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Chant de l'Orapu‎

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CHANT DE L'ORAPU‎

Le bronze a retenti. Debout ! Il est cinq heures.
Les voiles de la nuit couvrent encore l’Orapu,
Les vampires affreux regagnent leurs demeures,
Ivres de sang humain dont ils sont repus.
Pour beaucoup d'entre nous, réveil épouvantable,
Notre esprit vagabond plane sous d'autres cieux,
Mais la cloche en sonnant l'appel impitoyable
Nous ramène, troublés, pour souffrir en ces lieux.

Chacun pour le travail s’arme d’une bricole
Et dans la forêt sombre s'avance en trébuchant,
On dirait des démons, la sarabande folle,
Car l’enfer est au bagne, et non pas chez Satan !
On franchit les rouleaux, on tombe, on se relève,
La vase et les chicots, rien ne doit nous lasser,
Pour nous on ne connait que ces mots, marche ou crève,
Et l'Orne porte en ses flancs de quoi nous remplacer.

Le soleil cherche en vain à montrer son visage,
Mais un nuage épais le cache à nos yeux.
Il pleut, il pleut toujours dans ce pays sauvage,
Ô Françe, en ces instants, nous regrettons tes cieux.
Ces supplices sans nom, chaque jour se répètent,
Enfants des vieux Gaulois, qu’êtes-vous donc devenus ?
Les plus forts d’entre nous marchent en courbant la tête,
Pleurez, pleurez, forçats, vos cœurs ne battent plus.‎

LA CHANSON DE L’ORAPU

Le bronze a retenti: debout il est cinq heures,
Le voile de la nuit couvre encore l'Orapu,
Des vampires hideux regagnent leur demeure,
Ivres du sang humain dont ils se sont repus.
Pour beaucoup d'entre nous, réveil épouvantable.
Notre esprit vagabond planait sous d'autre cieux,
Mais la cloche en sonnant l'appel impitoyable
Nous rappelle tremblants pour en ces lieux.

Chacun pour le travail s'arme d'un bricole,
Et dans la forêt sombre s'avance en trébuchant,
On dirait des démons la sarabande folle,
Car l'enfer est au bagne, et non pas chez Satan,
Allons vite au biseau, que la corde se place,
Et chantez, malheureux, pour réchauffer vos cœurs,
Oh la, oh la. Garçons, la pièce se déplace,
Et glisse sous les yeux des surveillants moqueurs.

Le soleil cherche en vain à montrer son visage,
Un voile épais et noir le dérobe à nos yeux,
Il pleut, il pleut toujours dans ce pays sauvage,
Ô France, en ces instants, nous regrettons tes cieux.
On franchit les rouleaux, on tombe on se relève,
On ne connaît pour nous que ces mots "Marche ou crève",
L'Orne (1) apporte en ses flancs de quoi nous remplacer.

Enfin, vers le "dégrad" on arrive; sans trêve
Il nous faut retourner au second numéro,
De douleur, de dégoût, notre cœur se soulève,
Mais la voix d'un Arabe a crié "Roumi, ro".
Ce supplice sans nom chaque jour se répète.
Enfants des fiers gaulois, qu'êtes-vous devenus ?
Les plus forts d'entre nous marchent en courbant la tête,
Forçats, forçats, pleurez, vos cœurs ne battent plus.‎


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