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Ballade vom gut Kirschenessen

Wolf Biermann
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Version française – BALLADE DES BONNES CERISES – Marco Valdo M.I....
BALLATA DELLE BUONE CILIEGIEBALLADE DES BONNES CERISES
Nel dormiveglia stamani ho fatto
Un sogno strano e bellissimo
Il mio vecchio amico, come fosse vivo
Sedeva lassù sul ciliegio
Nel giardino di Grünheide sul Möllensee
Sedeva Robert Havemann
Sedeva felice sul ramo e mi chiamava:
“Vieni poeta!
Vieni più vicino!”
Encore à moitié endormi ce matin,
J’ai fait un beau rêve enfantin.
Vivant, Robert, mon vieil ami,
Au milieu des cerises était assis ;
À Grünheide sur Möllensee dans le jardin,
Robert Havemann était assis ;
Assis sur une branche, joyeux, il cria :
Viens, poète vers moi !
Viens, poète !
Viens, poète !
Viens, poète !
Poète, approche-toi de moi.
Mi butta giù due ciliegie nell’erba
E sputa i noccioli
E mi guarda ridendo: “Benvenuto, Wolf
Sei di nuovo a casa adesso
Non torni come figliol prodigo
Non sei diventato docile e obbediente
E non torni come un cane bastonato
E neppure
Come pecora nera”
Il me jetait des cerises de là-haut
Et me crachait des noyaux
Bienvenue, Wolf et il riait de moi,
Tu es de retour chez toi
Pas revenu en enfant perdu,
Pas devenu docile et brave gars,
Pas revenu en chien battu
Et pas non plus,
Et pas non plus,
Et pas non plus
Comme un mouton noir,
Comme un mouton noir.
“Wolf, tira fuori lo strumento e canta
Il paradiso sulla terra
Sì, cantami l’inferno terreno
E cantami Le temps des cerises
Riprendo la chitarra
La canzone de La Commune di Parigi
Suono in tedesco e en français
Con tono un po' agrodolce
Canticchio felice come non mai.
Wolf, sors tes cordes chantantes et chante
Le paradis terrestre ;
Oui, chante-moi l’enfer sur terre
Et chante-moi Le Temps des Cerises.
J’ai sorti de ma guitare
La chanson de la Commune.
L’air si aigre, si doux,
L’air si aigre, si doux,
Je chantais en allemand, je chantais en français,
Je fredonnais heureux comme jamais.
Canto qualche vecchia canzone e alcune nuove
Gli canto le più belle
Poi il cielo si rabbuia all’improvviso
Di mille piumaggi diversi
Vola uno stormo nella notte fredda
E gracchia nella pioggerellina
(In testa il Politburo al gran completo)
“In - con - tro - al rosso
tra - monto...”
Je chantai mes anciennes, mes nouvelles,
Je chantai mes chansons les plus belles.
Soudain, le ciel devint noir
De milliers de funèbres oiseaux noirs ;
La nuée s’envola dans la nuit éternelle
Et dans la bruine, croassa toujours plus haut.
(Devant tout le Politburo) :
« Au rouge crépuscule –
Au rouge crépuscule,
Au moment du rouge crépuscule. »
Verso est gridavano controvento
I corvi magici in volo
Adesso lo so: ci hanno perdonato tutto
Ciò che ci hanno fatto
Nel dormiveglia stamani ho fatto
Un sogno stranissimo e meraviglioso
E Robert rideva, come fosse vivo
Lassù, lassù
Nel ciliegio.
En vol, contre le vent, croassaient
À l’est, les corbeaux ensorcelés.
Maintenant, ils nous ont tous pardonnés
Ce qu’ils nous ont fait
Dans mon mi-éveil, ce matin tôt
J’ai fait le plus fou des rêves, le rêve le plus beau
Et Robert riait comme quand il était vivant
Là-haut, là-haut,
Là-haut, là-haut,
Là-haut, là-haut,
Dans le cerisier,
Dans le cerisier.


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