Le strade
NomadiVersion française – LES ROUTES – Marco Valdo M.I. – 2012 | |
La terra fertile e grassa non rende piú mentre fra quelle colline il sole va giú a sprazzi ricevo annoiato sopra i canali la nebbia confonde e crea i giorni uguali se agito gli alberi al vento e muglion le foglie delle stagioni ora in tempo non marco le soglie ma c'é un odore di terra,odore lontano che ci riporta ad un mondo piú umano A esas calles que salen del asfalto conservan la misma cara y el mismo encanto los de la gente que nunca tuvo de nada que lucha y que no se siente derrotada Dietro al mulino i rifiuti portati dal fiume che taglia la grande pianura ridotta a bitume mentre il tempo passato non ha dato traccia il gelido vento che arriva ti sferza la faccia il cuore della campagna batte ormai stanco stanco di troppe parole date in pasto al branco ma c'é un odore di terra,odore lontano che ci riporta ad un mondo piú umano A esas calles que salen del asfalto conservan la misma cara y el mismo encanto los de la gente que nunca tuvo de nada que lucha y que no se siente derrotada | LES ROUTES La terre fertile et grasse ne rend plus, pendant qu'entre ces collines, le soleil n'en peut plus, entre les échappées du ciel ennuyé, au-dessus des canaux, le brouillard embrouille et crée les jours égaux, Les arbres s'agitent au vent et meurent les feuilles, le temps maintenant des saisons ne marque pas le seuil, Pourtant il y a une odeur de terre, une odeur lointaine, Qui nous ramène à un monde plus humain... Pourtant ces routes, qui mènent aux potagers, Conservent intacts encore d'autres visages Ceux de gens, qui n'ont rien eu, Et qui encore luttent et lutteront toujours. Derrière le moulin les ordures, portées par le fleuve Qui coupe la grande plaine, réduite au bitume, Alors que le temps passé, n'a pas laissé de trace, Le vent glacial qui arrive, te fouette la face, Le cœur de la campagne bat fatigué désormais Fatigué de tant de mots, donnés en pâture au troupeau, Pourtant il y a une odeur de terre, une odeur lointaine, Qui nous ramène à un monde plus humain... Pourtant ces routes, qui mènent aux potagers, Conservent intacts encore d'autres visages Ceux de gens, qui n'ont rien eu, Et qui encore luttent et lutteront toujours. |