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Pauvre Martin

Georges Brassens
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OriginaleVersione spagnola di Ángel Parra da Cancioneros.com‎
PAUVRE MARTIN

Avec une bêche à l'épaule,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à la lèvre, un doux chant,
Avec, à l'âme, un grand courage,
Il s'en allait trimer aux champs!

Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!

Pour gagner le pain de sa vie,
De l'aurore jusqu'au couchant,
De l'aurore jusqu'au couchant,
Il s'en allait bêcher la terre
En tous les lieux, par tous les temps!

Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!

Sans laisser voir, sur son visage,
Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
Ni l'air jaloux ni l'air méchant,
Il retournait le champ des autres,
Toujours bêchant, toujours bêchant!

Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!

Et quand la mort lui a fait signe
De labourer son dernier champ,
De labourer son dernier champ,
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant...

Pauvre Martin, pauvre misère,
Creuse la terre, creuse le temps!

Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite, en se cachant,
En faisant vite, en se cachant,
Et s'y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens...

Pauvre Martin, pauvre misère,
Dors sous la terre, dors sous le temps!‎

POBRE MARTÍN

Lleva el azadón al hombro
y en la boca un dulce cantar
y mucho valor en el alma,
va de mañana a trabajar.

Pobre Martín, pobre miseria,
ara la tierra sin descansar.

Para ganar el pan de su vida,
desde el alba al anochecer
abriendo surcos a la tierra
todas las horas y por doquier.

Sin poner buena o mala cara,
sin tener celos ni rencor,
labrando los campos ajenos,
arando siempre con ardor.

Cuando le avisó la muerte
que por fin llegó al final,
abrió solo su propia tumba,
ganó su último jornal.

Abrió solo su propia tumba,
ganó su último jornal
y se tumbó sin decir nada:
él nunca quiso molestar.‎


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