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Allons faire un tour à la banque

Jean-Baptiste Clément
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Negli anni 20, mentre soggiornava a Parigi, lo scrittore tedesco...
ALLONS FAIRE UN TOUR À LA BANQUE

Voilà des mois qu'on ne fait rien,
Cependant, comme un galérien,
On arpente la capitale,
Et sans une croûte à ronger,
L'estomac bat la générale
À la porte du boulanger.

REF.
Le travail manque !
Il est grand temps,
Les enfants,
D'aller faire un tour à la banque.

La faim a gagné nos faubourgs ;
Ça ne peut pas durer toujours.
Car les femmes crieraient ; Tant pire
Quand nos enfants veulent du pain.
C'est pas possible de leur dire :
Nous vous en donnerons demain.

On jeûne et l'on est endetté,
Tout est au Mont-de-piété,
On couche à même la litière,
On a mis jusqu'aux draps de lit !
Et l'on a beau pleurer misère,
Les marchands ne font plus crédit.

Il paraît que les financiers,
Les commerçants, les usiniers,
Sont logés à la même enseigne.
Ils font faillite à qui mieux mieux.
Les pauvres gens ! Le coeur m'en saigne !
Si nous pouvions faire comme eux !

Ne serait-il pas plus moral,
Pour mieux remédier au mal,
De troubler un peu l'existence
Des crésus et des ripailleurs
Qui condamnent à l'abstinence
La famille des travailleurs ?...

En bonne comptabilité,
Il est de toute utilité
Qu'on nous ouvre un peu ce « Grand livre »
Pour que nous connaissions...en cas...
Ceux que nous faisons si bien vivre
Alors que nous ne vivons pas.

Tous les gouvernements défunts
Ont bien contracté des emprunts.
Puisque la crise est générale,
Faisons notre emprunt ouvrier...
La République Sociale
Signera les bons à payer !

BANKENLIED

Wir sind entlassen!
Jetzt ist's so weit,
liebe Leut', liebe Leut'!
Wir ziehn auf die Banken,
revidieren die Kassen,
revidieren die Kassen!‎

Wenn man mal keine Arbeit hat,
dann kann man durch die ganze Stadt
wie ein entsprungner Häftling bummeln.
Kein bißchen Brot, kein Tropfen Bier,
und unsre Magen wände trommeln
an jeder Bäckerladentür!‎

Wir sind entlassen!
Jetzt ist's so weit,
liebe Leut', liebe Leut'!
Wir ziehn auf die Banken,
revidieren die Kassen,
revidieren die Kassen!‎

Es scheint fast, daß die Handelsherrn,
Bankhäuser und Fabrikskonzern
den gleichen Spruch im Munde führen.
Sie machen gern und schnell Bankrott,
die Ärmsten—ach, es ist zum rühren!
Könnt' ich's nur auch tun, lieber Gott!‎

Wir sind entlassen!
Jetzt ist's so weit,
liebe Leut', liebe Leut'!
Wir ziehn auf die Banken,
revidieren die Kassen,
revidieren die Kassen!‎

Jedoch, auf daß die Rechnung stimmt,
ist's nötig, daß man Einblick nimmt,
wo sie ihr Kontobuch verschließen,
damit ihr mal die Herren seht,
die wir in Freuden leben ließen,
wenn's uns schon an den Kragen geht!‎


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