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L'arrivo di Mao Tse Tung in Paradiso

Alberto Camerini
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OriginalVersion française – MAO AU PARADIS – Marco valdo M.I. – 2013 ...
L'ARRIVO DI MAO TSE TUNG IN PARADISO

Adesso vi vorrei cantare
una storia molto sorprendente
di Mao Tse Tung il presidente
vi prego bene di ascoltare

Quando Mao se ne andò dal mondo
arrivò in paradiso
trovò tanti freaks intorno
ad attenderlo con un sorriso

Fumavano abbondantemente marijuana
kif e nero afghano
le paranoie ben lontano
e vivevano semplicemente

Ma Mao disse, sorprendentemente
«Uffa! che barba! Qui non succede niente
manca il cinema e il movimento
e di stare qui non me la sento -

Cari compagni, statemi a sentire
secondo me stiamo sbagliando tutto
il Paradiso così è da abolire
torniamo giù e rifacciamo tutto»

Ma Paolo VI intanto in Vaticano
da un agente segreto fu informato
e disse: «Giulio, amore, aiutami
se arrivano io sono fregato -

E meno male che c'è il Concordato
il privilegio, la speculazione
ma se arrivano questi io sono fregato
Eligio aiutami, è la rivoluzione!»

Ma Mao e i suoi intanto piombano giù
dicendo: «il Paradiso è abolito, non c'è più
vogliamo farlo qui, sennò non vale!»
organizzano un grosso Carnevale

Occupano case, organizzano feste
fanno l'amore, illuminano le teste
i robot vengono disinnescati
i corpi liberi vengono eccitati

Passano i giorni, diventano tanti
le feste si fanno sempre più importanti

la gente dice: «Ma come, non è normale
non era già passato il Carnevale?!?»

Ma non fu Mao ma un compagno sballato
che in un assemblea con gran clamore
disse: «Compagni, qui dello Stato
bisogna arrivare al cuore»

Con una maschera da democristiano
uno entra nel palazzo
il Papa gli dice: «Eccoti le chiavi, Giulio
amore, di te io sono pazzo!!!»

E quando il Papa fu imbrogliato
si arrivò al cuore dello Stato
lo Stato è un robot unico e raro
con il cuore di denaro

E con i soldi fu scardinato
l'apparato dello Stato
del potere democristiano
e delle truffe del Vaticano.

Con la rivoluzione che sta trionfando
no, non mi sto certo sbagliando
ma sul più bello mi sono svegliato...

che peccato, stavo solo sognando
che peccato, stavo solo sognando.
MAO AU PARADIS

Maintenant je voudrais vous chanter
Le récit d'un épisode très surprenant
De Mao Tse Toung le président
Je vous prie de bien l'écouter

Quand Mao s'en alla du monde
Il s'en alla au paradis
Il y trouva un tas de freaks faisant la ronde
Qui l'attendaient ; il sourit

Ils fumaient la marijuana
Le kif et le noir afghan
Loin des paranoïas
Ils vivaient simplement

Mais Mao dit, les surprenant
« Oh la la ! quelle barbe ! Il ne se passe rien ici
Ça manque de cinéma, de mouvement
Ça ne me dit rien de rester ici

Chers camarades, écoutez-moi
Selon moi, nous nous trompons en tout
C'est à chier ce Paradis-là
Retournons en bas, on va refaire tout »

Mais le Pape entretemps au Vatican
Informé par un de ses agents,
Dit : « Giulio, mon ami, il faut m'aider
On est foutu, si on les laisse arriver

Et encore heureux qu'il y a le Concordat
Le privilège, la spéculation
Mais s'ils arrivent, on l'a dans le baba
Eligio, au secours, c'est la révolution ! »

Mais Mao et les siens leur tombent dessus
En disant : « Le Paradis est aboli, il n'y en a plus
On va le faire ici, c'est plus normal !»
Et ils organisent un gigantesque Carnaval

Ils occupent les maisons, organisent des fêtes
Ils font l'amour, éclairent les têtes
Les robots sont débranchés
Les corps libres sont excités

Passent les jours, passent les semaines
Les fêtes battent toujours plus pleines
Les gens disent : « Ce n'est pas normal
N'est-il pas déjà passé le Carnaval ? ! ? »

Ce ne fut pas Mao mais un camarade bourré
Qui en assemblée se mit à crier
« Camarades, c'est l'heure cette fois
Il faut arriver au coeur de l'État »

Avec un masque de démocrate-chrétien
Dans le palais, un d'eux est entré
Le Pape lui dit : « Giulio, voilà les clés
Mon ami, de toi, je ne crains rien ! ! ! »

Le Pape dupé, en un instant
On arriva au coeur de l'État
Un robot unique et rare, celui-là
Avec son coeur d'argent

Et avec les sous, on démonta
Tout l'appareil de l'État
Démo-chrétien en même temps
Que les escroqueries du Vatican.

La révolution avait triomphé
Non, je ne pouvais pas m'être trompé
Mais au meilleur moment, je me suis réveillé…

C'était un rêve, malheureusement,
C'était un rêve, malheureusement.


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