Lingua   

La tête de mort

Gaston Couté
Pagina della canzone con tutte le versioni


OriginaleTraduzione italiana / Traduction italienne / Italian translation...
LA TÊTE DE MORTIL TESCHIO
  
Un jour, en retournant la terreUn giorno, rigirando la terra
D’un coin de c’champ-ci où, jadis,in un angolo di questo campo, dove un tempo
Se trouvait l’ancien cimetièresi trovava il vecchio cimitero
Qui reçut les vieux du pays,che aveva accolto gli anziani del paese,
En retournant la terre nue,mentre rivoltavo la nuda terra
Au creux d’un sillon noir et d’or,in un solco nero e dorato,
Soudain, une tête de mortd'improvviso, un teschio urtò
Buta dans mon soc de charrue.nel vomere del mio aratro.
  
Et, prenant dans ma main calleuse,Per meglio esaminarlo,
Afin de mieux l’examiner,presi nella mia mano callosa
Cette tête à grimace hideuse,quel teschio dalle smorfie ripugnanti,
Sans lèvres, sans yeux et sans nez,senz'occhi, senza labbra, senza naso,
J’ai rêvé de filles joliese sognai di belle ragazze
Aux lèvres donneuses d’amour,le cui labbra donavano amore,
Aux yeux clairs comme un rai de jour,dagli occhi chiari come un bagliore,
Pour qui j’aurais fait des folies.e per cui avrei fatto pazzie.
  
Voyant ce crâne à l’ossatureGuardando quel cranio verdastro
Jaune et verte, et dont le cerveauo giallognolo, in cui il cervello
Avait dû servir de pâtureforse era servito da mangime
Aux vers qui vivent des tombeaux,ai vermi necrofagi,
J’ai rêvé d’un bourgeois très riche,sognai d'un borghese straricco,
Gros de ventre et fort d’appétit,ventripotente, di robusto appetito,
Dont j’aurais servi, comme outilcui avrei servito
A faire le boire et la miche!da bevanda e da cibo.
  
Et jetant à travers la plaineCosí, buttando là a casaccio
Selon mon désir, n’importe où,in mezzo al quel piattume, chissà dove,
Cette chose qui fut humaine,quella cosa che era stata umana
Comme on jetterait un caillou,così come si lancerebbe un sasso,
J’ai rêvé d’un grand capitainesognai d'un grande comandante
Qui m’aurait emmené mourir…che m'avrebbe condotto a morire...
Ou faire mourir, pour servirO a far morire, per adempiere
Son oeuvre de gloire et de haine !alla sua opera di gloria e di odio !
  
Mais, en r’trouvant soudain la têteMa inaspettatamente ritrovai
Reposant en l’ombre d’un préquel teschio all'ombra dentro a un prato,
Comme vont reposer mes bêtescome le mie bestie si riposeranno
Lorsque mon champ s’ra labouré,quando il mio campo sarà lavorato.
J’ai rêvé du travailleur blêmeE sognai il lavoratore emaciato
Pour qui l’existence est un poids,a cui la vita pesa come un masso,
D’un pauvre bougre comme moi,lui come me, povero disgraziato
Mort… comme je mourrons moi-même !morto così come morirò anch'io !
[J’ai rêvé d’un pauvr’ prolétaire[Sognai un povero proletario
Pour qui l’existence est un poids,a cui la vita pesa come un masso,
D’un pauvre bougre comme moi,lui come me, povero disgraziato,
Et pieusement j’l’ai r’mise dans la terre.]pietosamente l'ho riseppellito.]


Pagina della canzone con tutte le versioni

Pagina principale CCG


hosted by inventati.org