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Ballade von der Judenhure Marie Sanders

Bertolt Brecht
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OriginaleVersione francese da Psi, Le temps du non
BALLADE VON DER JUDENHURE MARIE SANDERSBALLADE DE MARIE SANDERS, PUTAIN AUX JUIFS
In Nürnberg machten sie ein Gesetz
Darüber weinte manches Weib, das
Mit dem falschen Mann im Bett lag.
„Das Fleisch schlägt auf in den Vorstädten
Die Trommeln schlagen mit Macht
Gott im Himmel, wenn sie etwas vorhätten
Wäre es heute Nacht.“
À Nuremberg ils ont fait une loi
Plus d'une femme en a pleuré
Qui partageait le lit
D'un homme qu'il ne fallait pas
"Il y a de plus en plus de monde dans les faubourgs,
Les tambours frappent en puissance
Dieu du Ciel, si jamais ils y pensent
Ce serait pour ce soir."
Marie Sanders, dein Geliebter
Hat zu schwarzes Haar.
Besser, du bist heute zu ihm nicht mehr
Wie du zu ihm gestern warst.
„Das Fleisch schlägt auf in den Vorstädten
Die Trommeln schlagen mit Macht
Gott im Himmel, wenn sie etwas vorhätten
Wäre es heute Nacht.“
Ton amant, Marie Sanders, a le poil trop noir
Mieux vaut avec lui ne plus être
Comme tu l'étais encore hier au soir.
"Il y a de plus en plus de monde dans les faubourgs,
Les tambours frappent en puissance
Dieu du Ciel, si jamais ils y pensent
Ce serait pour ce soir."
Mutter gib mir den Schlüssel
Es ist alles halb so schlimm.
Der Mond sieht aus wie immer.
„Das Fleisch schlägt auf in den Vorstädten
Die Trommeln schlagen mit Macht
Gott im Himmel, wenn sie was vorhätten
Wäre es heute Nacht.“
Donne-moi donc la clé, mère
Ce n'est pas si grave tout ça,
La lune a toujours le même air.
"Il y a de plus en plus de monde dans les faubourgs,
Les tambours frappent en puissance
Dieu du Ciel, si jamais ils y pensent
Ce serait pour ce soir."
Eines Morgens, früh um neun Uhr
Fuhr sie durch die Stadt
Im Hemd, um den Hals ein Schild, das Haar
Geschoren.
Die Gasse johlte. Sie
Blickte kalt.
Das Fleisch schlägt auf in den Vorstädten
Der Streicher spricht heute nacht.
Großer Gott, wenn wir ein Ohr hätten
Wüßten wir, was man mit uns macht."
Un matin, neuf heures c'était
Elle traversa la ville en chemise,
Pancarte au cou, cheveux rasés, la foule gueulait.
Son regard était froid.
"Il y a de plus en plus de monde dans les faubourgs,
Streicher* va parler ce soir.
Bon Dieu, si de l'oreille ils avaient
Ils sauraient ce que de nous on fait."
NOTE à la traduction

* Julius Streicher était l'un des plus célèbres anti-semites de l'Allemagne nazie, directeur du Stürmer et Gauleiter de la province de Franconie. Il fut condamné à mort et pendu à Nuremberg.



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