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Le nombril des femmes d'agents

Georges Brassens
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Versione catalana di Miquel Pujadó dal suo disco “Pujadó can...
CARCASSONNEEL MELIC DE LES DONES DELS AGENTS DE POLICIA
"Je me fais vieux, j'ai soixante ans,
J'ai travaillé toute ma vie
Sans avoir, durant tout ce temps,
Pu satisfaire mon envie.
Je vois bien qu'il n'est ici-bas
De bonheur complet pour personne.
Mon vœu ne s'accomplira pas :
Je n'ai jamais vu Carcassonne !"
El melic de la dona d’un guripa no és un espectacle
que des del punt de vista estètic pugui dur-vos al pinacle.
P’rò tanmateix, temps era temps, jo sé d’un home que es delia
per veure el melic de les dones dels agents de policia.
"On voit la ville de la-haut,
Derrière les montagnes bleues;
Mais, pour y parvenir, il faut,
Il faut faire cinq grandes lieues,
En faire autant pour revenir !
Ah ! si la vendange était bonne !
Le raisin ne veut pas jaunir
Je ne verrai pas Carcassonne !"
I gemegava: “Ja sóc vell, i al llarg d’aquesta trista vida
he vist muntanyes de melics de tota mena i tota mida:
melics de dones d’advocats, enterramorts i algun espia.
Però no he vist mai el melic de la muller d’un policia.
"On dit qu'on y voit tous les jours,
Ni plus ni moins que les dimanches,
Des gens s'en aller sur le cours,
En habits neufs, en robes blanches.
On dit qu'on y voit des châteaux
Grands comme ceux de Babylone,
Un évêque et deux généraux !
Je ne connais pas Carcassonne !"
El pare ha vist, com jo ara us veig, melics de dones dels ex-grisos.
Dels de les dones d’inspector, el meu germà en sap els encisos.
Fins el meu fill ha vist el de l’amant d’un peix gros de la CIA,
i jo no he vist el trist melic de la d’un simple policia!”
"Le vicaire a cent fois raison :
C'est des imprudents que nous sommes.
Il disait dans son oraison
Que l'ambition perd les hommes.
Si je pouvais trouver pourtant
Deux jours sur la fin de l'automne...
Mon Dieu ! que je mourrais content
Après avoir vu Carcassonne !"
Així es planyia en ple carrer un gueto trist i venerable,
quan la femella d’un guripa, amb un melic més que admirable,
digué: “Cal acabar amb aquest cruel turment! Apa, fem via:
vaig a ensenyar-vos el melic de la dona d’un policia!”
"Mon Dieu ! mon Dieu ! pardonnez-moi
Si ma prière vous offense ;
On voit toujours plus haut que soi,
En vieillesse comme en enfance.
Ma femme, avec mon fils Aignan,
A voyagé jusqu'à Narbonne ;
Mon filleul a vu Perpignan,
Et je n'ai pas vu Carcassonne !"
“Gràcies, Déu meu! -va dir el vellet- El meu suplici avui acaba:
el somni de tants anys per fi s’acomplirà. No ho esperava!”
I es va llançar sota de les faldilles de la seva aimia
per ‘poder contemplar el melic de la dona d’un policia.
Ainsi chantait, près de Limoux,
Un paysan courbé par l'âge.
Je lui dis : "Ami, levez-vous ;
Nous allons faire le voyage."
Nous partîmes le lendemain ;
Mais (que le bon Dieu lui pardonne !)
Il mourut à moitié chemin :
Il n'a jamais vu Carcassonne !
Però tenia la salut malmesa per la llarga espera
i, en arribar just al final de tants i tants anys de fal•lera,
la mort, la mort el sorprengué damunt l’abdomen, i es moria
sense haver vist mai el melic de la dona d’un policia!


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