Avanzo de cantiere
Banda BassottiOriginale | Version française – CHANTIER – Marco Valdo M.I. – 2010 |
AVANZO DE CANTIERE | CHANTIER |
Con le mani sento il ritmo di un cuore che batte per te.. mentre sogno che non sono più solo, berretti verde olivo di nuovo sopra le montagne è l'Armata Rossa - che marcia verso le città combatterà egoismo e falsità. Lascio i sogni sul cuscino, il freddo me sta ad aspetta' pellerossa d'Italia ogni mattino vanno a fa' -le città.. e spezzerà le sue catene Spartaco lo sa il futuro da solo non cambierà.. | De mes mains, je sens le rythme D'un cœur qui bat pour toi Pendant que je songe que je ne suis plus seul, Des bérets vert olive De nouveau sur les montagnes C'est l'Armée Rouge qui marche vers les villes Combattre l'égoïsme et la fausseté. Je laisse mes rêves sur le coussin Le froid est là qui m'attend Peau Rouge d'Italie, chaque matin Je vais faire les villes Et Spartacus cassera ses chaînes, il le sait Le futur ne changera pas tout seul. |
Anni sessanta il boom economico: è per la borghesia, per gli operai camionette "alla Scelba" e tanta polizia.. '94 a Catania il sangue e la rabbia ti uscirà E chi ci dirà ancora di stare buoni, da quale parte sta? | Années soixante, le boom économique : c'est pour la bourgeoisie Pour les ouvriers : des combis à la « Scelba » et un tas de flics 1994, à Catane, le sang et la rage te sortira Et celui qui nous dit encore d'être sages De quel côté se trouve-t-il ? |
Dove ci portano pace e progresso –chissà?...chissà...? tra i sette grandi avrai come adesso la pancia -VUOTA Il Cavaliere con i gladiatori fa la pubblicità Stato e Mafia, Impresa Italia produce povertà | Où donc nous conduisent paix et progrès – qui sait ? Qui sait ? Parmi les sept grands, tu auras comme à présent, la panse VIDE Le Cavaliere avec ses gladiateurs fait de la publicité L'Entreprise Italie – État et Mafia, produit de la pauvreté. |
Servi dei servi e lacchè, ricino e manganelli non ci fanno paura i vigliacchi che gridano "A Noi!". | Larbins des larbins et laquais Ricin et matraques Ils ne nous font pas peur les lâches Qui crient « A noi ! » |
Ma chi è?... Sono un avanzo de cantiere, rifiuto della società, la gente perbene il giorno va a rubare e se poi la prenderanno piangerà... | Mais qui est-ce ? Je suis une ruine de chantier, Déchet de la société, Les gens biens, le jour vont voler Et si ensuite , on les prend, ils pleurent... |
Preti- pregano, guardie- sparano, pere uccidono quelli che si arrendono, certi- sperano, soldi- sognano poi si svegliano e si disperano altri partono lavoro cercano, cani li mordono, guardie li cacciano altri resistono, barricate nascono la bellezza e la povertà... | Les prêtres prient, les gardes tirent Les shoots tuent ceux qui plient Certains espèrent, ils rêvent de sous Puis, ils s'éveillent et se désespèrent D’autres partent , ils cherchent du travail, Des chiens les mordent, des gardes les chassent, D'autres résistent, des barricades naissent la beauté et la pauvreté... |
Regalerà i suoi anni migliori alla libertà Corto Circuito nel braccio e nel cuore fa solidarietà se il qualunquismo ti abbassa l'umore lui ti sorriderà Se l'egoismo si affaccia al balcone il pugno partirà | Il donnera ses années les meilleurs à la liberté Court circuit dans le bras et dans le cœur fait al solidarité Si le qualunquisme t'abaisse l'humeur, lui te sourira Si l'égoïsme se montre au balcon, son poing partira. |
Animo forte e rebel non ha rispetto per santi e prepotenti su macchine in divisa non sono i suoi eroi. | Âme forte et rebelle Il n'a pas de respect pour les saints et les puissants En uniforme sur des voitures ne sont pas ses héros |
Ma chi è?.... Sono un avanzo di cantiere rifiuto della società la gente perbene il giorno va a rubare e se poi la prenderanno piangerà... | Mais qui est-ce ? Je suis une ruine de chantier, Déchet de la société, Les gens biens, le jour vont voler Et si ensuite , on les prend, ils pleureront... |
Sono un avanzo di cantiere rifiuto questa società che ti ringrazia a calci nel sedere e toglie il pane a chi non ce l'ha.. | Mais qui est-ce ? Je suis une ruine de chantier, Je refuse cette société, Qui nous remercie à coups de pied au cul Et prend le pain à qui ne l'a pas. |