle à l'ombre de mon agonie
Mais je veux te dire une dernière chose…
Je nais avec le collier au cou
Et je sais que je ne me trompe mie :
La lune est toujours à l'autre bout
De la laisse.


Back to the song page with all the versions

Main Page

Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.




hosted by inventati.org